LE SECRET DE L'INITIATION
La religion : Ce mot vient du latin religare signifiant relier, donc la religion est un ensemble de rites variables suivant les peuples et les époques permettant à la créature (en l'occurrence l'homo sapiens c'est-à-dire : l'homme sage) d'être reliée avec son Créateur.
Pour être en phase avec notre époque, la religion serait un peu comme un chargeur permettant de connecter un portable déchargé au secteur, afin de le recharger. Dans ce cas précis, le portable représenterait la créature c'est-à-dire : l'homme, et le secteur le Créateur c'est-à-dire : la source d'énergie.
La créature : Tout d'abord, il faut savoir qu'il y a un grand principe divin régissant notre Univers " le dualisme " composé de deux principes fondamentaux, opposés et complémentaires, connus sous le nom de " le yin et le yang " dans le taoïsme inventé par Lao Tseu (570 à 490 J.C).
En effet, tout ce qui existe dans l'Univers est basé sur ce principe énoncé au IIIe millénaire av. J.C, pour la première fois par le peuple kamite : le bien et le mal, la lumière et les ténèbres, l'homme et la femme, le monde visible et le monde invisible, etc…
A l'instar de notre Univers, ou d'un automate programmable, l'homme est constitué d'une partie visible (l'os, la chair, etc…) et d'une partie invisible (l'âme, l'esprit, etc…).
Le Créateur : Les anciens n'étaient pas aussi bêtes qu'on le pense habituellement, aussi ont-ils caché sous forme de mythe certaines vérités notamment celle concernant la personne même de Dieu. En effet, derrière les dieux suivants : Horus, Krishna, Mithra, Bouddha, Prométhée, etc…, aux récits si semblables se cache tout simplement une personnification du Soleil, notre Créateur.
La raison pour laquelle tous ces récits sont si semblables, avec un homme-dieu qui est crucifié et ressuscité, qui fait des miracles et a 12 disciples, est que ces contes sont basés sur les mouvements du Soleil dans les cieux, un développement astrothéologique qui peut être retrouvé sur toute la planète parce qu'on peut observer le Soleil et les 12 signes du zodiaque tout autour du globe.
Par exemple, la plupart des hommes-dieux crucifiés ont leur anniversaire traditionnel le 25 décembre. C'est parce que les anciens se sont rendu compte que (d'une perspective géocentrique) le Soleil effectue une descente annuelle vers le sud jusqu'au 21ème ou 22ème jour de décembre, le solstice d'hiver, qu'il cesse ensuite de se déplacer vers le sud pendant trois jours et puis recommence à se déplacer vers le nord. A ce moment, les anciens disaient que le " Soleil Dieu était mort " pour trois jours avant de " ressusciter " le 25 décembre. Les anciens se rendaient compte de façon très claire qu'ils avaient besoin du Soleil chaque jour et qu'ils auraient de gros ennuis si le Soleil continuait à se déplacer vers le sud et ne s'arrêtait pas pour inverser sa direction. Ainsi, ces nombreuses cultures célébraient l'anniversaire du " Soleil Dieu " le 25 décembre, suivent les caractéristiques du " Soleil Dieu " :
· Le Soleil " meurt " pendant trois jours le 22 décembre, lors du solstice d'hiver, quand il arrête son mouvement vers le sud, avant de renaître le 25 décembre, lorsqu'il reprend son mouvement vers le nord.
· Dans certaines cultures, le calendrier commençait initialement dans la constellation de la Vierge, et le Soleil était donc " né d'une Vierge ".
· Le Soleil est la " Lumière du Monde ".
· Le Soleil " vient sur des nuages, et tout œil le verra ".
· Le Soleil se levant le matin est le " Sauveur de l'humanité ".
· Le Soleil porte une " couronne d'épines " ou halo.
· Le Soleil " marche sur les eaux ".
· Les " disciples " du Soleil sont les 12 mois et les 12 signes du zodiaque ou constellations, par lesquels le Soleil doit passer.
· Le Soleil à 12 heures est dans la maison ou le temple du " Très haut " ; par conséquent " il commence le travail de son père à l'âge de 12 ans ".
· Le Soleil entre dans chaque signe du zodiaque à 30°, en conséquence, le " Soleil Dieu commence son ministère à l'âge de 30 ans ".
· Le Soleil est tenu sur une croix ou " crucifié ", ce qui représente son passage par les équinoxes, celle de printemps étant Pâques, époque à laquelle il est ressuscité.
Contrairement à la croyance populaire, les anciens n'étaient pas ignorants et superstitieux au point de considérer leurs dieux comme de véritables personnes, l'élite intellectuelle des anciens se rendait bien compte que leurs dieux étaient de nature astronomique et atmosphérique ( Les origines du christianisme et la recherche du Jésus-Christ historique, par Acharya sur http://www.truthbeknown.com/français.htm). Donc, nous voyons que notre Créateur, notre source d'énergie n'est autre que le Soleil ATONA, l'unique dieu, lui-même à l'image de son grand principe électromagnétique avec un pôle nord et un pôle sud.
La rupture : Dans toutes les mythologies, nous trouvons ce souvenir qu'à l'origine tout était parfait car la créature était en relation directe avec le Créateur. Puis il se passe quelque chose qui brise cette relation, la créature est déconnecté de son Créateur, mais qu'il existe un espoir, un rite permettant de rétablir cette relation.
Le rite initiatique : La rupture entre la créature et le Créateur s'est produite dans le berceau même de l'humanité en Afrique (le jardin d'Eden dans la Bible).
Or, en Afrique le rite permettant de s'élever spirituellement afin de se connecter avec le Créateur n'est autre que " la magie sexuelle " comme le témoignent les peintures rupestres du Sahara et les peintures égyptiennes (Eros Noir, de Boris de Rachewiltz, aux éditions Le terrain vague). On retrouve aussi ces représentations dans le kama sutra ou gravée sur les parois des temples en Asie dans l'hindouisme, ou le bouddhisme sous le nom de " maïthuna, ou tantrisme " et chez les romains sur les fresques de Pompéi.
En effet, l'Egypte avec ses temples est le conservatoire de la mémoire du peuple Noir, et le Créateur, le Soleil " RA ou ATOUM " émerge de l'Océan primordial le " NOUN " et en se masturbant avec son sperme aurait engendré le premier couple humain CHOU (le souffle, l'air) et TEFNOUT (le crachat, l'humidité, l'eau).
Les Peuls qui sont originaires d'Egypte, appellent leur Créateur GENO, mot signifiant exactement " le Procréateur " c'est-à-dire qu'il a un sens voisin de celui du terme hnn : phallus. A travers le nom de GENO, se retrouve aussi une certaine allusion à la création avec l'aide du membre viril (De l'origine égyptienne des peuls, d'Aboubacry Moussa Lam, éditions Présence Africaine, et Khepera, page 270).
Signalons aussi qu'en égyptien le mot phallus se dit GEN, et que le mot GENO en wolof désigne la lignée ou le clan patrilinéaire (CivilIsation ou Barbarie, de Cheikh Anta Diop, éditions Présence Africaine, page 482).
De même les Dogons qui sont originaires d'Egypte, appellent leur Créateur AMMA, et ce dernier utilise aussi son membre viril à l'instar de PTAH, même s'il y a une légère différence à ce niveau : l'un s'accouple avec une femme créée par ses propres soins alors que l'autre se masturbe (Les chemins du Nil, d'Aboubacry Moussa Lam, éditions Présence Africaine, et Khepera, page 106).
Partout en Afrique, on élevait des phallus comme symbole du Créateur ithyphallique, ce que symbolisent aussi les obélisques d'Egypte ou d'Ethiopie (Axoum).
En Egypte, Osiris était également un dieu ithyphallique et son culte passa en Grèce en la personne de Dionysos.
Hérodote (Histoire II : 48) nous confirme cela en disant : " Le reste de la fête se déroule en Egypte exactement comme en Grèce ou presque, sauf pour les chœurs de danse ; mais au lieu de phallus, ils ont imaginé de faire des statuettes d'une coudée environ, mues par des fils, que les femmes promènent par les villages en faisant mouvoir le membre viril, qui n'est pas beaucoup moins grand que le reste du corps. Un joueur de flûte ouvre la marche, les femmes suivent en chantant des hymnes à Dionysos. Pourquoi ce membre viril démesurément grand ? Pourquoi est-ce la seule partie du corps qu'on fasse remuer ? Il y a sur ce sujet un texte sacré ". Après les grecs, les romains reprirent le culte d'Osiris alias Dionysos, sous le nom de Bacchus, d'un mot africain " bankhas " signifiant branche en wolof . Branches que tiennent les initiés dans le culte de Dionysos, d'où la transformation du nom en Bacchus (Civilisation ou Barbarie, page 482).
Les bacchanales étaient des fêtes religieuses dédiées à Bacchus durant lesquelles les romains pratiquaient la " magie sexuelle " afin de s'élever spirituellement et les femmes volontaires pour cette cérémonie étaient connues sous le nom de " Bacchantes ". Cependant, hormis certaines sociétés secrètes africaines, c'est dans la Bible que nous retrouvons sous forme de mythe cette " magie sexuelle " permettant à l'homme de s'élever spirituellement.
N'oublions pas que le peuple juif vécut longtemps en Egypte, et que certains juifs à l'instar du personnage fictif de Josèphe furent certainement initiés au culte égyptien " Genèse 41 : 45 et 50 ". D'autre part, le peuple juif dépouilla l'Egypte de son savoir au moment de l'exode " Exode 12 : 36 ".
Ainsi, le récit biblique se déroulant au jardin d'Eden " Genèse 3 " n'est rien d'autre qu'un récit initiatique concernant la " magie sexuelle " comme moyen d'élévation spirituelle.
En effet, il serait illusoire de penser que les scribes juifs du 4e siècle av. J.C, étaient assez stupides pour croire à cette fable de la femme qui est tentée par un serpent et mange un fruit défendu, entraînant ainsi toute l'humanité dans le pêché.
Le 4e siècle av. J.C, est une période où l'esprit scientifique, cartésien se propage non seulement chez les juifs, mais aussi chez tous les peuples du bassin méditerranéen avec les philosophes et penseurs grecs. Voyons maintenant, le symbolisme utilisé et sa signification réelle dans le récit biblique !
· Le serpent représente le sexe de l'homme au repos, il est mou et flexible comme un serpent, et tout comme le serpent il crache son venin qui est le sperme.
· L'arbre représente également le sexe de l'homme, mais cette fois-ci en érection, car il est dur comme un arbre, raison pour laquelle le sexe de l'homme est appelé aussi la verge (le bâton).
· Dans le récit, il y deux arbres, celui de la connaissance du bien et du mal, puis celui de la vie éternelle.
· Il y a les fruits des deux arbres, c'est-à-dire ce que produit ces arbres, on reconnaît l'arbre à ses fruits nous dit-on " Matthieu 7 : 16 à 20 ".
· Le récit se déroule dans le jardin d'Eden, littéralement le jardin des délices, le jardin du plaisir et ce dernier se trouve quelque part entre quatre fleuves, c'est-à-dire les quatre membres du corps humain " Genèse 2 : 10 ". Il est évident que le jardin en question est une représentation du sexe de la femme qui est par ailleurs la seule créature de sexe féminin dont le vagin soit protégé par un hymen ce qui lui confère un caractère sacré tout comme le jardin d'Eden est protégé par des anges, surnommés chérubins " Genèse 3 : 24 ".
Jeu 1 Juin - 11:34 par mihou