* MOÏSE RETROUVE ?
Nous savons que le véritable Moïse n'est pas le fondateur du judaïsme mais bel et bien le scribe et sacrificateur judéo-perse Esdras en 398 av. J.C. Cependant, si la religion d'Esdras s'est propagée aussi rapidement c'est grâce à la bienveillance et à une conversion probable du roi perse Artaxerxés II (404 à 359 av. J.C).
En effet, la tradition sémitique (Esdras 7 : 21 à 26) nous rapporte le zèle de ce roi pour cette religion : " Moi, le roi Artaxerxès, je donne l'ordre à tous les trésoriers de l'autre côté du fleuve de livrer exactement à Esdras, sacrificateur et scribe, versé dans la loi du Dieu des cieux, tout ce qu'il vous demandera… Et toi, Esdras, selon la sagesse de Dieu que tu possède, établis des juges et des magistrats qui rendent la justice à tout le peuple de l'autre côté du fleuve, à tous ceux qui connaissent les lois de ton Dieu ; et fais-les connaître à ceux qui ne les connaissent pas. Quiconque n'observera pas ponctuellement la loi de ton Dieu et la loi du roi sera condamné à la mort, au bannissement, à une amende, ou à la prison ".
Du reste, Esdras s'inspira certainement de la religion perse, car au 5e siècle av. J.C, le père de l'Histoire, Hérodote d'Halicarnasse (Histoire I : 131) nous apprend qu'à cette époque contrairement aux autres peuples, les perses étaient monothéistes en disant : " Les perses ont, je le sais, les coutumes suivantes : ils n'élèvent aux dieux ni statues, ni temples, ni autels, et traitent d'insensés ceux qui leur en élèvent ; c'est, je pense, qu'ils n'ont jamais attribué de forme humaine à leurs dieux, comme le font les grecs. Ils ont coutume d'offrir des sacrifices à Zeus au sommet des montagnes les plus élevées, ils donnent le nom de Zeus à toute l'étendue de la voûte céleste ".
Le contenu des papyrus araméens d'Eléphantine (483 à 398 av. J.C) ne laisse aucun doute sur le caractère polythéiste des juifs aux 5e siècle av. J.C. Jacques Hassoun (Histoire des juifs du Nil, éd. Minerve, p.16) nous confirme le polythéisme des juifs jusqu'en 398 av. J.C, lorsqu'il dit : " Le dernier document araméen d'Eléphantine, datable de cette époque, est une lettre envoyée de Memphis par un juif nommé Shawâ, fils de Zakaryah, à son ami Yislah : lui souhaitant " le salut de tous les dieux ( !) abondamment en tous temps ", l'auteur de la lettre annonce au destinataire l'avènement du pharaon Néféritès ; nous sommes en 398 av. n.è. (Grelot, n° 105) ". Donc, nous savons avec certitude, que les juifs ne sont devenus monothéistes qu'au contact des perses, et cela au 4e siècle av. J.C.
Quant au bouddhisme, si le prince indien Siddhârta Gautama (560 à 480 av. J.C) fut son fondateur au 6e siècle av. J.C, cependant son propagateur fut l'empereur indien Asoka qui lui donna ses lettres de noblesse en décrétant au 3e siècle av. J.C, le bouddhisme religion officielle dans tout son empire.
Concernant le christianisme, si Jésus le nazaréen (d'ascendance royale selon la légende) est généralement considéré comme étant son fondateur, néanmoins, son propagateur fut l'empereur romain Constantin qui lui donna ses lettres de noblesse en décrétant en l'an 321, le christianisme religion officielle de l'empire romain.
Quant à l'islam, nous savons que son fondateur était d'une famille arabe aristocratique, très influente de la tribu des koraïchites, son nom complet était Mohammed ibn Abdallâh, ibn Abdel Moutalib, ibn Hakim. Cependant celui qui permit la propagation de l'islam alors que les arabes étaient sur le point d'y mettre un terme n'est autre que l'empereur éthiopien Nayasin en 622, lors de l'hégire.
Enfin, la propagation du judaïsme ashkénaze en Europe, n'a été possible que grâce à la conversion du roi khazar, Boulan en 732.
De ces quelques exemples, nous constatons que presque toutes les grandes religions ont pour fondateur et propagateur un membre d'une famille royale (prince, roi, empereur…).
Or, nous avons vu que la tradition sémitique affirme que notre véritable Moïse était lui-aussi un membre de la famille royale égyptienne. Nous avons toujours trouvé étrange le fait que Moïse, un prince égyptien, reste un parfait inconnu dans son propre pays, lequel notait les moindres faits et gestes de la famille royale. En effet, Platon (Critias) parlant de l'Atlantide nous dit ceci de la rencontre de Solon d'Athènes avec les prêtres égyptiens : " Alors, un des prêtres qui était très vieux lui dit : Ah ! Solon, Solon, vous autres grecs, vous êtes toujours des enfants et il n'y a point de vieillards en Grèce. Que veux-tu dire par là ? demanda Solon.
Vous êtes tous jeunes d'esprit, répondit le prêtre ; car vous n'avez dans l'esprit aucune opinion ancienne fondée sur une vieille tradition et aucune science blanchie par le temps… Aussi, tout ce qui s'est fait de beau, de grand ou de remarquable sous tout autre rapport, soit chez vous, soit ici, soit dans tout autre pays dont nous ayons entendu parler, tout cela se trouve ici consigné par écrit dans nos temples depuis un temps immémorial et s'est ainsi conservé ". Nous savons qu'en 48 av. J.C, les romains incendièrent la bibliothèque d'Alexandrie, afin de faire disparaître le savoir africain. En l'an 296, l'empereur romain Dioclétien fait brûler à nouveau la bibliothèque d'Alexandrie qui avait été reconstruite. Plus tard, en l'an 490 les Barbares (ancêtres des Berbères), brûlèrent la bibliothèque d'Alexandrie qui avait été à nouveau reconstruite. Enfin en l'an 641, les arabes brûlèrent la bibliothèque d'Alexandrie sur l'ordre du calife Omar, afin de faire disparaître une fois de plus le savoir africain.
Malgré tous ces incendies, l'Egypte est le pays qui a livré le plus grand nombre de documents écrits, car les anciens égyptiens en faisaient plusieurs copies. Donc, si un fait historique n'est pas mentionné en Egypte, il y a de forte chance qu'il soit une pure légende. Concernant le véritable Moïse, si ce dernier a réellement existé, alors il est impossible que les documents égyptiens n'en parlent. Etant donné qu'une légende, est un récit populaire qui a pour sujet soit des faits ou des êtres imaginaires, soit des faits réels mêlés de merveilleux, il est très difficile de démêler le vrai du faux lorsque l'on veut restituer les faits historiques.
Néanmoins, par delà la légende sémitique contenue dans la Bible, si un prince égyptien du nom de Mose (Moshé en hébreu, Musa en arabe, Moïse en français) a vraiment existé, on doit le retrouver et plus particulièrement dans la 18e ou la 19e dynastie.
Or, en étudiant ces deux dynasties, nous ne trouvons aucun prince du nom de " Mose " signifiant " Engendrer " en égyptien, mais plutôt des noms composés de cette particule.
Pour la 18e dynastie, nous avons plusieurs Thout Mose (Thoutmès, ou Thoutmosis en français). Pour la 19e dynastie, nous avons plusieurs Râ Moses (Ramsès, en français), et un Aman Moses (Amenmesès, en français), que l'égyptologue allemand Rolf Krauss identifie au véritable Moïse, dans un thèse très argumentée, mais non irréfutable (Moïse le pharaon).
Si aucun prince du nom de Moïse n'est connu des égyptologues, alors d'où vient ce nom ? Le chercheur David Icke (Le plus grand secret, Tome 1, éd. Louise Courteau, p.147) nous donne la réponse en disant : "Chaque initié qui avait atteint le plus haut rang dans les écoles de mystères égyptiennes était appelé Muse, Mose ou… Moïse ". Ainsi, Mose alias Moïse n'est pas le nom propre de notre personnage, mais un titre indiquant que celui qui fut instruit dans toute la sagesse des égyptiens, avait bel et bien atteint le plus haut niveau de la connaissance ésotérique " Actes 7 : 22 ".
Les sémites mal informés des coutumes égyptiennes prirent un titre pour un nom, à l'instar du titre " Pharaon " qui apparaît comme un nom propre dans plusieurs passages " Genèse 41 : 46, Exode 6 : 11, 13, 27, 29, Exode 14 : 8, Deutéronome 7 : 8… ". A moins , qu'il faille interpréter cela, comme une volonté manifeste de cacher la véritable identité de ce prince égyptien, afin d'accréditer la légende d'une hypothétique origine hébraïque de ce dernier.
Or, en tenant compte de toutes ces données, nous avons retrouvé le véritable Moïse en la personne du pharaon Amenhotep IV alias Akhenaton.
En effet, par delà les données légendaires de la tradition sémitique au 4e siècle av. J.C, la vie du Moïse biblique correspond point par point dans les grandes lignes aux données égyptologiques concernant le pharaon Akhenaton au 14e siècle av. J.C. Même avec mille ans d'écart, certaines données de cette liste non-exhaustive présentent une concordance telle, qu'il est difficile d'imaginer que c'est uniquement le fruit du hasard.
1) Akhenaton était un prince égyptien connu sous le nom d'Amenhotep IV, fils du roi Amenhotep III et de la reine Tiyi.
De même, la tradition sémitique contenue dans la Bible affirme que Moïse était un prince égyptien " Exode 2 : 10 et 19, Actes 7 : 21 ".
2) A l'époque d'Akhenaton, le prince héritier Thoutmosis, premier-né du pharaon Amenhotep III meurt bizarrement.
Idem, à l'époque de Moïse, le premier-né de pharaon, c'est-à-dire le prince héritier meurt tout aussi bizarrement " Exode 12 : 29 ".
3) A l'époque d'Akhenaton, l'éruption volcanique de l'île de Santorin (Théra, alias Atlantide) cause de graves plaies en Egypte.
Pareillement, à l'époque de Moïse, l'Egypte connaît des plaies comparables à celles que produirait une éruption volcanique " Exode 9 : 8 à 11 et Exode 10 : 21 à 23 ".
4) Suite à la mort du prince héritier Thoutmosis, puis de son père Amenhotep III, Akhenaton devient roi d'Egypte, puis législateur, grand-prêtre et prophète de Dieu.
De même, selon la Bible Moïse était roi d'Israël, législateur et prophète de Dieu " Deutéronome 33 : 4 à 5, et Deutéronome 34 : 10 ".
Par ailleurs, le juif Philon d'Alexandrie, affirme que Moïse par l'effet de la providence divine, a été tout à la fois roi, législateur, grand-prêtre et prophète (De vita Mosis, Liv. II, chap. 3).
5) Selon certains égyptologues, Akhenaton prit pour femme une étrangère à la peau claire du nom de Néfertiti, fille d'un prêtre nommé Ay.
Pareillement, Moïse prit pour femme Séphora, qui est non seulement une étrangère à la peau claire, mais également la fille d'un prêtre du nom de Réuel " Exode 2 : 16 à 21 ".
6) Selon certains égyptologues, Néfertiti a été renvoyée par son mari Akhenaton en l'an 14 de son règne, et se voit retirer son titre de " Grande épouse royale ".
De même, la tradition sémitique rapporte que Séphora elle aussi a été renvoyée par son mari Moïse " Exode 18 : 1 et 2 ".
7) Selon certains égyptologues, après le renvoi de Néfertiti, Akhenaton prit pour seconde femme une nubienne (éthiopienne) du nom de Kiya.
Idem, après le renvoi de Séphora, Moïse prit pour seconde femme une éthiopienne (nubienne) dont le nom n'est pas mentionné " Nombres 12 : 1 ".
Jeu 1 Juin - 11:14 par mihou