Actualités Une horloge biologique masculine On parle souvent de l'horloge biologique pour expliquer que les
femmes cherchent à procréer une fois atteint un certain âge. Qu'en
est-il des hommes?
Des chercheurs ont maintenant trouvé des preuves comme quoi les
femmes ne sont pas les seules à avoir une horloge biologique : celle
des hommes s'enclenche au milieu de la trentaine.
Une étude française réalisée de 2002 à 2006 sur 12 000 couples qui
suivent un traitement de fertilité montre en effet que les chances
d'une grossesse commencent à faiblir à partir de l'âge de 35 ans. Cette
probabilité devient bien plus faible lorsque l'homme dépasse 40 ans.
D'ailleurs, des études antérieures avaient montré que tant la
reproduction naturelle qu'assistée étaient plus difficiles lorsque
l'homme avait plus de 40 ans. Il est probable en effet que les défauts
d'ADN des spermatozoïdes soient en cause.
L'étude a donc regardé les spermatozoïdes sur le plan qualitatif et
quantitatif ainsi que les réussites et échecs lors des inséminations
intra-utérines. Comme anticipé, l'âge de la mère avait un effet sur les
chances de succès dés que celui-ci dépassait 35 ans (plus de
fausses-couches ou de non grossesse).
On a également remarqué qu'à la fin de la trentaine et surtout après
40 ans, l'âge de l'homme influait sur le résultat. Pour les hommes de
plus de 40 ans, seulement 10 % des traitements donnaient lieu à une
grossesse effective.
Dans le cas où l'homme est âgé, la méthode de fécondation
intra-utérine n'est pas la meilleure et il faut passer à d'autres
méthodes comme la fécondation in-vitro.
La principale conclusion à retenir des études les plus récentes dans
le domaine est que, sur le plan reproductif, l'homme aussi est
fatalement affecté par le temps qui passe ...
Sources : Imaginascience, BBC