MONDE-HISTOIRE-CULTURE GÉNÉRALE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
MONDE-HISTOIRE-CULTURE GÉNÉRALE

Vues Du Monde : ce Forum MONDE-HISTOIRE-CULTURE GÉNÉRALE est lieu d'échange, d'apprentissage et d'ouverture sur le monde.IL EXISTE MILLE MANIÈRES DE MENTIR, MAIS UNE SEULE DE DIRE LA VÉRITÉ.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  GalerieGalerie  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Derniers sujets
Marque-page social
Marque-page social reddit      

Conservez et partagez l'adresse de MONDE-HISTOIRE-CULTURE GÉNÉRALE sur votre site de social bookmarking
QUOI DE NEUF SUR NOTRE PLANETE
LA FRANCE NON RECONNAISSANTE
Ephémerides
Le Deal du moment :
Aliexpress : codes promo valables sur tout le site
Voir le deal

 

 L'Afrique est ruinée ? La Chine est preneuse

Aller en bas 
AuteurMessage
mihou
Rang: Administrateur
mihou


Nombre de messages : 8092
Localisation : Washington D.C.
Date d'inscription : 28/05/2005

L'Afrique est ruinée ? La Chine est preneuse Empty
30052008
MessageL'Afrique est ruinée ? La Chine est preneuse

[size=9]

Lu Pour Vous :

L'Afrique est ruinée ? La Chine est preneuse

L'Afrique est ruinée ? La Chine est preneuse ShowLetter?box=Inbox&MsgId=5379_329346664_4234246_2210_212262_0_183723_354097_2112765302&bodyPart=1
[size=12]Le dernier acte de la mondialisation se joue loin des yeux occidentaux. Ses acteurs ? Des milliers de migrants Chinois qui s'installent partout en Afrique pour construire, produire et commercer. Serge MICHEL et Michel BEURET, avec le photographe Paolo WOODS, sont allés à leur rencontre. Nous publions des extraits du prologue de leur livre, qui paraît mardi 20 mai.



"La ChinAfrique", Pékin à la conquête du continent noir, photographies


De Paolo WOODS.

© Editions Grasset &Fasquelle, 2008.



"Ni hao, ni hao"
Nous marchions depuis dix minutes dans cette rue de Brazzaville quand
une joyeuse pelote de petits Congolais s'est arrêtée de courir après un
ballon pour nous saluer.



Les Blancs, en Afrique, ont l'habitude des "hello mista !", des "salut toubab !" ou des "Monsieur Monsieur !". Mais ces enfants, alignés et souriants au bord de la rue, ont enrichi le répertoire. Ils ont crié "ni hao, ni hao", bonjour en chinois, avant de reprendre leur jeu. Pour eux, tous les étrangers sont chinois.



Quelques
centaines de mètres plus loin, une société chinoise était en train de
construire le nouveau siège de la télévision nationale Congolaise, un
bâtiment de verre et de métal comme tombé du ciel dans ce quartier
populaire. Et à l'entrée de la rue, cette même société érigeait une
villa somptueuse pour un membre du gouvernement, sans doute en
remerciement de l'attribution du chantier de la télévision. En ville,
d'autres compagnies chinoises mettaient la dernière main au nouveau
ministère des affaires étrangères et de la Francophonie et bouchaient
les trous d'obus dans les bâtiments touchés par la guerre civile.

A 2 250 km au nord-ouest de là, dans la banlieue de
Lagos, au Nigeria, l'usine Newbisco passait pour une malédiction.
Fondée par un Britannique avant l'indépendance de 1960, cette unité de
production de biscuits secs a changé souvent de mains, aucun
propriétaire n'étant capable de la tenir à flot dans un pays où les
exportations pétrolières et la corruption étouffent toute autre
activité économique. En 2000, son avant-dernier patron, un Indien, a
revendu Newbisco en état de ruine à l'homme d'affaires Chinois Y. T. CHU.
Lorsque nous sommes entrés dans l'usine, un matin d'avril 2007, une
odeur de farine et de sucre flottait dans l'air. Les tapis roulants
charriaient chaque heure plus de trois tonnes de petits biscuits
aussitôt emballés par des dizaines d'ouvrières. "Nous couvrons à peine 1 % des besoins du marché Nigérian", a dit Y. T. CHU
en souriant. Les reporters rentrent souvent d'Afrique avec des
histoires dramatiques d'enfants affamés, de conflits ethniques et de
violences incompréhensibles. Nous avons bien sûr été témoins de tout
cela lors de nos reportages en Afrique ces dernières années, mais,
cette fois, au moment de commencer la rédaction de ce livre, ce sont
les images d'une Afrique nouvelle qui nous passent devant les yeux :
les enfants de Brazzaville qui saluent en chinois, l'usine de biscuits
de Lagos ou encore l'autoroute construite au Soudan, que nous avons
empruntée à l'été 2007.

Nous roulions depuis deux heures entre Khartoum et Port-Soudan lorsqu'un passage du livre de Robert FISK
nous est revenu en mémoire. En 1993, c'est dans un village à gauche de
cette route que le reporter britannique avait rendez-vous
avec Oussama BEN LADEN,
réfugié au Soudan après avoir appelé à la guerre sainte contre les
Américains en Arabie saoudite. Pour remercier ses hôtes soudanais, il a
expliqué à FISK qu'il allait construire une nouvelle route de 800 km
entre la capitale et le grand port. En 1996, le terroriste est obligé
de fuir à nouveau, cette fois en Afghanistan, où il a développé
d'autres projets que le génie civil. Qui allait terminer son chantier ?
Les Chinois. Ils prévoient même de le doubler d'une voie de chemin de
fer. Arrivées massivement dans le pays dès le milieu des années 1990,
les entreprises chinoises y ont déjà investi 15 milliards de dollars,
en particulier dans les puits de pétrole qui fournissent aujourd'hui à
la Chine jusqu'à 10 % de ses importations.

Pendant plus d'un an, nous avons parcouru des
milliers de kilomètres et visité quinze pays pour raconter ce que la
Chine fait en Afrique. L'idée nous trottait dans la tête depuis un
certain temps, mais elle s'est imposée lors d'une rencontre impromptue
avec LANSANA Conté, le président de Guinée, à la fin octobre
2006. Cela faisait une dizaine d'années qu'il n'avait pas parlé à la
presse étrangère. Pourquoi accepter de nous voir, ce jour-là, dans son
village natal, à trois heures de la capitale, Conakry ? Peut-être le
besoin de prouver qu'il était encore vif, alors qu'on le disait à
l'agonie et que le pays se
laissait gagner par le chaos. De fait, la discussion fut assez sombre,
malgré le décor ravissant de sa grosse villa donnant sur son lac privé.
Le président a traité la plupart de ses ministres de "voleurs" et fustigé les Blancs "qui n'ont jamais cessé de se comporter en colons".
Il a fait l'éloge d'une Guinée agricole et a paru accablé par la
découverte off-shore de gisements pétroliers qui, à son avis, feront de
la Guinée un pays plus corrompu encore.



Une seule fois, le visage présidentiel s'est éclairé : lorsque la discussion a glissé sur les Chinois. "Les
Chinois sont incomparables ! s'est exclamé le vieux général. Au moins,
ils travaillent ! Ils vivent avec nous dans la boue. Il y en
a qui cultivent, comme moi. Je leur ai confié une terre fatiguée, vous devriez voir ce qu'ils en ont fait !"


La
présence des Chinois en Afrique n'est plus une surprise. Ces quatre ou
cinq dernières années, nous les avions vus progresser un peu partout
lors de nos reportages en Angola, au Sénégal, en Côte d'Ivoire ou au
Sierra Leone. Mais le phénomène a changé d'échelle. Tout se passe comme
s'ils avaient d'un coup décuplé leurs efforts au point de pénétrer
l'imaginaire de tout un continent, du vieux président guinéen, qui ne
voyage plus que pour se faire soigner en Suisse,
aux petits Congolais trop jeunes pour distinguer un Européen d'un Asiatique.

En
quelques années, la Chine en Afrique est passée de sujet pointu pour
spécialistes en géopolitique à un thème central dans les relations
internationales et la vie quotidienne du continent. Et pourtant,
chercheurs et journalistes continuent de brasser les mêmes chiffres
macro-économiques : le commerce bilatéral entre les deux régions a été
multiplié par cinquante entre 1980 et 2005. Il a quintuplé entre 2000
et 2006, passant de 10 à 55 milliards, et devrait atteindre 100
milliards en 2010. Il y aurait déjà 900 entreprises chinoises sur le
sol africain.



L'Afrique est ruinée ? La Chine est preneuse ShowLetter?box=Inbox&MsgId=5379_329346664_4234246_2210_212262_0_183723_354097_2112765302&bodyPart=1En 2007, la Chine aurait pris la place de la France comme second plus gros partenaire commercial de l'Afrique.

Ce
sont là des chiffres officiels, qui ne prennent pas en compte les
investissements de tous les migrants. D'ailleurs, combien sont-ils ? Un
séminaire universitaire organisé à la fin 2006 en Afrique du Sud, où la
communauté Chinoise est la plus nombreuse, avance le chiffre de 750 000
pour tout le continent. Les journaux Africains, eux, se laissent
parfois aller à
évoquer "des millions" de Chinois.
Du côté Chinois, l'estimation la plus haute vient du vice-président de
l'Association de l'amitié des peuples Chinois et Africains, Huang
ZEQUAN, qui a parcouru 33 des 53 pays Africains.



Dans
une interview au Journal du commerce Chinois en 2007, il estime que 500
000 de ses compatriotes vivent en Afrique (contre 250 000 Libanais et
moins de 110 000Français).

Tout
ces migrants-là, comme s'ils n'étaient qu'une armée de fourmis, n'ont
pas de nom, pas de visage et restent muets. Le plus souvent, les
journalistes se plaignent qu'ils refusent de parler. Et le ton des
articles pour les décrire est inquiet, voire alarmiste, comme si
l'arrivée d'une nouvelle puissance n'était qu'une calamité de plus pour
le continent noir, aux souffrances déjà infinies.


Voyons les choses d'une autre façon. L'entrée de la
Chine sur la scène Africaine pourrait bien représenter, pour Pékin, son
couronnement de superpuissance mondiale, capable de miracles aussi bien
chez elle que sur les terres les plus ingrates de la planète. Et, pour
l'Afrique, cette rencontre marque peut-être le rebondissement tant
attendu depuis la décolonisation des années 1960, de son heure qui
sonne enfin, du dernier espoir du président guinéen mais aussi des 900
millions d'Africains, le signal que plus rien ne sera comme avant.
Passons les acteurs en revue.

Les Chinois d'abord. L'histoire, telle qu'on la
raconte en Occident, veut qu'ils vivent depuis des millénaires une
aventure tragique, essentiellement collective et confinée à l'intérieur
de leurs immenses frontières. Un jour de décembre 1978, alors que
l'empire du Milieu se remettait à peine des affres de la révolution
culturelle, Deng XIAOPING leur a lancé un slogan révolutionnaire : "Enrichissez-vous".



Vingt
ans plus tard, c'est devenu le credo d'un milliard 300 millions de
Chinois et, pour une partie d'entre eux, c'est chose faite. Pour les
autres, les ruraux surtout, la vie est devenue impossible. Depuis la
nuit des temps en Chine, cette catégorie-là cherche à quitter sa terre
pour un monde meilleur. La diaspora Chinoise, dit-on, est la plus
nombreuse au monde, avec 100 millions de personnes, et la plus riche.
(...) Jusqu'en 2000, Pékin tentait encore de freiner le mouvement, afin
de ne pas entacher l'image du régime.



Aujourd'hui,
il l'encourage, en particulier pour les braves qui veulent tenter leur
chance en Afrique. Dans l'esprit des dirigeants Chinois, et
singulièrement dans celui du Président, surnommé parfois Hu JINTAO l'Africain,
l'immigration est même devenue une partie de la solution pour faire
baisser la pression démographique, la surchauffe économique, la
pollution. "Nous avons 600 rivières en Chine, 400 sont mortes de
pollution, affirmait un scientifique dans Le Figaro, sous couvert de
l'anonymat. On ne s'en tirera pas sans envoyer 300 millions de
personnes en Afrique !"






Revenir en haut Aller en bas
https://vuesdumonde.forumactif.com/
Partager cet article sur : reddit

L'Afrique est ruinée ? La Chine est preneuse :: Commentaires

Ils sont pour l'instant des centaines de milliers à avoir fait le grand saut.

Et
c'est ainsi que s'achève, dans le plus grand silence, l'une des
dernières étapes de la mondialisation et la rencontre des deux cultures
les plus éloignées que la terre puisse porter. En Afrique, leur nouveau
Far West, les Chinois découvrent à tâtons les grands espaces,
l'exotisme, le rejet, le racisme, l'aventure individuelle - voire
intérieure. Ils comprennent que le monde est plus complexe que ne le
décrit le Quotidien du peuple. Ces migrants-là se retrouvent tantôt
prédateurs, tantôt héros de leur propre histoire, conquistadors ou
samaritains. Ils ont, bien sûr, tendance à rester entre eux, à manger
comme chez eux, ils ne font pas l'effort d'apprendre les langues
autochtones ni même le français ou l'anglais et affichent souvent une
moue de dégoût à l'idée d'épouser les coutumes locales, sans parler
d'une femme Africaine !

L'Afrique est ruinée ? La Chine est preneuse ShowLetter?box=Inbox&MsgId=5379_329346664_4234246_2210_212262_0_183723_354097_2112765302&bodyPart=1A
force de s'être enfermés derrière leurs grandes murailles durant des
millénaires, les Chinois auraient perdu l'envie de s'adapter aux autres
civilisations ou de cohabiter avec elles. Mais aucun ne reviendra
indemne d'Afrique. Leurs voyages, leurs découvertes ébranlent désormais
l'inertie de la Chine autant qu'a pu le faire, dans les années 1980, sa
conversion au
capitalisme. Ces Chinois-là feront naître de nouvelles idées, de nouvelles ambitions.
D'ailleurs, leur gouvernement, lui aussi, change depuis qu'il a intensifié sa présence en Afrique. Très attaché à sa devise de "non-ingérence"
dans les affaires intérieures, il se rend compte progressivement qu'un
soutien trop affiché à certains dictateurs peut lui causer un tort
considérable. C'est ainsi que Pékin, après avoir été le plus sûr allié
de Khartoum ou de Harare, tente aujourd'hui de freiner l'élan guerrier
du Soudan au Darfour et n'aide plus Robert MUGABE, le dictateur zimbabwéen, qu'au compte-gouttes.

L'Afrique,
ensuite. Les puissances coloniales l'ont pillée jusqu'en 1960, avant de
pérenniser leurs intérêts en y soutenant ses régimes les plus brutaux. L'aide,
que l'on estime à 400 milliards de dollars pour toute la période
1960-2000 (400 milliards, c'est l'équivalent du PNB de la Turquie en
2007, mais aussi des fonds que l'élite Africaine aurait cachés dans les
banques occidentales),
n'a pas produit l'effet escompté et aurait même, selon une théorie en vogue, empiré les choses.



Il
n'empêche, l'Afrique n'a survécu que grâce au sentiment de culpabilité
des Occidentaux, qu'elle a fini par décourager. En faisant échouer tous
les programmes de développement, en restant la victime éternelle des
ténèbres, des dictatures, des génocides, des guerres, des épidémies et
de l'avancée des déserts, elle se montre incapable de participer un
jour au festin de la mondialisation. "Depuis
l'indépendance, l'Afrique travaille à sa recolonisation. Du moins, si
c'était le but, elle ne s'y prendrait pas autrement",
écrit Stephen SMITH dans Négrologie. Avant de poursuivre avec ces mots terribles : "Seulement, même en cela, le continent échoue. Plus personne n'est preneur."

Erreur, la Chine est preneuse. Pour alimenter sa
croissance démesurée, la République Populaire a un besoin vital en
matières premières dont le continent regorge : le pétrole, les
minerais, mais aussi le bois, le poisson et les produits agricoles.
Elle n'est pas rebutée par l'absence de démocratie ni par la
corruption. Ses fantassins ont l'habitude de dormir sur une natte, de
ne pas manger de la viande tous les jours. Ils trouvent des
opportunités là où d'autres ne voient que de l'inconfort ou du
gaspillage. Ils persévèrent là où les Occidentaux ont baissé les bras
pour un profit plus sûr. La Chine voit plus loin. Ses objectifs
dépassent les anciens prés carrés coloniaux et déploient une vision
continentale à long terme. Certains n'y voient qu'une stratégie,
apprise de Sun Tsu : "Pour battre ton ennemi, il faut d'abord le soutenir pour qu'il relâche sa vigilance ; pour prendre, il faut d'abord donner."



D'autres croient sincèrement aux partenariats "gagnant-gagnant",
ce leitmotiv de la propagande de Pékin. De fait, la Chine ne fait pas
que s'emparer des matières premières Africaines. Elle écoule aussi ses
produits simples et bon marché, retape les routes, les voies ferrées,
les bâtiments officiels. Manque d'énergie ? Elle construit des barrages
au Congo Brazzaville, au Soudan, en Ethiopie, et s'apprête à aider
l'Egypte à relancer son programme nucléaire civil.



Besoin
de téléphone ? Elle équipe toute l'Afrique de réseaux sans fil et de
fibres optiques. Les populations locales sont réticentes ? Elle ouvre
un hôpital, un dispensaire ou un orphelinat. Le Blanc était
condescendant et m'as-tu-vu ?



Le
Chinois reste humble et discret. Les Africains sont impressionnés.
Plusieurs milliers parlent ou apprennent aujourd'hui le chinois.
Beaucoup d'autres admirent leur persévérance, leur courage et leur
efficacité. Et toute l'Afrique se réjouit de cette concurrence qui
casse les monopoles des commerçants occidentaux, libanais et indiens.
(...)

La Chine en Afrique est donc plus qu'une parabole de
la mondialisation, c'est son parachèvement, un basculement des
équilibres internationaux, un tremblement de terre géopolitique.



S'y installe-t-elle au détriment définitif de l'Occident ?

Sera-t-elle pour le continent des ténèbres la lumière providentielle ?
L'aidera-t-elle à prendre enfin sa destinée en main ?



Pour
répondre à ces questions, nous le savions, quelques articles ne
suffiraient pas. Il fallait aller sur place, sillonner l'Afrique de
part en part, aller à la rencontre des Chinois et des Africains, se
mettre dans la peau des uns et des autres ; il fallait écrire ce
livre...





Le Monde : Lundi 19 Mai 2008

Nous sommes le Congo !
C
essons d'avoir Peur !
Sassou doit Partir !
Pour un Etat de Droit au Congo !

[/size]


Savoir c'est bien, Comprendre c'est mieux
"Chaque génération a le choix entre trahir ou accomplir sa mission"




Patrick Eric Mampouya
[/size]
 

L'Afrique est ruinée ? La Chine est preneuse

Revenir en haut 

Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» la Chine s'est réveillée
» La Chine aux deux visages
» Comment la Chine pille l'Afrique
» Que fait la Chine de ses dépenses militaires?
» Le pétrole irakien: la Chine s'active

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MONDE-HISTOIRE-CULTURE GÉNÉRALE :: ACTUALITES-NEWS :: ACTUALITES AFRICAINES/AFRICAN NEWS-
Sauter vers: