[url=javascript:OpenWindowPleinEcran('SaveDoc');]
[/url] [url=javascript:OpenWindowPleinEcran('PrintDoc')]
[/url] [url=javascript:OpenWindowPleinEcran('AffDocPleinText')]
[/url]
Le Devoir
LE MONDE, vendredi 18 mai 2007, p. b9
Conseil des droits de l'homme de l'ONU
La candidature du Belarus est rejetéeDes organisations non gouvernementales avaient appelé à ne pas élire ce pays
Lévesque, Claude
Conformément aux souhaits de plusieurs organisations
non gouvernementales, l'Assemblée générale des Nations unies a rejeté
hier la candidature du Belarus au Conseil des droits de l'homme.
La Bosnie-Herzégovine a été préférée à l'ancienne république soviétique au deuxième tour de scrutin.
Deux des six sièges réservés à l'Europe de l'Est
étaient en jeu hier. La Slovénie a été élue dès le premier tour de
scrutin. Pour être élu, un candidat devait obtenir une majorité absolue
à l'Assemblée générale.
Selon les statuts du Conseil, chaque candidat est
censé être évalué selon des critères liés notamment aux droits
politiques et à la liberté de la presse.
Début mai, une coalition de plus de 40 organisations
non gouvernementales menée par Human Rights Watch avait appelé à ne pas
élire le Belarus.
Dans une lettre adressée aux délégations nationales
à l'ONU, les ONG avaient noté que les autorités de ce pays ont
fréquemment refusé de coopérer avec le rapporteur spécial ou avec
d'autres experts mandatés par l'organisation internationale. Les ONG
reprochent également au président biélorusse d'avoir «sévèrement
persécuté les partis et les candidats d'opposition» avant et après
l'élection présidentielle de mars 2006.
Par ailleurs, une pétition signée par plus de 12 000
personnes a été remise, également début mai, au président du Conseil
des droits de l'homme, le Mexicain Luis Alfonso de Alba, demandant à
l'organisme «de maintenir et de renforcer son système d'experts
indépendants, appelé "procédures spéciales"».
Cette pétition soutenue par 17 ONG, dont Amnistie
internationale et la Fédération internationale des droits de l'homme, a
été déposée alors que des négociations se déroulent au sein du Conseil
afin de réviser ce système. On s'inquiète de certaines propositions,
dont un code de conduite qui rendrait moins efficace l'action des
experts et l'obligation qui serait faite à ces derniers de détenir un
mandat gouvernemental.
Le Conseil des droits de l'homme a été créé l'an
dernier dans le cadre de la réforme de l'ONU. Il a remplacé la
Commission du même nom créée en 1947. Cette dernière avait été souvent
critiquée pour sa politisation et parce que des pays dont le
comportement est peu reluisant en matière de droits de l'homme
pouvaient y siéger.
Le Conseil est renouvelable par tiers tous les ans.
Ses membres sont élus pour une période de trois ans renouvelable une
seule fois.
***
Avec l'Agence France-Presse et Associated Press
Catégorie : Politique nationale et internationale
Sujet(s) uniforme(s) : Droits et libertés; Politique extérieure et relations internationales
Type(s) d'article : Article
Taille : Moyen, 310 mots
© 2007 Le Devoir. Tous droits réservés.Doc. : news·20070518·LE·144011