RETOUR SUR UNE ARRESTATION POLITIQUE: UN TEMOIGNAGE EDIFIANT SUR L'AFFAIRE KEMI SEBA
Par Wilhelm Stein
Dernière Sonderaktion en date. Le vendredi 9 février en fin d’après-midi, je me suis rendu sur le parking du magasin Carrefour à Chartres. Le « Fara Kemi Séba » y avait donné rendez-vous à ses partisans à 18 h 30, après qu’on lui ait refusé toutes les salles de réunion qu’il avait sollicité à Chartres. Je l’avais appris par Internet et je souhaitais profiter de l’occasion pour le rencontrer et parler avec lui. Je suis arrivé sur le parking à 5 heures. J’ai pu assister à la mise en place de tout le dispositif policier, placer le poème de Wilhelm Stein sous quelque 250 essuie-glaces, m’entretenir avec un probable inspecteur des R.G., plusieurs policiers et « responsables du maintien de l’ordre » avant l’arrivée du Fara et de sa maigre troupe. J’ai donc pu analyser en détail le piège qui leur était tendu, assisté à la mise en place du dispositif policier et compris ce qui ne pouvait pas ne pas arriver, et… qui est arrivé.
J’ai été contrôlé trois fois. J’ai assisté à l’arrestation de Kémi Séba à deux mètres de lui. Certains policiers m’avaient identifié comme un probable sympathisant de Kémi Séba, mais d’autres avaient pensé que j’étais un « antiraciste » venu contre-manifester. Quand je suis finalement monté dans la voiture des Nègres pour rejoindre le commissariat central, après l’arrestation, j’ai entendu une femme, officier de police, glisser à ses hommes qui l’entouraient, comme dépitée — « Ben… ! il est avec eux !»
J’étais donc en compagnie du porte-parole du Fara, de son garde du corps, d’un troisième Nègre, dont je ne me souviens pas du nom, et d’un autre Blanc, qui s’est mis à déverser dans la voiture une véritable logorrhée « antisémite », tellement outrancière et ponctuée de rodomontades mythomaniaques telles qu’il ne pouvait s’agir que d’un provocateur. Mon voisin de droite me semblait écouter sans bien déceler les mensonges. Mais lorsque nous fûmes arrivés devant le commissariat où le Fara était en garde-à-vue, l’un des Nègres, je ne peux préciser lequel, l’a prié de dégager. Il s’est tenu silencieux à distance.
Autant Kémi Séba m’avait chaleureusement serré la main lorsque nous nous sommes croisé, à son arrivée, autant ses camarades restaient à mon égard sur leur quant-à-soi. J’ai pensé qu’heureusement qu’ils ne m’avaient pas vu circuler au milieu du dispositif policier, avant leur arrivée, sinon c’est moi qu’ils auraient pris pour un provocateur ! De toute façon, leur prudente expectative me paraît normale. Ils ne se sont vraiment déridés à mon égard que lorsque, de retour avec eux sur le parking où j’avais laissé ma voiture, je leur ai expliqué pourquoi j’étais venu prendre contact. Je pensais avoir besoin d’eux, parce que les Noirs ont conservé une énergie que les Blancs ont perdue, et je voulais discuter de stratégie avec le Fara, car j’étais en désaccord sur beaucoup de points, dans ce que j’avais cru comprendre de la sienne. Je leur ai remis des documents pour qu’ils les lisent avant toute discussion.
Je crois être parti vers 10 heures, mais dans ces situations la notion de l’heure peut-être perturbée, et je me méfie du témoignage humain, donc de mon propre témoignage, car, n’en déplaise à la LICRA et à Vidal-Naquet, je suis un être humain.
J’ai eu la surprise d’entendre la nouvelle se l’arrestation de Kémi Séba sur la radio de ma voiture. Quand j’ai quitté les lieux, je pensais à la probabilité d’une garde-à-vue de Kémi prolongée tard dans la nuit, peut-être même jusqu’au lendemain matin. C’est avec une véritable stupéfaction que j’ai appris l’arrestation de Héry Sechat et Konga devant le commissariat. Nous attendions paisiblement la sortie du Fara, sans que rien n’indique la moindre trace d’agressivité de notre part, sinon l’importance disproportionnée du dispositif policier !
C’est avec stupeur que j’ai appris les inculpations, le procès et les condamnations totalement disproportionnées.Ce à quoi j’avais assisté, c’était à une sorte de ballet où chacun des protagonistes jouait son rôle. Avec sang-froid, de part et d’autre, même si la tension montait. À mon troisième contrôle d’identité sur le parking devant le MacDo, je commençais à en avoir marre… Mais puisque j’étais là, je savais ce que je risquais ! Quand le commissaire Degas a pris la mouche sous l’injure : « Vous me faites gerber ! » et a sifflé la fin de la récréation en disant « Vous me l’embarquer !», on restait dans le même registre. L’arrestation a été efficace, professionnelle, et Kemi s’est retrouvé proprement menotté sans violence superfétatoire.Ce sont le juge d’instruction qui a inculpé, d’une part, et les juges qui ont condamné à de la prison ferme, d’autre part, qui portent l’entière et très lourde responsabilité d’avoir mis de l’huile sur le feu de la guerre raciale. Quant au procureur, son inculture et son ignorance et sa naïveté sur le sujet du sionisme montre à quel bourrage de crâne il a été soumis. Ne s’est-il pas même avisé que le Nazisme n’était pas non plus sans rapport avec le « romantisme allemand ». Ils ont tous fait preuve d’un racisme abject. Mais ce qu’il faut que les Noirs comprennent maintenant, c’est que ce genre de décisions complètement injustes et quasi-délirantes, ont frappé naguère tout autant de prétendus « racistes d’extrême droite », tout blancs, tout « leucodermes » soient-ils ! Les Nègres n’ont pas le monopôle des contrôles d’identité abusifs !
Pour aller plus loin, il faudrait donc reprendre toute l’histoire de la « tribu Ka », de ses démêlés avec les médias, et les sionistes. Impossible maintenant ! Mais vous aurez compris que c’est une affaire qui ne fait que commencer, et la Vieille Taupe était là ! Or, cette affaire pose et contient l’étrange question de la nature étrange de l’étrange domination du sionisme.
Ils nous mènent à la catastrophe (shoah en hébreu) et à l’affrontement racia