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 Liban: Les hôpitaux bientôt obligés de fermer

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mihou
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mihou


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Localisation : Washington D.C.
Date d'inscription : 28/05/2005

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05082006
MessageLiban: Les hôpitaux bientôt obligés de fermer

Liban: Les hôpitaux bientôt obligés de fermer
( Samedi, 5 Août 2006 )

Les hôpitaux libanais manquent de médicaments et, alors que les coupures d'électricité se multiplient, ils manquent aussi de fioul pour alimenter les générateurs. Un établissement de Beyrouth n'acceptera plus que les urgences à compter de lundi 07 août tandis qu'un autre, à Saïda dans le Sud, craint de devoir fermer d'ici dix jours.
Les forces d'occupation ayant bombardé vendredi 4 août le dernier axe routier qui reliait le Liban au monde extérieur, la pénurie ne peut qu'empirer. Elle ne touche pas que le domaine médical: les Libanais commencent à manquer de lait, de riz et de sucre. Les supermarchés sont à cours de nourriture pour bébé, de couches et de boîtes de conserve. Batteries et bougies se font rares.
La pénurie est particulièrement alarmante dans les hôpitaux. Le Dr George Tomey, qui travaille à l'Université américaine de Beyrouth depuis 42 ans, affirme que le centre médical de la faculté n'a jamais connu pire situation, y compris pendant la guerre civile de 1975-1990.
"C'est très triste. Nous n'avons jamais été obligés de fermer l'hôpital, même durant les pires jours de la guerre civile", rappelle le président de l'université. Les stocks de médicaments et les réserves de fioul s'amenuisent et "nous avons atteint un niveau très critique".
"A partir de lundi 7 août, si la situation reste inchangée, nous allons fermer la majeure partie de l'hôpital et ne conserver que les blocs opératoires et les urgences. Seuls les patients dans un état critique seront admis", ajoute le Dr Tomey, président de l'Université américaine de Beyrouth.
A Saïda, ville portuaire du Sud-Liban, "c'est une véritable catastrophe", commente le Dr Ghassan Hammoud, qui dirige un hôpital de 320 lits. L'établissement, qui manque lui aussi de médicaments et de fioul, pourrait être contraint de fermer ses portes d'ici dix jours. "Je pense que la situation va beaucoup empirer", prédit-il.
"Nous rationnons les médicaments. Déjà nous annulons ou nous reportons les opérations qui ne sont pas urgentes", explique le Dr Hammoud. L'hôpital n'est alimenté en électricité que six heures par jour et ses réserves de fioul ne lui permettront de faire fonctionner les générateurs que pendant une semaine.
Le Dr Hammoud s'inquiète surtout pour les patients placés sous respiration artificielle ou qui doivent subir des dialyses régulières. Les appareils qui les maintiennent en vie ont besoin de courant. "Je ne sais pas ce qui arrivera à ces malades si nous devons fermer. Ils mourront".
L'hôpital de Saïda a reçu du matériel d'organisations telles que Médecins sans Frontières (MSF) mais ça ne suffit pas, selon le Dr Hammoud. Le Liban commence à manquer de médicaments essentiels, notamment contre l'hypertension et le diabète.
Le blocus naval imposé par les forces d'occupation empêche les pétroliers de ravitailler le pays, qui manque donc d'essence. Devant les stations-service, de longues files de voitures se forment. Le carburant est rationné: chaque automobiliste n'est autorisé à prendre qu'une dizaine de litres d'essence.
Le Dr Tomey explique que certains employés du centre médical ne peuvent venir travailler à l'Université américaine de Beyrouth, faute de carburant. D'autres se terrent chez eux, de peur de mourir dans les bombardements des forces d'occupation.

source : http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20060805.FAP3835.html?1646
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