The Times July 28, 2006
Israel backed by army of cyber-soldiers
From Yonit Farago in Jerusalem
WHILE Israel fights Hezbollah with tanks and aircraft, its supporters are campaigning on the internet.
Israel’s Government has thrown its weight behind efforts by supporters to counter what it believes to be negative bias and a
tide of pro-Arab propaganda. The Foreign Ministry has ordered trainee diplomats to track websites and chatrooms so that
networks of US and European groups with hundreds of thousands of Jewish activists can place supportive messages.
In the past week nearly 5,000 members of the World Union of Jewish Students (WUJS) have downloaded special
“megaphone” software that alerts them to anti-Israeli chatrooms or internet polls to enable them to post contrary viewpoints.
A student team in Jerusalem combs the web in a host of different languages to flag the sites so that those who have signed
up can influence an opinion survey or the course of a debate.
Jonny Cline, of the international student group, said that Jewish students and youth groups with their understanding of the
web environment were ideally placed to present another side to the debate.
“We’re saying to these people that if Israel is being bashed, don’t ignore it, change it,” Mr Cline said. “A poll like CNN’s
takes just a few seconds to vote in, but if thousands take part the outcome will be changed. What’s vital is that the
international face of the conflict is balanced.”
Doron Barkat, 29, in Jerusalem, spends long nights trawling the web to try to swing the debate Israel’s way. “When I see
internet polls for or against Israel I send out a mailing list to vote for Israel,” he said. “It can be that after 15 minutes there
will be 400 votes for Israel.
“It’s very satisfying. There are also forums where Lebanese and Israelis talk.”
Israel’s Foreign Ministry must avoid direct involvement with the campaign but is in contact with international Jewish and
evangelical Christian groups, distributing internet information packs.
Amir Gissin, the Israeli Foreign Ministry’s public relations director, said: “The internet’s become a leading tool for news,
shaping the world view of millions. Our problem is the foreign media shows Lebanese suffering, but not Israeli. We’re
bypassing that filter by distributing pictures showing how northern Israelis suffer from Katyusha rocket attacks.”
Click here for more on the blogs of war
=========================================================================================================
Un influent sénateur républicain réclame un cessez-le-feu immédiat au Liban
"Les Etats-Unis doivent rester engagés dans la défense d'Israël", a-t-il dit rappelant que les relations entre Washington et
Tel Aviv sont "spéciales et historiques". "Mais, a-t-il ajouté, cela ne doit pas être au dépens de nos relations avec les pays
arabes et musulmans". Ce serait "un faux choix irresponsable et dangereux".
Chuck Hagel, Sénateur républicain.
============================================================================================================
CANA : VOUS PAIEREZ POUR VOS CRIMES !
[Incapable de l'emporter sur le terrain, l'armée israélienne s'est encore
une fois vengée par la voie des airs, dimanche, en bombardant une maison
où plus d'une centaine de civils libanais espéraient avoir trouvé refuge,
dans la ville de Cana (à quelques kilomètres à l'est de Tyr).
Selon un bilan dressé dimanche midi par la Croix-Rouge libanaise, au moins 52 civils, dont 23 enfants, ont été tués par les
missiles « de haute précision » livrés par les Etats-Unis à leurs tueurs israéliens. Mais le bilan est malheureusement
provisoire : des dizaines de corps pourraient encore gire sous les décombres. A la différence des populations du nord
d’Israël, cibles potentielles des fusées tirées aveuglément par le Hezbollah, les populations civiles libanaises n’ont pas, elles,
la possibilité de fuir, car l’aviation israélienne leur a démontré, depuis plus de quinze jours, que pas un mètre carré de leur
pays n’était un lieu épargné par les bombes.
Le gouvernement français, qui a joué un rôle particulièrement ignoble dans la répartition des tâches avec ses alliés américain
et israélien depuis le 12 juillet, a vaguement élevé le ton, par la voix du Président de la République Jacques Chirac.
Le nouveau massacre commis dimanche à Cana n’est plus un acte « disproportionné » réalisé par un « Etat d’Israël qui a bien
le droit de se défendre contre le Hezbollah ». C’est devenu, dans la bouche du maître de l’Elysée, un acte « injustifiable ».
Mais cela fait des semaines qu’Israël pratique à grande échelle son terrorisme d’Etat contre le peuple libanais, et même
contre le Liban tout court, dont les infrastructures sont systématiquement détruites, avec catastrophe écologique majeure en
Méditerranée en prime, suite au bombardement des cuves de pétrole de la principale centrale électrique du pays, et leur
écoulement dans la mer.
Cela fait des années, des décennies, qu’Israël pratique son terrorisme d’Etat contre les populations palestiniennes, avec un
acharnement redoublé, depuis quinze jours, contre la bande de Gaza ainsi que la Cisjordanie.
Dans tout cela, le gouvernement français a laissé faire Israël, jusqu’à la nausée, quand il ne consacrait toute sa salive à
réclamer « la libération immédiate des otages », les trois soldats israéliens faits prisonniers à Gaza et au Liban, encore
captifs s’ils n’ont pas été tués par les bombes de leur propre armée.
Gêné par la présence au Sud-Liban d’observateurs des Nations-Unies, qui pourraient, on ne sait jamais, témoigner de ses
exactions, l’armée israélienne n’a eu de cesse de les attaquer, et d’en tuer ouvertement 4 jeudi dernier.
La France préside actuellement la plus haute instance des Nations-Unies, son Conseil de Sécurité. Pour autant, face à cet
affront majeur dont ont payé de leur vie les 4 observateurs de l’ONU (1 Canadien, 1 Autrichien, 1 Chinois, et 1 Finlandais), le
Conseil de Sécurité des Nations-Unies n’a même pas eu la décence de prononcer une condamnation, toute verbale s’entend,
de ce énième crime de guerre. C’est pourquoi, aux fins de hâter le départ des forces de l’ONU au Sud-Liban (dont la FINUL,
commandée par le général français Alain Pellegrini), Israël a recommencé ses bombardements samedi, blessant sérieusement
deux soldats indiens.
Et ce dimanche, ce n’est pas le sang des enfants de Cana qui inspire à notre gouvernement une médiocre hausse de ton, et la
demande d’un « cessez-le-feu immédiat ». Plus sûrement, la cause en est les difficultés au sein du couple
américano-israélien, les généraux israéliens n’ayant manifestement pas honoré la promesse faite à Washington : « On n’a pas
besoin de plus de dix jours pour faire le travail ».
Intervenant samedi soir à la télévision, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a livré sa propre analyse des divergences
internes au couple américano-israélien : « Face à la résistance de notre peuple, et aux pertes que son armée à subies, Israël
semble prêt à un cessez-le-feu, mais pour le moment, ce sont les Etats-Unis qui le poussent à continuer », a dit le chef du «
Parti de Dieu », dont des membres sont ministres du gouvernement libanais. Le correspondant à Washington D.C. du journal
Haaretz, Shmuel Rosner, a proposé rigoureusement la même lecture des événements, ajoutant qu’en coulisses, Bush tenait
désormais le langage suivant aux dirigeants israéliens : « Chose promise, chose due, nous voulons notre nouveau
Proche-Orient » !
Nasrallah a depuis le début de la guerre proposé un compromis en termes clairs (cessez-le-feu et échange de prisonniers,
restitution au Liban des 45 km2 du secteur dit des « Fermes de Chabaa » occupé par Israël), tout en affirmant parallèlement
que la force militaire du Hezbollah (tant pour le combat d’infanterie au sud-Liban que pour les envois de missiles sol-sol)
avait encore des réserves, et il a prévenu qu’il avait le moyen d’envoyer des engins jusqu’au « centre d’Israël » (en clair, la
région de la métropole de Tel-Aviv).
Rappelons enfin que le choix par Israël de la ville de Cana, pour réaliser un massacre particulièrement spectaculaire, se veut
terroriste, jusque dans les symboles : c’est en effet également à Cana qu’Israël avait frappé le plus fort, pendant sa
campagne de terreur « Raisins de la Colère », en 1996, lorsque « Tsahal » y avait tué plus de 100 civils libanais réfugiés
dans un poste de l’ONU.]
Par CAPJPO-EuroPalestine
le 30 juillet 2006