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 Brève biographie de Hugo Chavez

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30042006
MessageBrève biographie de Hugo Chavez

Biographie de Hugo Chavez
Ahora.cu / 29-04-2006

Fils de Hugo de los Reyes Chávez et d'Elena Frías de Chávez, tous deux enseignants, il a quatre enfants (Rosa Virginia, María Gabriela, Hugo Rafael et Rosinés). Il a été marié deux fois et est actuellement séparé de sa seconde épouse.

Dans sa jeunesse, ses parents décident de l'envoyer à l'Académie militaire du Venezuela qu'il quitte avec le diplôme de Sciences et Arts militaires. Il étudie également la science politique à l'université Simón Bolívar de Caracas en 1989-1990, et obtient sa maîtrise.

Le 24 juillet 1983, la journée du 200e anniversaire de naissance du Libertador (Libérateur) du Venezuela et des autres pays sud-américains, Simón Bolívar, Chávez crée, au sein de l'armée, le Movimiento Bolivariano Revolucionario 200 (Mouvement révolutionnaire bolivarien 200, MBR-200) d'orientation socialiste.

1992 : Les coups d'État manqués

Le 4 février 1992, le MBR-200, avec à sa tête Hugo Chávez, tente un coup d'État contre le président Carlos Andres Perez. Le putsch prend pour nom " Opération Ezequiel Zamora ". Cette tentative échoue, et Chávez est emprisonné pendant deux ans, épreuve à laquelle il se réfèrera en évoquant " la prison de la dignité ". Lors de son séjour carcéral, il enregistre une vidéocassette dans laquelle il appelle à l'insurrection. Elle est diffusée vers 4 heures du matin dans la nuit du 26 au 27 novembre 1992, lors d'un deuxième coup d'État préparé par le MBR-200. La deuxième tentative avorte également, après que les membres du MBR-200 ont tout de même pris le contrôle du pays pendant quelques minutes.

En 1994, Rafael Caldera, est élu pour la deuxième fois au Venezuela. Réalisant une de ses promesses politiques faites avant d'être élu, il ordonne la libération de Chávez.

La présidence de Hugo Chávez

1998 : première élection à la tête du Venezuela
Une fois libéré, Chávez crée un parti politique nommé " Movimiento Quinta República, MVR " (Mouvement pour la Cinquième République), une version civile du MBR-200. C'est à la tête de ce parti qu'il remporte le pouvoir, quatre ans plus tard. En 1998, année de deux élections (législatives et présidentielles), sa cote dans les sondages augmente progressivement (30% en mai, 39% en août). Le slogan de la campagne électorale de Chávez le proclame " fléau de l'oligarchie et héros des pauvres ". La coalition de partis de gauche, rassemblée autour du MVR, remporte 34% des sièges du Congrès national lors des élections législatives du 8 novembre 1998. Les deux partis Action Démocratique et Copei qui s'étaient jusqu'alors partagé le pouvoir n'obtiennent ensemble que 9 % des voix. Chávez sort ensuite victorieux des élections présidentielles de 1998 avec 56 % des voix, la plus grande majorité aux élections présidentielles depuis 40 ans au Venezuela.

Le 2 février 1999, Chávez prête serment sur une constitution qu'il qualifie de moribonde, et promet un référendum afin de former une nouvelle Assemblée constituante. Il annule également le défilé militaire qui accompagne habituellement cette cérémonie, voulant ainsi illustrer la soumission de l'armée aux autorités civiles. Il est par contre remis au 4 février, date anniversaire de sa première tentative de coup d'État.


Hugo Chavez à Porto Alegre, le 26 janvier 2003.

Le 25 avril de la même année, 80 % des participants au référendum acceptent la formation d'une nouvelle Assemblée constituante, assortie d'une promesse d'élection générale, comprenant le poste de président, pour l'année 2000. Le faible taux de participation (40 % des inscrits) illustre le peu d'intérêt de la population pour ce débat constitutionnel.

Le 7 août 1999, la nouvelle Assemblée constituante voit le jour. Elle a alors pour mandat de préparer une nouvelle constitution, afin de remplacer celle de 1961. Les 131 membres de l'Assemblée, la plupart sans aucune expérience politique, n'ont que trois mois pour la rédiger, ce qui est peu compte tenu l'ampleur de la tâche. Pour la deuxième fois en un an, les Vénézuéliens ont à voter lors d'un référendum, cette fois pour l'adoption de cette nouvelle constitution.

Les principaux changements de la Constitution bolivarienne du Venezuela par rapport à l'ancienne constitution sont :
" Changement de nom du pays en " République bolivarienne du Venezuela ".
" Abolition du Sénat, passant ainsi à un système monocaméral ;
" Le mandat du président passe de 5 ans à 6 ans ;
" Le président peut être réélu immédiatement à la fin de son mandat, une fois uniquement. La constitution antérieure permettait la réélection du président, mais seulement après une période d'au moins 10 ans.
" Mise en vigueur du " Référendum révocatoire" qui permet au peuple de destituer n'importe quel gouvernant, fonctionnaire ou administrateur public, y compris le président ;
Le référendum du 15 décembre 1999 entérine la nouvelle constitution, le oui l'emportant avec 71,4 % des voix. 55 % de la population en droit de voter s'est présentée aux urnes.

2000 : réélection


Hugo Chávez et Néstor Kirchner en juillet 2004.

Les élections générales promises par Chávez ont lieu le 30 juillet 2000. Chávez est réélu président avec 59,5% des voix. Le MVR remporte 76 des 165 sièges de l'Assemblée nationale, ainsi que les gouvernements de 12 des 23 États fédérés du pays.

Dans les États de Merida et de Trujillo, l'armée doit intervenir, les gouverneurs sortants, soutenus par des manifestants, refusant d'accepter leurs défaites.
Le 10 août 2000, dans le cadre d'une tournée de l'Opep (pays producteurs de pétrole), Chávez se rend en Irak pour une visite officielle. Il est le premier chef d'État à se rendre en Irak depuis la guerre du Golfe en 1990.

La polarisation du peuple vénézuélien

À la suite des attentats du 11 septembre 2001, les cours du pétrole brut s'effondrent. Cela provoque une crise économique au Venezuela, troisième exportateur mondial de pétrole. Le gouvernement, faute de moyens financiers, est aux prises avec des troubles sociaux. Une partie de la population accuse les réformes d'être à l'origine de la crise du pays.

Le 10 décembre 2001, le patronat et les syndicats vénézuéliens appellent à une grève générale pour protester contre les mesures économiques d'Hugo Chávez. Cette grève paralyse le pays pendant plus de 12 heures. Des milliers de partisans du gouvernement se réunissent à Caracas, afin de soutenir le président, et écoutent un discours de Chávez vantant les mérites de ses mesures.

Cette grève et cette manifestation en faveur du gouvernement illustrent la polarisation du peuple vénézuélien.

D'un côté, la partie de la population avantagée par l'ancien système économique, notamment les personnes liées à l'industrie pétrolière, accusées, en premier lieu par Chávez, d'être corrompues. Ils jouissent de l'appui du patronat et des médias locaux, et sont très bien organisés.

De l'autre côté, la majorité de la population, qui vit sous le seuil de pauvreté (80 % des Vénézuéliens), au profit de laquelle sont destinées les réformes du nouveau gouvernement. C'est cette majorité qui a porté Hugo Chávez, à la présidence et qui continue à le soutenir.

Durant le mois de février 2002, trois officiers, le contre-amiral Carlos Molina Tamayo, le colonel Pedro Soto et le capitaine Pedro Flores, demandent tour à tour la démission du président et appellent la population au soulèvement. Hugo Chávez réplique dans un discours à la nation que " le Venezuela est engagé dans une lutte entre la vie et la mort, entre le passé et le futur ". Aucune mesure de sanction ne fut prise contre ces officiers, Chávez prônant une " absolue liberté d'expression ".
Le dimanche 7 avril, Chávez met à la porte sept dirigeants de la Compagnie nationale des pétroles du Venezuela (PDVSA), et en force douze autres à prendre leur retraite. Mécontents, les cadres de la compagnie protestèrent, ce qui incita la principale centrale syndicale ouvrière du pays, la Confederacion de Trabajadores de Venezuela (Confédération des travailleurs du Venezuela, CTV), dans une décision soutenue par le patronat, à appeler la population à une grève générale de 24 heures.
La CTV est majoritairement composée des membres des deux partis ayant formé le précédent gouvernement, l'Accion Democrática (AD) et le Partido Social Cristiano de Venezuela (COPEI). Quant au secteur pétrolier, responsable de 80 % des exportations du pays mais n'employant que 2 % de la main d'œuvre, il bénéficie d'un poids disproportionné lors des grèves.

2002 : le coup d'État de Carmona
Le 12 avril 2002, un coup d'Etat planifié par l'ambassade des Etats-Unis à Caracas est organisé contre Hugo Chávez. Il est préparé par les propriétaires des chaînes privées et les cadres de la compagnie pétrolière du Venezuela, ainsi que par des dirigeants militaires. Ils demandent à Hugo Chávez de démissionner, mais il refuse. Hugo Chávez est arrêté et un nouveau gouvernement autoproclamé est mis en place. Pedro Carmona, président de la chambre de commerce du Venezuela, en prend la tête.

Il a été reçu, quelques temps auparavant, à la Maison Blanche et par le Premier ministre espagnol, José Maria Aznar. Quelques États, notamment les États-Unis et l'Espagne, reconnaissent le nouveau régime, en poussant leur ambassadeur respectif à se rendre auprès de Pedro Carmona.

Le lendemain, malgré un 'black out' médiatique établi par les putchistes en place, a lieu une manifestation massive de la population de Caracas, Carmona est renversé, et le vice-président Diosdado Cabello assume l'intérim de la présidence, jusqu'à ce qu'Hugo Chávez soit localisé, puis libéré.
Pendant ce bref pouvoir, Carmona a :
" dissous l'Assemblée nationale et promis des élections législatives pour décembre 2002 ;
" promis des élections présidentielles dans l'année ;
" déclaré l'annulation de la constitution de 1999 introduite par Chávez ;
" promis un retour au système parlementaire bicaméral ;
" annulé 49 lois qui donnaient au gouvernement un plus grand contrôle sur l'économie ;
" rétabli le général en retraite Guaicaipuro Lameda comme président de la compagnie Petróleos de Venezuela ;
" renvoyé les juges de la Cour suprême.
Ces événements sont filmés par des journalistes d'une chaîne irlandaise Radio Telifís Éireann, qui étaient sur place pour tourner un reportage sur le programme d'Hugo Chávez. Ils en ont tiré un documentaire, Chavez, le film, qui retrace cet événement.
Le 18 décembre 2005, le président colombien Alvaro Uribe dénonce le "complot" organisé par d'anciens militaires vénézuéliens contre Hugo Chavez. Ils se seraient réunis à Bogota dans le bâtiment de la force publique colombienne, avec des militaires colombiens.

2003 : raid sur la télévision communautaire
Le 10 juillet 2003, le maire de Caracas Alfredo Peña, un des responsables du coup d'État d'avril 2002 et propriétaire du journal à grand tirage El Nacional, mène un raid avec l'aide de la police métropolitaine de Caracas et ferme le local de transmission de la télévision communautaire Catia TV, chaîne créée par les habitants pauvres de l'est de Caracas.
Les motifs de cette action ne sont pas concordants. Il est question d'une incompatibilité entre l'activité de la chaîne et celle de l'hôpital qui l'héberge. L'adjoint à la mairie Pedro Aristimuño déclare quant à lui qu'il s'agissait de protéger le matériel qui était laissé à l'abandon. La branche de Reporters sans frontières du Venezuela soutient que le 22 juillet, Catia TV a pu de nouveau transmettre des programmes, ce que réfutent les pro-Chavez, qui accusent Reporters sans frontières de défendre des positions conformes à celles de Washington.


2004 : référendum de mi-mandat
Hugo Chávez a mis en place, dans la nouvelle constitution, la possibilité pour le peuple de décider de la révocation du président vénézuélien, une fois la moitié de son mandat effectué. L'opposition a réuni le nombre de signatures nécessaires pour entamer la procédure de révocation à mi-mandat. Mais ces signatures ont été refusées par le Conseil National Électoral (CNE), car elles auraient été réalisées avant la fin de la période de mi-mandat. L'opposition a donc recommencé à réunir à nouveau le nombre suffisant de signatures, pour permettre l'organisation du référendum révocatoire. Les noms de certains signataires appartenaient à des morts. Le gouvernement a tout de même décidé d'accepter les voix de l'opposition, et mis en place pour le 15 août 2004 le référendum révocatoire.


" 15 août 2004 : référendum révocatoire


Tous les sondages donnent Chávez gagnant avec 60 % des intentions de vote. Il est à noter que ce type de referendum n'existe que dans trois pays. Chavez affirme qu'en cas de victoire, il se représentera aux élections présidentielles qui suivront.
Carlos Andres Perez, chef de l'opposition et ancien président déchu pour corruption, déclare : " Contre Chávez il faut utiliser la violence (…), une dictature devrait être instaurée ensuite. " Chavez déclare pour sa part que les chefs de l'opposition sont pires qu'Hitler.


Le référendum révocatoire est mis en place pour le 15 août 2004. Pour en garantir la régularité, il est surveillé par la Fondation Carter et par l'Organisation des États Américains (OEA). Des machines à voter fournies par la société italienne Smartmatic sont utilisées lors du scrutin. Plus tard, les autorités décident d'utiliser des machines, fournies par la société Choicepoint, qui utilisent les empreintes digitales pour confirmer la régularité des votes.
Ces machines ont tendance à se bloquer. Certaines personnes attendent jusqu'à 12 heures avant de pouvoir voter. La durée d'ouverture des bureaux de votes est prolongée deux fois afin de s'assurer que tout le monde puisse voter.


Le soir, les résultats préliminaires indiquent que plus de 58 % des votants se prononcent contre la destitution de Chávez. Ce chiffre est confirmé par la fondation Carter et l'OEA, mais les opposants affirment que le résultat est entâché de fraudes.

Dans les jours qui suivent, la majorité de l'opposition s'accorde à reconnaître Chávez gagnant, seul le parti de Mendoza refuse d'admettre la victoire du No.
Le résultat final promulgué le 23 août 2004 du CNE [2] donne les chiffres suivants :
Vote votants pourcentage
NO (non) 5619954 58,91 %
SI (oui) 3872951 40,60 %
NUL 47064 0,49 %

Malgré ces résultats, qui sont finalement acceptés par une majorité d'acteurs politiques, un grand nombre de Vénézuéliens ne fait pas confiance au CNE (Consejo Nacional Electoral), à qui il est reproché d'être un organe partial à la solde du président Chavez.


Selon l'opposition vénézuélienne, le processus de récolte des signatures a été sans cesse entravé par le CNE, qui a modifié au fur et à mesure les règlements, apparemment pour pouvoir invalider le plus grand nombre de signatures. La liste des signataires aurait ensuite été mise sur Internet par le député chaviste Luis Tascon, et aurait servi de base de données pour licencier de manière abusive les employés du secteur public ayant signé en faveur du référendum. De la même manière, toute personne ayant signé se serait vu systématiquement fermer la porte au moment de postuler à un emploi dans le secteur public. Toujours selon l'opposition, l'instauration rapide et sans transparence d'un système de vote électronique, sans appel d'offre, et attribué à l'entreprise Smartmatic, dont les véritables propriétaires ne seraient pas identifiables et qui se cacherait derrière une nébuleuse de sociétés écrans, reemettrait en cause l'intégrité du système électoral vénézuélien.

(Source: Wikipédia)

http://www.ahora.cu/francais/SECTIONS/national/2006/Abril/29-04-2006a.htm
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