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 les dérives eugénistes par Aziz Salmone Fall 11

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mihou
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mihou


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21032006
Messageles dérives eugénistes par Aziz Salmone Fall 11

C'est donc bien à partir du site de El-Amrah vers le Nagada que débute l'Égypte prédynastique et que se forgent l'infrastructure et la superstructure du phare des civilisations, à l'instar des premières pyramides et de ses pharaons.

Momie et statues de Toutankhamon

L'Égypte pharaonique est la source des civilisations comme l'ont reconnu une pléiade de Grecs qu'il faut opposer aux théories sciemment amnésiques qui s'évertuaient à faire des Égyptiens des blancs. De Hérodote à Volney, les anciens et les classiques conséquents qui ont évoqué l'Égypte ont qualifié les premiers Égyptiens de noirs. Les premiers leucodermes indo-européens n'apparaissent-ils pas sur les murales égyptiennes comme des captifs de guerres des indigènes noirs ? Dans aucun des espaces eurasiens il n'a existé de civilisation contemporaine du début de l'Égypte ni susceptible de lui être antérieur ou l'ayant l'influencé. Ces peuples ont été attirés par la magnificence de l'Égypte pharaonique et s'y sont rendus et s'y sont métissés. En dehors de cela, il n'existe qu'une lutte idéologique pour s'approprier l'exceptionnel de cette civilisation. Ce que tant de nations et de cultures continuent d'ailleurs de faire. Mais seule l'Afrique aujourd'hui peut exhiber une continuité historique en amont et en aval de l'Égypte pharaonique.



Comme on ne peut nier l'évidence géographique, on ne peut ne pas reconnaître l'existence d'Africains aux traits dits fins et sans prognathisme comme les Bishari, les Somalis, les Mututsi, les Tigréens, qui fils authentiques de l'Afrique, avant les incursions arabes ou asiatiques sont tout aussi africains que les enfants du Nil.

La langue pharaonique démontre comment les égyptiens se qualifiaient eux mêmes. Kmt ou le pays des noirs est le nom dont l'Égypte ancienne se paraît. Même si l'hypothèse que privilégient certains auteurs, à savoir le pays noir comme référence à la couleur de la terre de la vallée, pourrait s'avérer crédible, un simple bon sens interdit les acrobaties visant à vouloir appliquer la même règle en ce qui concerne les humains et les Dieux. Car comment expliquer s'étonne Diop que la plupart de la hiérarchie de la cosmogonie égyptienne utilisait ce qualificatif Kmj ou le grand noir pour Osiris; Set Kemet la femme noire pour Isis; Kem sit lou la Noire pour la prêtresse d'Athor; ou Km qui qualifiait aussi Apis, Min, Mot. De plus observons que l'égyptien est davantage représenté sous des traits négroïdes. Qu'y a t-il de plus nègre que Sphinx, portrait probable de Kephren le pharaon noir dont le nez est encore captif à Londres. Il n'y a qu'à voir les lithographies, les ouvrages d'architectures, les fresques, des antiques égyptiens et de la représentation qu'ils se faisaient de leurs voisins asiatiques ou indo-européens, pour se convaincre que leurs artistes n'ont fait que restituer le profil d'authentiques africains aux ancêtres des actuels Bishari, et des coptes aux relents de physionomies nègres. Ce n'est que bien après que l'essentiel de la civilisation égyptienne ait été édifiée, ne serait ce que les quatre premières dynasties, que les mélanges avec les différents peuples d'Asie et du Sahara commencèrent.

L'équipe de Sakuji Yoshimura de l'université de Waseda de Tokyo a exhumé en Janvier 2005 cette momie de 3500 ans en parfait état d'un fonctionnaire à Dachour. La qualité de cette momie, et la noirceur de son masque pourrait donc bien se prêter à une analyse dermique. On pourrait l'appliquer pour faire taire les éminents egyptologues qui argue de la rousseur du pharaon noir. Coloration récente de Ramsès, due en fait à l'irradiation qu'il a subi pour tuer les champignons qui le rongeaient.



Cheikh Anta Diop au niveau de l'anthropologie physique s'est évertué en vain[98] à obtenir quelques mm2 d'une des grandes momies africaines, afin de les soumettre à un test divulguant la mélanine. L'italien Rabino Massa sans révéler la teneur en mélanine a cependant procédé à l'étude d'égyptiens prédynastiques. Il note que "l'analyse histologique du tissu épithélial a permis de mettre en évidence la stratification typique de l'épiderme et de relever la présence de granules de mélanine dans le cytoplasme de la couche basale.[99].

Les disciples de Diop au sein de Ankh signalent que dans

«A molecular approach to the study of Egyptian History", de Svante Pääbo et Anna Di Rienzo de l'Université de Berkeley ouvrent des pistes prometteuses pour décrypter l'origine des anciens égyptiens. Eric Crubézy, professeur d'anthropologie à l'Université Paul Sabatier à Toulouse, signale dans un article intitulé "Les surprises de l'ADN ancien - Une technique miracle à manier avec précaution", l'analyse de l'ADN de deux corps inhumés dans la nécropole d'Adaïma, en Egypte, 3700 ans avant J.-C. :"Celui-ci [l'ADN] les apparente aussi à des populations d'origine subsaharienne, ce que confortent des éléments morphologiques et épidémiologiques concernant l'ensemble de la population"»[100]



D'autres éléments confirment l'africanité nègre de l'Égypte pharaonique selon Diop. Il s'agit de la parenté génétique des langues africaines avec l'égyptien que l'on ne peut désormais se borner de qualifier de langue chamito-sémitique. C'est son mérite d'avoir dégagé des bases linguistiques communes, où le hasard et l'acculturation ne pourraient expliquer autant de similitudes au niveau de la phonétique, de la sémantique, de la morphologie. Ses développements permettront à Obenga de qualifier de "nègro-égyptien" cette langue archaïque commune. A l'instar de sa magistrale présentation lors de notre conférence conjointe de Montréal, commémorant le 10 ème anniversaire de la mort de Diop, il dresse une typologie des trois grandes familles [101] linguistiques africaines soit le nègro-égyptien, le berbère et le Khoisan. L'égyptien s'enracine dans le nubien, puisque le démotique qualifié de "synchronie' de l'ancien égyptien reprend plusieurs caractères de l'écriture méroïtique nubienne.



«Ainsi, la civilisation, pharaonique appartient en totalité au monde culturel négro-africain. L'Egypte pharaonique n'était pas sémitique encore moins indo-européenne dans son écriture, dans sa culture et dans sa manière de penser : elle était africaine, comme la Nubie, l'Abyssinie, Zimbabwe, Ghana, Benin (Yoruba), bref comme toutes les autres civilisations bâties autrefois sur le continent africain par des Noirs africains»[102]


Les sceptiques pourront consulter le chapitre consacré au Soudan méroitique et à l'Égypte dans Nations nègres et culture.

Les développements sur la parenté avec le wolof à l'instar de la conjugaison du morphème Kef (empoigner, saisir sa proie) ou du tableau suivant atteste de l'opérationnalité de la méthode diachronique de Diop. Et même sans l'appliquer, j'ai retrouvé des dizaines de surprenantes similitudes avec les mêmes sens entre l'égyptien antique et le parler contemporain wolof (ser le grand, mais aussi celui qui est clairvoyant pour serin qui désigne le chef religieux; ren le nom, patronyme ren u maam le nom des ancêtres; oup ouvrir oubi ; maat équilibré, égal mat ; maâ offrir may; Âa grand Yaa; Haty le chef haté (le chef qui départage); hem le serviteur jam ; bin le mal bon; renpet neferet -bonne année pour ren ne refet; akhet l'inondation de la saison des pluies et nawet; ta la terre et ta rel mettre à terre; sekhet le champ, la poussée de la plante et sekh; per maison ker; hapy la crue et la saturation sapy; ren dem couper tailler rendi égorger; kherouy les testicules khouryi ; hounet jeune fille et/ ou pupille de l'oeil qui donne khouli bet- expression de la belle jeune fille à qui la dévisage; Âqa, exact, précis Ahqan; kherd enfant khalé; nehep copuler niehp; sebet dévoiler les dents en riant et seben; Âq ib pour l'amitié-celui qui pénètre dans le coeur- xarit Âq; iour enceinte et jiour donner naissance; sa le fils et sat la fille et sat le petit fils ou fille..)

Dans cette optique les développements entre autres de Obenga sur les systèmes graphiques, les éléments de méthodologies et les parallèles avec le Pulaar de Aboubacry Lam ainsi que l'étude de Gilbert Ngom établissant la parenté génétique avec le Duala du Cameroun sont des plus encourageants.[103]

Tous ces éléments illustrent qu'une telle ressemblance avec les langues africaines ne peut être fortuite comme le martèle Obenga :



«En revanche, nous avons pu reconstruire le négro-égyptien, (voir Tableau çi-dessous) soit la langue primitive commune aux langues historiquement attestées que sont les langues égyptienne, couchitique, tchadique, nilo-saharienne, nigéro-kordofanienne, toutes langues anciennes et modernes, parlées par les peuples noirs d'Afrique, depuis la vieille Égypte pharaonique, et toutes unies génétiquement lorsqu'on les compare de façon serrée et adéquate sous tous les angles, phonétique, phonologique, morphologique, grammatical, lexicologique»[104]

scribe

John Coleman Darnell, un égyptologue de Yale, et son épouse Deborah ont découvert ce qui semble être le plus vieil alphabet connu sur une façade de calcaire à des inscriptions sur des falaises de calcaire, à Ouadi El hol l'ouest de Louxor.[105] Son déchiffrage révélera probablement l'explication du pourquoi il ne s'est pas imposé.



Si l'écriture et les papyrus restent l'une des grandes empreintes d'une civilisation des plus évoluée, leur contenu témoigne de la vocation universelle de l'Égypte.



Ainsi du ressort des sciences exactes, différents problèmes sur les papyrus Rhind, Kahoun, de Moscou, Ebers, Smith prouvent le caractère hautement avancé de la science égyptienne et nous donne une idée de l'impact qu'elles auront sur le futur monde moderne.







C'est le cas de l'épitaphe qu'Archimède s'était lui même choisi et qui figure comme problème no 10 dans le papyrus de Moscou S= 2π R2, comme calcul de la surface d'une demi-sphère.

Ce problème a été découvert plus de 1500 ans avant Archimède. Ce dernier, comme nombre de ses semblables, s'est instruit en Égypte. Il est de notoriété que l'on doit aux égyptiens d'avoir découvert tant de choses que nous utilisons comme issues de l'univers hellène. La géométrie égyptienne est aussi rigoureusement exacte nous révèle l'ouvrage de Obenga.[106]. Des théorisations qui mirent par exemple en pratique le levier qui servit à bâtir les colossales pyramides. Contentons nous de résumer Diop qui détaille l'ampleur des emprunts[107]. Il y eut ainsi des calculs comme la surface du cercle, du triangle; le volume du tronc de la pyramide, le prétendu théorème de Pythagore dont les égyptiens n'ignoraient pas les tenants et les implications; les premiers rudiments de la trigonométrie avec sinus, cosinus, tangente et cotangente, des séries mathématiques, l'algèbre qu'ils nommaient Aha, sans parler des équations du premier et du second degré. Des calculs qui avaient leur application dans le mythe comme les fractions avec l'œil d'Horus déchiqueté ou dans la vie quotidienne pour la construction des monuments, l'arpentage, l'irrigation des champs, l'impôt...



De même, la chronologie de leur calendrier de 1461 ans soit l'écart temporel entre les 2 levers héliaques (le cours de l'étoile Sirius influencée par sa consœur qui évolue en dehors de notre système. L'héritage unique de cette évolution de Sirius A, ( la plus brillante étoile de l'hémisphère nord et Sirius B indécelable à l'œil nu, d'apparente magnitude de 8.7) survit encore au sein du peuple Dogon. Le calendrier fondé sur Sirius reste des plus valables de nos jours (365 et 365 jours un quart).

«Les Dogons prétendent, en premier lieu, connaître depuis longtemps deux étoiles compagnes de Sirius qui est l'étoile la plus brillante du ciel…»... Mais à l'œil nu, on ne peut apercevoir qu'une seule étoile et ce n'est qu'en 1862 que, l'astronome américain Alvan CLARKE découvrit, grâce à un télescope puissant, la deuxième étoile qui fut nommée alors: Sirius B . Cependant les Dogons eux affirment qu'il existe une troisième étoile, que nous pourrions nommer Sirius C, et ils nous disent surtout que leurs ancêtres seraient justement venus, il y a des millénaires, d'une planète en orbite autour de cette troisième étoile que nous ne connaissons pas encore.


Ils affirment que Sirius possède d'abord un compagnon plus petit et surtout plus lourd qu'ils nomment PO Tolo ou Po-Digitaria du nom d'une graine de céréale, africaine très petite et très lourde qu'ils utilisent régulièrement. ««Les derniers travaux menés par les astronomes jean-Louis Duvent et Daniel Benest de l'observatoire de Nice qui utilisèrent des simulations numériques d'ordinateurs, semblent renforcer l'hypothèse de l'existence du 3ème corps d'une masse très faible, de 0,5 fois au plus la masse solaire et de magnètude apparente de 5 à 10 fois plus faible que Sirius A.

Mais surtout les Dogons savent que Sirus B (Po-tolo) boucle son orbite elliptique autour de Sirius A en 50 ans et c'est pour cela que ces Dogons célèbrent tous les cinquante ans, la " fête de Sigui " dont les cérémonies visent à régénérer le Monde, mais aussi pour que les récoltes des Dogons soient bonnes.
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