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 Permis de recolonisation

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AuteurMessage
Delugio
Membre confirmé
Delugio


Nombre de messages : 107
Date d'inscription : 29/05/2005

Permis de recolonisation Empty
15022006
MessagePermis de recolonisation

«objectif - : isoler Gbagbo»

Fraternité Matin - 2/14/2006 7:21:45 PM — http://news.abidjan.net/h/176202.html :

«ANNAN, CHIRAC, SCHORI, GTI
L’élection présidentielle du 31 octobre prochain risque de connaître le même sort que celle de 2005, au point que la gestion du pouvoir d’État est au centre des discussions au haut niveau.
Plus personne ne se fait d’illusions. Alors que le Premier ministre s’est dit “déterminé à organiser toutes les élections” dans les délais escomptés, la présidentielle n’aura pas lieu le 31 octobre prochain. Huit mois avant la date butoir, c’est le statu quo ante: le désarmement et encore moins la réunification du pays ne figurent pas encore sur le calepin du gouvernement de réconciliation nationale. L’équipe de Charles Konan Banny vient de tenir, à Yamoussoukro, un séminaire sans comité scientifique qui, en lieu et place d’un chronogramme clair et précis de retour de la paix en Côte d’Ivoire, s’est contenté de généralités pour faire diversion, au point que le Président gabonais prédit “l’échec” du Premier ministre.
De ce fait, le “plan B” français est en train de se mettre en route: une vraie période de transition avec un exécutif intérimaire qui mettrait, à l’écart, Laurent Gbagbo. C’est ce ballon d’essai que le Chef de l’Etat gabonais a lancé à Paris à l’issue de sa visite officielle. “Je ne crois pas qu’on pourra aller à des élections en Côte d’Ivoire dans les délais prévus. Il faut retourner à la case départ”, a soutenu, le 12 février, Omar Bongo Ondimba dans une interview au quotidien français Le Monde.
Cette proposition est une autre version de celle de Me Abdoulaye Wade. Le Président sénégalais avait annoncé, le 22 novembre 2004, dans un entretien au Financial Times (journal anglais), le report de la présidentielle et la mise sur pied d’un “gouvernement de technocrates” pour gérer le pays pendant trois à cinq ans. “Mon avis est que la classe politique ivoirienne a échoué”, déclarait-il. Il a eu raison sur presque toute la ligne: le scrutin présidentiel du 30 octobre 2005 a été reporté sine die; Charles Konan Banny, gouverneur de la BCEAO, a été désigné pour constituer une équipe dit de “technocrates”.
Sous la houlette de la France, la communauté internationale s’apprête à franchir une autre étape, celle de la récusation pure et simple du Président Laurent Gbagbo. L’Hexagone et tous ses relais, dont le Chef de l’Etat gabonais, mènent activement campagne pour accréditer l’idée que Laurent Gbagbo doit sa légitimité, non pas à la Constitution ivoirienne, mais à la Résolution 1633 (2005) du Conseil de sécurité de l’ONU, c’est-à-dire donc à la communauté internationale. “La Résolution 1633 est la source de la légitimité de la communauté internationale et donc du processus de paix”, a défendu Louis-Michel, Commissaire européen. C’est pourquoi Omar Bongo Ondimba confie le sort de la Côte d’Ivoire “aux pays d’Afrique occidentale qui, avec l’ONU, ont préconisé la prolongation du mandat du Président Gbagbo” en leur suggérant un triumvirat pour diriger le pays: Gbagbo, Bédié et Ouattara.
C’est une grande première dans l’histoire des Nations unies. Car, alors que tous les textes sur la Côte d’Ivoire affirment la souveraineté nationale, des actes sont entrepris pour démanteler l’Etat républicain. Le Groupe de travail international (GTI, créé par ladite Résolution) a ainsi lancé une OPA sur la Côte d’Ivoire, et se révèle un instrument de vassalisation du pays. En trois réunions, il s’est engagé dans la voie de la décapitation des institutions républicaines. Il a donné des “pouvoirs propres”, en fait des “pouvoirs exécutifs” au Premier ministre qui devient une sorte d’institution tout comme le Président de la République; il a ignoré l’arrêt de la Cour suprême qui a invalidé l’élection du bureau de la Commission électorale indépendante (CEI) et, malgré l’avis favorable du Conseil constitutionnel, il a demandé la dissolution de l’Assemblée nationale.
Selon des sources diplomatiques, la Primature n’a pas été étrangère aux manœuvres pour obtenir la fin du mandat des députés. Le Premier ministre est soupçonné de vouloir faire d’une pierre deux coups: d’une part, échapper à ce contre-pouvoir qu’il redoute d’affronter, pour pouvoir exercer le pouvoir normatif et faire passer, comme lettre à la poste, la loi des finances; d’autre part, se mettre en embuscade pour ravir les rênes du pouvoir au Chef de l’Etat qui est dans le collimateur de la France. Tout est mis en œuvre pour fragiliser l’Etat et mettre la République sous une administration onusienne gérée par un Ivoirien. C’est ce que Pierre Schori, représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, a appelé la mise “sous loupe” du pays.
C’est, en fait, un déni de justice internationale. La Charte des Nations unies en vertu de laquelle le Conseil de sécurité agit, n’autorise pas le GTI, qui outrepasse ses mandats, à dicter ses volontés à nos autorités. Le point 7 de l’article 2 de cette Charte est ainsi libellé: “Aucune disposition de la présente Charte n’autorise les Nations unies à intervenir dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d’un Etat, ni n’oblige les membres à soumettre des affaires de ce genre à une procédure de règlement aux termes de la présente Charte. Toutefois, ce principe ne porte en rien atteinte à l’application des mesures de coercition prévues au chapitre VII.”
En relation avec ce texte, la Résolution 1633 a préconisé le fonctionnement normal des institutions ivoiriennes pour éviter les interférences, et tous les groupes parlementaires ont demandé, le 12 décembre dernier, la prorogation de leur mandat. Le point 11 est, en effet, formel: “Le Conseil de sécurité invite le Groupe de travail, notant que le mandat de l’Assemblée nationale prend fin le 16 décembre 2005, à consulter toutes les parties ivoiriennes, si nécessaire en liaison avec le Forum de dialogue national mentionné au paragraphe 11 de la décision du Conseil de paix et de sécurité, en vue de faire en sorte que les institutions ivoiriennes fonctionnent normalement jusqu’à la tenue des élections en Côte d’Ivoire”.
Après une période de flottement consécutive aux querelles politiciennes, la situation institutionnelle semble revenir à la normale. La première session extraordinaire de l’Assemblée nationale a été ouverte le 9 février, sous la présidence de Mamadou Koulibaly. Pendant que, déboussolé, l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, André Janier, rue dans les brancards en soutenant que le mandat de l’Assemblée nationale a pris fin depuis le 16 décembre dernier, “un trait, une barre”, Kofi Annan reste sans réaction.
Le Secrétaire général de l’ONU a certes condamné la décision politique, en date du 27 janvier, du Chef de l’Etat qui laisse le Parlement en fonction avec tous ses pouvoirs. Mais, aujourd’hui, il est pris au piège. Aussi, exprime-t-il sa mauvaise humeur en délivrant des factures de 3,5 millions de dollars (plus de deux milliards de nos francs) pour contraindre Laurent Gbagbo à dédommager l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), à la suite des manifestations de janvier dernier. Car, à l’ouverture de la session extraordinaire, les députés ont donné la preuve de leur mobilisation: 102 députés sur 202 siégeant étaient présents et six étaient excusés, c’est-à-dire 53,46% des parlementaires ont répondu présents.
La partition que jouent les “députés rebelles” contrarie bien de projets et constitue un grain de sable dans l’engrenage. Les élus de la nation privent le Premier ministre, qu’ils attendent pour la présentation de son programme de politique générale, de toute liberté d’initiatives et contribuent à préserver l’équilibre des institutions. De ce fait, tous les pronostics pourraient être déjoués. Le “plan B” français risque de mourir de sa belle mort. Et le triumvirat du Président Bongo pourrait se réduire encore au cavalier seul de Laurent Gbagbo, dont le mandat, au soir du 31 octobre prochain, pourrait être reconduit, conformément aux dispositions constitutionnelles. En attendant l’organisation du scrutin.
Auteur: Bi Bally Maurice FERRO»
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