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LA FRANCE NON RECONNAISSANTE
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 Contre la victoire des patriotes, le travail de Big Brother

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Delugio
Membre confirmé
Delugio


Nombre de messages : 107
Date d'inscription : 29/05/2005

Contre la victoire des patriotes, le travail de Big Brother Empty
21012006
MessageContre la victoire des patriotes, le travail de Big Brother

Après la victoire des patriotes, le travail de Big Brother bat son plein

Alors que les patriotes ont obtenu gain de cause, à savoir l’annulation de la décision du GTI de ne pas prolonger le mandat de l'Assemblée nationale ivoirienne, décision annoncée avec tapage il y a quelques jours par la presse internationale, on s’attache déjà à relire l’histoire pour nous expliquer que le GTI n’avait pas voulu dire cela. Un seul exemple de ce qui se disait il y a quelques jours — exemple qui rassemble Le Monde avec AFP et Reuters (17.01.06) : «La décision de ne pas prolonger le mandat déjà expiré des députés ivoriens, prise par le Groupe de travail international (GTI) chargé de superviser le processus de paix en Côte d'Ivoire, continuait d'agiter le pays, mardi 17 janvier.»( http://www.lemonde.fr/web/articleinteractif/0,41-0@2-3212,49-731752,0.html).
Depuis le recul de la «communauté internationale», on nous explique que c’est la presse pro-Gbagbo, et un Affi N’Guessan qui serait de mauvaise foi, qui avaient mal compris.

Et comme d’habitude s’accordent en cela et la France officielle, Libération en tête, et le courant RDR-MPCI — illustrant à nouveau, s’il en était encore besoin, leur parfait accord.

Et, tandis que force est de constater que «l'Onu s'abstient de sanctionner la Côte d'Ivoire» comme titre Reuters, jeudi 19 janvier 2006, 23h01 - http://fr.news.yahoo.com/19012006/290/l-onu-s-abstient-de-sanctionner-la-cote-d-ivoire.html — le bloc franco-rebelle de tenter d’expliquer le contraire, ainsi le toujours inénarrable Thomas Hofnung.

Et pourtant les faits sont là : la non-dissolution d’une Assemblée nationale qui fera tout pour imposer à ce même bloc le désarmement des rebelles est un bel obstacle en travers d’un projet qui remonte à Marcoussis-Kléber, qui installait une rébellion armée au gouvernement avant qu’elle ne désarme ! Depuis, on attend toujours…

Devant les faits, le PS, en France, semble de temps en temps sortir de sa somnolence — ainsi Paul Quilès faisant enfin remarquer à Alliot-Marie (devant l’AN française, dont les mandats ont été, en son temps, prorogés à plusieurs reprises) que tout le mal vient de Marcoussis ; tandis que le bloc franco-rebelle (bref, la «communauté internationale») persiste avec insistance, malgré ses revers, comme celui d’hier : cf. ci-dessous l’analyse de RMK Yobouet du Courrier d’Abidjan :


«Pourquoi Banny a peur des députés - Crise ivoirienne»

Le Courrier d'Abidjan - 1/20/2006 6:39:40 PM — http://news.abidjan.net/h/171334.html :

«L’Assemblée nationale constitue une grande frayeur pour Charles Konan Banny. Le Premier ministre doit présenter sa politique générale aux députés. Il est certain qu’il aura en face de lui un front de refus.

Charles Konan Banny n’est pas favorable au maintien de l’Assemblée nationale. Le Premier ministre de Côte d’Ivoire voit en cette Institution de la République un véritable obstacle. Un danger permanent à la mise en œuvre de «son» processus de réconciliation. Comme le veut la tradition, le Premier ministre doit exposer sur les grandes lignes de sa politique générale devant les députés. Le locataire de la Primature devra convaincre les élus de la Nation ivoirienne sur ses priorités. Sur ce qu’il pense être bon, sinon mieux pour les Ivoiriens dans «leur ensemble». L’année 2006, qui sonne le désarmement, est un défi pour la Côte d’Ivoire où la communauté internationale souhaite un règlement pacifique de la crise.
Le Premier ministre devra donc présenter aux députés sa politique générale. Plusieurs questions devront trouver réponses au cours de ces échanges que nombre d’analystes politiques de la place annoncent houleux. Ce passage du Premier ministre devant le parlement ivoirien, dans sa configuration actuelle, présage d’un échec certain. Et, Charles Konan Banny en est conscient. Le budget, étape importante de cette séance de travail, sera l’objet de débats controversés. Les grands axes du Sieur Banny ne rencontreront pas l’assentiment des députés. Quel montant consacrer au désarmement et à la réinsertion des rebelles dans les Forces armées nationales de Côte d’Ivoire ? Combien pour les victimes de guerre dont le sort a été entièrement confié à ceux qui ont créé la situation de crise, c'est-à-dire le duo RDR-MPCI, avec l’éclatement de l’ex-porte-feuille tenu par Clotilde Ohouochi en deux ministères dirigés par Jeanne Peuhmond et Dacoury-Tabley ? Bien entendu, le Premier ministre devra trouver la juste formule pour mettre de côté la part de son parrain, Jacques Chirac. La part de la France officielle pour que la spoliation des colonies soit effective pour son bon fonctionnement. La politique de « reforme de l’armée » qu’il doit justifier constitue aussi un noeud gordien pour le locataire de la Primature.
Le Premier ministre veut décider seul et soumettre ses décisions aux président Gbagbo qui va les «promulguer et les publier au journal officiel de la République». Il n’a donc nullement besoin de l’Assemblée nationale dont l’existence pourrait censurer certains de ses projets «surréalistes». En l’absence des élus du peuple, il pourra librement manœuvrer, sinon appliquer à la lettre les décisions de la métropole. C’est une lapalissade que de dire que Banny roule pour la France.
Dans leur plan de destitution du régime Gbagbo, il est fondamental de créer le vide autour du président de la République. Il faut donc briser la seconde Institution de la République, le Parlement où siègent des parlementaires incisifs du FPI, parti dont il est issu. Ainsi, la Chiraquie créera un flou dans la succession du président Gbagbo, en cas de vacance de pouvoir ou de décès. Etant donné que sa tête est mise à prix depuis trois ans. Faut-il le rappeler, en cas de vacance de pouvoir, le président de l’Assemblée nationale succède au président de la République. Cette disposition de la Constitution ivoirienne gêne considérablement la bande à Chirac qui a horreur qu’un antifrançais, Mamadou Koulibaly, prenne les rênes du pouvoir.
La solution est toute trouvée et le GTI a pour mission de casser l’Assemblée nationale. Le hic dans la crise, c’est que le président nigerian, Obasanjo qui remet en cause le communiqué final du GTI, alors que son ministre des Affaires Etrangères co-préside cette représentation internationale. D’autre part, le Conseil de sécurité des Nations unies joue les «agents doubles». En même temps qu’il soutient le GTI, il se félicite de la mission du président Obasanjo selon qui «le GTI n’a pas compétence pour dissoudre l’Assemblée nationale». Les Ivoiriens ne sont vraiment pas au bout du tunnel.
RMK Yobouet»
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