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 Côte d’Ivoire : la résistance populaire a payé

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AuteurMessage
Delugio
Membre confirmé
Delugio


Nombre de messages : 107
Date d'inscription : 29/05/2005

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19012006
MessageCôte d’Ivoire : la résistance populaire a payé

La résistance et la mobilisation populaires ont payé :


— Le président de l’UA a désavoué le GTI, dont on annonçait triomphalement en France, il y a quelques jours, qu’il avait imposé la dissolution du Parlement.

— Sous la pression, les motifs du pouvoir français ont été dévoilés :

* Un journaliste de Libération auto-proclamé depuis le début de la crise franco-ivoirienne porte-parole de l’armée et du pouvoir français a étourdiment mis en exergue la raison économique : le produit du premier producteur mondial de cacao.

* La ministre de la Défense a dévoilé sa crainte de la perte de la domination française dans toute l’Afrique, «par capillarité» patriotique.

* Le général Bentégeat a permis de faire le lien entre la guerre imposée à la Côte d’Ivoire et le bafouement permanent des Droits de l’Homme contre les étrangers jugés indésirables dans les centres de détention français et européens ou la violence exercée contre les candidats à l’immigration décimés à Ceuta et Melilla :



Olusegun Obasanjo :“Le GTI n’a ni le mandat, ni le pouvoir, ni la compétence pour dissoudre le parlement

Notre Voie (19/1/2006) - 1/18/2006 8:30:31 PM — http://news.abidjan.net/h/170954.html :

Les patriotes ivoiriens viennent de remporter une autre victoire sur l’arbitraire. Après trois jours de manifestations contre la décision de dissolution de l’Assemblée nationale prise par le GTI, leur détresse a été perçue par le président nigérian. Hier, après une longue séance de travail avec le président Gbagbo, le Premier minsitre Banny et le représentant spécial de Kofi Annan en Côte d’Ivoire, Olusegun Obasanjo, président en exercice de l’Union africaine mandaté par Kofi Annan, Mamadou Tanja (CEDEAO) et le médiateur Thabo Mbeki a désavoué publiquement le Groupe international de travail. Voici sa déclaration.
Olusegun Obasanjo : “Excellence Monsieur le président Gbagbo, Excellence Monsieur le Premier ministre Banny, excellence Madame Gbagbo, excellence, Monsieur le président Koulibaly, excellence Monsieur le président Fologo, Mesdames et Messieurs,
Je voudrais tout d'abord dire merci au président Gbagbo pour avoir accepté de me recevoir alors qu'il a été informé de mon intention de venir dans un délai très court. la sagesse africaine conseille que lorsque la case du voisin est en feu, si vous ne l'aidez pas à circonscrire le feu, il risque de se propager jusqu'à votre propre cabane. Cela veut dire que tout ce qui affecte la vie de la Côte d'Ivoire a un impact et des conséquences sur la vie dans notre sous-région et particulièrement sur la vie au Nigeria. Pis, si nous n'avons pas la paix dans un seul pays ouest-africain, nous ne pouvons avoir la paix dans aucun pays en Afrique. C'est pourquoi, en tant que président en exercice de l'Union africaine et leader africain, j'ai décidé de venir rencontrer les autorités ivoiriennes.
Lundi dernier, nous sommes tous allés célébrer la première femme élue chef d'Etat africain au Liberia. Nous en avions été très heureux mais notre joie a été écourtée par les événements qui ont pris naissance depuis le même jour en Côte d'Ivoire. Nous avions pourtant pensé qu'avec l'élection de la présidente du Liberia et qu'avec la nomination d'un nouveau Premier ministre ivoirien qui travaille de concert avec le président de la République, nous allions atteindre et franchir une importante étape dans la recherche de la paix dans la sous-région. Nous avons alors pensé, à la réunion de la CEDEAO, que maintenant, il était venu le temps de nous pencher sur les problèmes économiques, de développement et de coopération entre nos pays pour aller de l'avant. Nous avons pensé que les questions de violence, de conflit et de tension étaient désormais évacuées dans notre sous-région.
Comme il est mentionné dans le communiqué final qui vous a été lu, je suis venu pour tenter de mettre de fin à la confusion, aux tensions et à l'anarchie qui reprennent naissance en Côte d'Ivoire. Les rues d'Abidjan et des villes du pays sont à nouveau assiégées par des manifestants. La cause de cette situation effervescente est une mauvaise incompréhension. Il s'agit d'une mauvaise lecture qui a fait croire qu'une certaine décision a été prise alors que cette décision n'a pas été prise. Durant ces trois dernières années, aucune action n'a été entreprise pour mettre en péril la souveraineté de la Côte d'Ivoire. La souveraineté de ce pays est toujours entre les mains du peuple de Côte d'Ivoire et entre les mains des autorités qui ont en charge de gérer le destin de ce peuple. Je ne pense pas qu'en une quelconque circonstance, cette souveraineté ait été menacée.
Je voudrais le dire très clairement : le Groupe de travail international (GTI) n'a ni le pouvoir, ni la compétence, ni l'intention de piétiner ou de gêner la souveraineté de la Côte d'Ivoire. Le GTI n'a ni le pouvoir, ni la compétence pour décider de la question de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire. Le GTI n'a ni le mandat, ni aucune intention de mettre fin au mandat des députés. Le GTI n'a ni le mandat, ni la capacité pour agir ainsi et le GTI n'a pas pris une telle décision. De par la Constitution de votre pays, le mandat de l'Assemblée nationale a pris fin le 16 décembre 2005. Personne, en dehors de la Constitution de Côte d'Ivoire, n'a le pouvoir et le droit d'affirmer autre chose. Cette décision se trouve dans la Constitution de Côte d'Ivoire et tout le monde le sait. C'est pour cette raison que le président de la République et le Premier ministre ont déjà entamé des discussions sur cette question. Ces discussions étaient justement en cours lorsque le GTI, à sa réunion du 15 janvier 2006, a pris également acte de la fin du mandat des députés.
Par ailleurs, la résolution 1633 du Conseil de sécurité de l'ONU qui traite de la question dit que le président de la République et le Premier ministre doivent travailler de concert pour trouver une solution politique à cette situation. Et c'est ce qu'ils sont en train de faire. En tout cas, je me réjouis de cette complicité, dans le travail, entre le président et le Premier ministre. Je voudrais à présent lancer un appel solennel à tout le monde. Je demande à tous de travailler à donner une chance à la paix.
Ce pays a souffert économiquement ces trois dernières années et continue de souffrir. Faisons en sorte de donner la chance au retour du développement dans ce pays (…). Nous invitons le Premier ministre et le gouvernement à travailler sur le dossier du désarmement, à préparer les élections pour ramener la démocratie, facteur de développement de la Côte d'Ivoire…
Propos recueillis par César Etou



L`armée française se dévoile enfin / Le Général Bentegeat (CEMA français) :"Nous interviendrons pour prévenir l`immigration clandestine en Europe"

Le Temps (19/1/2006) - 1/18/2006 8:38:20 PM — http://news.abidjan.net/h/170971.html :

La raison qui fonde l'invention de l'armée française en Côte d'Ivoire dans les manifestations de ces trois derniers jours a été dévoilée par le Général Henri Bentegeat, Chef d'Etat-major des armées françaises.

Double enjeux que ceux de la France. Faire la guerre à la Côte d'Ivoire pour s'approprier ses richesses d'une part, et d'autre part la maintenir sous l'emprise d'une rébellion par elle interposée en intégrant plus de 3 millions de burkinabè dans son corpus social, dans le souci de " prévenir l'immigration clandestine en Europe ". " L'Afrique nous concerne parce qu'on a des liens historiques, affectifs très forts. Si nous laissons l'Afrique dériver comme elle a commencé à le faire dans un cycle de violences ininterrompues, nous aurons un énorme problème, nous Européens, parce que l'immigration clandestine atteindra des proportions absolument intolérables. Voici ainsi libellés l'appel du Général français à la communauté européenne. Le militaire français espère ainsi donner bonne conscience à son pays face aux congénères européens. La pensée sous-jacente de cette déclaration est, comme on le devine aisément, d'amener toute l'Europe à soutenir la cause française dans son aventure ivoirienne. Cette pensée longtemps caressée et aujourd'hui dévoilée au grand jour à la faveur des manifestations populaires contre les malencontreuses décisions du Groupe de travail international (GTI) de dissoudre l'Assemblée nationale, est une vieille préoccupation contenue dans les Accords de Linas-Marcoussis conclus en janvier 2003 sous l'égide de la France.. Il s'agit d'octroyer la nationalité ivoirienne à quelques 3 millions de burkinabè vivant en Côte d'Ivoire de la culture du cacao et du café depuis des décennies. De fait, la France qui se sait mal partie, car isolée dans un conflit qu'elle a créé de toute pièce, veut attendrir l'opinion européenne. Quand des immigrés clandestins notamment maliens et burkinabé désertent leur pays respectifs pour cause de pauvreté extrême, et qu'ils arpentent à leurs risques les barbelés électriques d'Afrique du Nord pour entrer en Europe par l'Espagne, en quoi la Côte d'Ivoire est-elle responsable pour qu'on lui fasse la guerre ? Telle est la question que devraient se poser bien d'Européens que le soldat invite implicitement à la solidarité française. La France sait qu'elle est allée trop loin dans ses dérives en Eburnie. Les événements de novembre 2004 encore très frais dans les mémoires - même si les autorités ivoiriennes n'ont pas opté pour l'instant pour une poursuite judiciaire - ne pourraient laisser aucune chance au pays de Chirac de se sortir du guêpier ivoirien. " Le Conseil de Sécurité a prévenu depuis longtemps qu'il faudrait des sanctions, encore faudrait-il l'accord de l'Union africaine ", mais " je pense que le moment est venu ". Questions.
Que valent aujourd’hui les sanctions de l’ONU dans un pays divisé?
Que valent aujourd'hui les sanctions de l'ONU dans un pays divisé en deux et dont la partie Nord est occupée par une horde de mercenaires étrangers logés et blanchis au Burkina Faso de même qu'au Mali par les frais de la France sous le regard de la communauté internationale? Que valent ces sanctions quand pour une Côte d'Ivoire jalousée et victime de pillages de ses richesses par l'armée française, ses vaillantes populations veulent en finir une bonne fois pour toutes ? La France a peut être l'envie d'assujettir la Côte d'Ivoire, mais encore faudra-t-il qu'elle en aie les moyens. Car rien ne peut contre la détermination d'un peuple prêt au dernier sacrifice pour sauver ses terres. Faut-il encore rafraîchir la mémoire au militaire français que son pays dont il vante les vertus de magnanimité à vouloir sauver "des liens historiques et affectifs très forts" qu'il a avec l'Afrique, l'armée de ce pays est en Côte d'Ivoire à l'invitation du Président Laurent Gbagbo. Au vu des vieilles relations franco-ivoiriennes, les autorités ivoiriennes avaient naïvement cru bon d'actionner les accords de dupe signés par les deux parties dans les années 1960. Malheureusement la France comme à sa légendaire habitude alimentée de ruse et d'hypocrisie, est cette puissance qui agresse la Côte d'Ivoire. Demander aujourd'hui le départ de son armée comme le fait le Front populaire ivoirien (FPI), soutenue par le peuple ivoirien - en atteste les manifestations de réprobation - n'est que le constat de l'échec de cette coopération tissée de fil de tromperie. L'armée française est demandée à plier bagage. Tenter de se maintenir coûte que coûte en Côte d'Ivoire serait considéré comme une occupation illicite, l'invasion d'un territoire souverain reconnu comme tel par la charte des Nations unies. Laquelle charte onusienne stipule que "les Etats disposent de leur souveraineté". Assurément l'armée française cherche un affrontement avec le peuple de Côte d'Ivoire. Assurément aussi elle l'aura. Vu la grande ébauche d'énergie de cette nation soutenue par son armée régulière. Seule l'histoire retiendra qui de la France impérialiste, interventionniste manquant de courage, qui agit toujours sous la coupe de la communauté internationale comme une Nation pauvre en responsabilités, et du peuple souverain et déterminé de Côte d'Ivoire, aura le dernier mot dans cette bataille longtemps programmée par l'Hexagone ? La Côte d'Ivoire bien sûr !
Simplice Allard
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