mihou
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 | | SARKOZY EN ALGERIE, C'EST POURQUOI ? | |
SARKOZY EN ALGERIE, C'EST POURQUOI ?
[b]Nicolas Sarkozy a dénoncé hier à Alger le système colonial : "Oui,
le système colonial a été profondément injuste, contraire aux trois
mots fondateurs de notre République: liberté, égalité, fraternité". Avant de terminer par une envolée qui mériterait la palme d'or du canular politique :"Le
racisme, l'islamophobie et l'antisémitisme ne s'expliquent pas, ils se
combattent. Ce qui vaut pour la France vaut partout ailleurs. Il n'y a
rien de plus semblable à un antisémite qu'un islamophobe. Tous deux ont
le même visage, celui de la bêtise et de la haine".Décidément, ce Nicolas Sarkozy est bien un "phénomène",
un homme politique capable de dire tout et son contraire à la vitesse
supersonique. La France est réellement mal avec un président prêt à
toutes les contorsions semantiques pour signer pour plus de 5 milliards
d'euros de contrats, d'équipements structurants dans les transports, la
pétrochimie, l'énergie et l'eau, voire des TGV (trains à grande
vitesse), des Airbus et des centrales nucléaires. [/b]
Toutefois, les arabesques du locataire de l'Elysée ne feront pas oublier qu'il ne
jouit pas d’une image positive en Algérie. Il ne fait pas de doute que
sa côte de popularité restera au plus bas, encore plus en raison de son
double langage et son refus de renonnaître que la colonisation
française reste un Crime contre l'humanité aux yeux du peuple algérien : "Mais
il est aussi juste de dire qu'à l'intérieur de ce système, il y avait
beaucoup d'hommes et de femmes qui ont aimé l'Algérie, avant de devoir
la quitter. Oui, des crimes terribles ont été commis tout au long de la
guerre d'indépendance, qui a fait d'innombrables victimes des deux
côtés", en soulignant que "c'est toutes les victimes que je veux
honorer". Quel équilibriste !
 [size=12]Enfin,
dire que la France et l'Algérie, malgré les éditoriaux enjoués des
médias du CAC 40, n'ont jamais été aussi éloignés est un vain mot. Par
exemple, sur l’Irak, et plus globalement concernant la politique arabe
de la France, Nicolas Sarkozy s’est affranchi de l’héritage de son
prédécesseur en se rapprochant de la politique américaine et de George
Bush, au point de commettre l'irréparable lors d'un sommet à Bruxelles. On comprend mieux pourquoi, il n'est pas le bienvenu en Algérie, [/size] 3e fournisseur de gaz de la France, pays
où Gaz de France (GDF) devrait investir 1 milliard de dollars dans un
champ gazier et reconduire ses contrats d'approvisionnement en gaz
algérien jusqu'en 2019. [b]
[size=12]Conclusion, comme l'a rappelé un quotidien local Tout sur l'Algérie, :[/b][/size] [size=12]"durant
les trois jours de son séjour en Algérie, le président français va
également éviter au maximum d’être en contact direct avec la population. Hormis
un discours devant les étudiants de l’université de Constantine et une
promenade dans les rues de la même ville en compagnie de son homologue
algérien, aucun bain de foule n’est inscrit au programme officiel du
président français, sans doute par crainte de commentaires hostiles de
la population."[/size] [size=12]En six mois à peine de présence à l'Elysée, Nicolas Sarkozy aura réussi l'exploit de geler le projet du "pacte d'amitié" entre Alger et Paris. Comme quoi, la RUPTURE commence à coûter très, très chère.
A2N
http://www.alert2neg.com/article-7288201.html
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