mihou Rang: Administrateur
Nombre de messages : 8092 Localisation : Washington D.C. Date d'inscription : 28/05/2005
| | Pays émergents... | |
"[size=12]..."Vous êtes le seul officier à qui j’aurais confié le destin de ce pays, et je dirais même la sécurité de ma propre famille"…très fort… ils ne s’aiment pas, mais ils se respectent et s’estiment.. mutuellement...c’était entre autre, une philosophie du dernier message de [color=#ff0000]AFCAM (Sans papiers), qui a dû faire grincer bien des dents, dans un monde où nous côtoyons au quotidien, l’hypocrisie et la malhonnêté intellectuelle, à titre individuel et collective, toutes catégories confondues pour reprendre les propos d’une internaute, mais tout ça relève de la civilité, et passons à autre chose...
Car depuis des décennies nous vivons au rythme du poids des mots qui n’engendrent pas forcément le choc des photos, ainsi au siècle dernier c’était le temps des "ismes", dont certains ont la vie dure, tel que "impérialisme". Et voilà qu’avec le 21ème siècle a pris place la dictature du "ion"…pour traiter notamment des incohérences économiques du système, bien entendu paupérisation ne rentre pas dans cette catégorie, comme chacun le sait la misère ne se partage pas et donc ne concerne pas l’ensemble de la planète…
Et voilà que dans ma tête résonnent deux mots…politique, et diplomatie, faut- il les associer ou les disjoindre, sachant que la politique concerne les choix internes d’un pays, alors que sa diplomatie est construite et conduite en fonction de l’environnement international.
Dès lors apparaissent des distinguos contradictoires, révélant une "diplomatie dominante" ayant donné naissance à une dangereuse super puissance (une consommation de 40% de l’énergie produite, pour une population de moins 5% du globe) qui depuis la disparition de l’équilibre de la terreur, "avec mes bons souvenirs de la guerre froide", s’autorise tous les dérapages.
Puis vient la "diplomatie du suivi", avec la totalité des nations de l’Europe occidentale, qui a perdu de sa superbe depuis la disparition de ses empires coloniaux, et une sécurité assurée par l’OTAN dont les américains en assurent une totale maîtrise, malgré quelques rodomontades ici ou là relevant de la gesticulation pure et simple. A ce train du suivi on peut y joindre le Canada, le Japon, le Pakistan la Corée du sud, la Pologne, certains Etats de l’Amérique latine, et bien entendu l’Etat d’Israël.
Il faut saluer une "diplomatie indépendante" avec la Russie, la Chine qui se sont données les moyens de leurs actions, l’Inde, le Brésil, l’Australie, le Nigéria et l’Afrique du Sud etc. Nous arrivons ensuite à la "diplomatie de contestation", dont je salue les mérites, avec l’Iran, la Corée du Nord, le Vénézuéla, la Libye et Cuba.
Nous tombons enfin dans le domaine de "l’absence de diplomatie" concernant malheureusement les Etats de l’Afrique occidentale, qui dès lors, ayant bénéficié dans les années 1960 d’une indépendance octroyée, assortie de ces accords bilatéraux de piège, avec une monnaie arrimée à l’euro par le relais de l’ex puissance coloniale, sont totalement absent du débat international, avec une voix qui compte, et pourtant l’Afrique est riche, d’une richesse qui ne lui crée que des déboires, avec un coût des guerres de 300 milliards de dollars, exorbitant, de 1990 à 2005, selon l’estimation de l’organisme humanitaire OXFAM.( lire sur AFCAM, dans Dossier, Le temps de l’Action…"Au service d’une puissance respectée")
Et voici venu le temps des pays dit émergents, observons d’ailleurs l’évolution du vocabulaire qui a traversé les subtilités diplomatiques allant de pays sous développés, à pays en voie de développement, puis de pays moins industrialisés, et enfin de pays émergents.
Mais qui sont-ils…La Chine, l’Inde, le Brésil etc.… autant de pays dont l’émergence économique pose problème suivant la doctrine de l’Occident et sa conception de la production et du partage des biens de ce monde .
Prenons le cas de la Chine avec son fabuleux taux de croissance annuel qui donne le tournis au baril de brut sur la place boursière de New York, les experts prédisent même un coût de 35O à 500 dollars le baril de pétrole brut à brève échéance, par le simple jeu de l’offre et la demande.
Scénario catastrophe qui voit s’éloigner le bon temps de la société de consommation à moindre coût, alors de pays émergents, ils passeront au stade de pays dérangeant, puis envahissant, pour finir dans le lot de pays indésirables…
Alors dans ce contexte qui peut vouloir un développement durable du Continent africain, il ne faut pas rêver, quand je vous disais que nous vivions dans un univers d' hypocrisie collective,( trop de bouche à nourrir, ou lire Malthus et ses théories) mais alors qu’on y prenne garde car il n’y a pas de fatalité du désespoir , Rome fut grand, mais Rome sombra, et comme on dit en Caraïbe …"Chaque cochon a son Samedi" ( lire sur même site, dans Croisade, archives croisade…"Dure sera la chute", et [color:7068=#ff0000:7068]"Chaque cochon a son Samedi") Bonne semaine Léonce LEBRUN[/size] | |
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