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 la Cité de l'histoire de l'immigration en France

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mihou
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mihou


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Localisation : Washington D.C.
Date d'inscription : 28/05/2005

france - la Cité de l'histoire de l'immigration en France Empty
10102007
Messagela Cité de l'histoire de l'immigration en France

Jacques Toubon

Président du conseil d'orientation de la Cité de l'histoire de l'immigration

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«La
mission de la Cité consiste à faire connaître et reconnaître l'histoire
de l'immigration en France, et le rôle des immigrés dans la
construction de la France.»Ouverture ce mercredi
à Paris de la cité de l'histoire de l'immigration. Jacques Toubon, le
président du conseil d'orientation, s'explique sur le rôle et l'intérêt
de cette cité.


par Frédéric Rivière[10/10/2007

http://www.rfi.fr/actufr/articles/094/article_57507.asp

Histoire vivante

Un musée en hommage aux immigrés


par Marion Urban
Article publié le
09/10/2007
Dernière mise à jour le
09/10/2007 à 18:42 TULa
Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration ouvre ses portes au
public ce 10 octobre alors que le débat politique sur la nouvelle loi
d'immigration s'envenime. Lieu de mémoire et d'éducation, la Cité se
veut un moyen de lutte contre les préjugés et les discriminations.
Installée dans les locaux réaménagés du Musée des Arts africains et
océaniens de la Porte-Dorée, à Paris, elle propose au visiteur de
renouer les liens entre individus et nation.

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[url=]france - la Cité de l'histoire de l'immigration en France Ctymmigration432mimoun[/url]
Les
chaussures, le short et le numéro gagnant d'Alain Mimoun, le champion
des champions français, né en Algérie, médaille d'or du marathon en
1956.
(Photo : Marion Urban/ RFI)

Lorsqu’à
la fin des années 80, quelques historiens évoquent l’idée d’un musée
dédié à l’immigration en France, la proposition est loin d’être
anodine. Le Front national de Jean-Marie Le Pen, un parti qui rejette
la faute de la crise sociale sur les immigrés, gagne du terrain auprès
des électeurs. Selon les spécialistes, la connaissance de la réalité
française est la meilleure parade contre la propagande haineuse.En
1991, la proposition de création d’un musée retraçant l’histoire de
l’immigration en France est formulée pour la première fois auprès du
gouvernement socialiste. L’idée est jugée prématurée. Dix ans
plus tard, Lionel Jospin, à la tête du gouvernement de cohabitation
avec le président Jacques Chirac, demande un rapport sur un futur musée
de l’immigration. Jacques Chirac inscrit le projet dans son programme
de campagne à l’élection présidentielle. En avril 2002, Jean-Marie Le Pen est présent au second tour des élections. Jacques Toubon,
ancien ministre de la Culture, puis de la Justice, est désigné en
avril 2003 pour mener le projet. Il deviendra le président du conseil
d'orientation de la future institution.La Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration (CNHI) est officiellement créée en janvier 2007. Les
rendez-vous du musée de l'immigration avec la politique ne s'arrêtent
pas là. Après l'annonce de la création d'un ministère associant les
termes « immigration » à « identité nationale »* en mars 2007, huit chercheurs (sur
12) démissionnent du comité scientifique de la CNHI, tout en précisant
qu'ils poursuivront leur travail auprès de la future Cité, « de
l'extérieur ». La CNHI est sous la tutelle de quatre ministères
: le ministère de la Culture, celui de l'Éducation nationale, celui de
l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du
Codéveloppement et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.Plusieurs
fois repoussée, l'ouverture du musée se déroule sur fond d'un débat
politique houleux, lié aux nouvelles réglementations de l'immigration
en France.Un cinquième de la population française est d'origine étrangère[url=]france - la Cité de l'histoire de l'immigration en France Ctymmigration432peugeot[/url]
La peugeot. Kayes, Mali.
(Photo : Musée national de l'histoire et des cultures de l'immigration)

« Un cinquième de la population française est d'origine étrangère », martèle le président du Conseil d'orientation de la CNHI, Jacques Toubon. « L'immigration joue un rôle constitutif national dans deux pays au monde : la France et les États-Unis »,
insiste-t-il en désignant les cartes des migrations internationales et
françaises des 200 dernières années. On y découvre une France bien peu
accueillante aux réfugiés et demandeurs d'asile.Ces cartes, ornant des cubes de toile suspendus au plafond, constituent le prologue des expositions permanentes (Repères, Galerie des dons) et temporaires (Les réfugiés arméniens au Moyen-Orient et en France 1917-1945 , Augustus Frederick Sherman - Ellis Island portraits).Un autre regardRepères offre
au visiteur de refaire le parcours de l'immigré : le choix de la
destination, la souffrance du déracinement, l'hostilité de l'accueil,
les humiliations, l'adaptation, l'intégration, la relation avec le pays
d'origine et son apport à la société d'accueil.De la composition
de la valise du candidat à l'immigration jusqu'à l'accent
indéfinissable lorsqu'il s'exprime en français au bout de son long
voyage vers l'intégration, les ethnologues et anthropologues de la
CNHI se jouent des stéréotypes pour mieux les démonter.[url=]france - la Cité de l'histoire de l'immigration en France Ctymmigration432objets[/url]
L'objet-représentation de la diversité culturelle.
(Photo : Marion Urban/ RFI)

Films,
photos, témoignages sonores, journaux intimes, objets pieusement gardés
de génération en génération et mis en perspectives (un marteau
espagnol, un chapelet bouddhique), oeuvres d'art, histoire d'hommes et
de femmes célèbres, de petits artisans, battent le rappel de la mémoire
collective.Une Cité ouverteDotée d'un auditorium, la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration devrait accueillir conférences et colloques.Sa vocation la pousse également à soutenir des initiatives hors les murs du Palais de la Porte-Dorée.L'installation danse-multimedia La Zon-Mai commandée
par la Cité et inaugurée, il y a quelques mois à Roubaix, est destinée
à être présentée en France et à l'étranger. La CNHI est également
partenaire de l'exposition Un siècle d'immigration espagnole en France, à la Plaine-Saint-Denis, en banlieue parisienne.___________*
La référence à un ministère de l'Identité nationale renvoie à celui qui
fut créé sous la présidence du Maréchal Pétain, pendant la Deuxième
Guerre mondiale. http://www.rfi.fr/francefr/articles/094/article_57492.asp


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la Cité de l'histoire de l'immigration en France :: Commentaires

mihou
«L'immigration n'est pas un sujet tranquille»

france - la Cité de l'histoire de l'immigration en France Toubon_RFI200Jacques Toubon, le Président du conseil d'orientation de la Cité de l'histoire de l'immigration
(Photo : M.Verney/RFI)

Jacques
Toubon, ancien ministre de la Culture, est président du conseil
d'orientation de la Cité nationale de l’histoire de l’Immigration à
Paris, qui ouvre ce mercredi. Dans un entretien sur RFI, Jacques Toubon
définit ce que veut être cette Cité dont la vocation est de « faire connaître et reconnaître l'histoire de l'immigration dans l'histoire de France ».
L'ancien ministre de la Culture revient aussi sur le contexte qui
entoure l'ouverture de cette Cité avec en toile de fond, la polémique
autour du vote d'une nouvelle loi sur l'immigration.


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RFI : La Cité nationale de l’histoire de l’immigration ouvre ses portes au public aujourd’hui à la Porte Dorée, dans le 12ème
arrondissement de Paris. On va évoquer ses missions et ce que l’on
pourra y voir, avant d’aborder dans un deuxième temps des questions un
peu plus polémiques sans doute. Alors, sa mission tout d’abord, comment
vous la définiriez
?Jacques Toubon : C’est
de faire connaître et reconnaître l’histoire de l’immigration dans
l’histoire de France et la part prise par les immigrés, c'est-à-dire
les étrangers qui sont venus s’installer en France depuis deux siècles
dans la construction de la France, dans la construction de la nation et
dans la fabrication de ce qu’est la France aujourd’hui ; c'est-à-dire
un pays qui a à la fois une forte identité et qui est marqué par la
diversité. En reconnaissant ainsi cette histoire, ce qui n’a pas été
fait jusqu’à maintenant, en tout cas, pas suffisamment, on
espère contribuer à changer le regard contemporain sur l’immigration et
en particulier, à introduire des repères, des références rationnelles
et objectives dans des débats qui sont souvent marqués par les
préjugés, par les fantasmes et en tout cas, qui sont souvent
passionnels et irrationnels. RFI : Vous
dites : « Montrer, faire reconnaître et connaître ce qu’ont apporté les
immigrés » ; vous pourriez aussi définir ce qu’ils ont apporté
?Jacques Toubon :
Ils ont apporté le fait que la France est une civilisation qui a été
construite à partir de cultures, de religions, de races, de modes de
vie différents. Pendant longtemps, nous avons pensé que reconnaître
cette diversité pouvait constituer un danger pour le modèle français
d’intégration qui était fondé sur l’universalité et l’égalité : on est
citoyen, on est tous pareils, égaux en droits et en devoirs, d’où que
l’on vienne. Et puis, de plus en plus, la Cité le démontre aujourd’hui,
on est en train de se rendre compte que notre modèle d’intégration, qui
est un modèle fondé sur les droits individuels et non pas sur les
communautés, qui est fondé sur l’égalité républicaine, ce modèle doit
absolument se concilier avec la prise en compte de la diversité de la
société. C'est-à-dire, que l’on puisse dire de manière très
claire : « Je suis noir et je suis français », « je suis français et je
suis noir » sans qu’il puisse y avoir une contradiction entre les
deux. C'est-à-dire, dire : « Attention, tu te proclames français, mais
ne dit pas que tu es noir, c’est dangereux » ou « tu te proclames, tu
dis, je suis noir et je mets en cause mon appartenance française ».Je
crois que tout notre travail, c’est justement de concilier les deux :
intégration et diversité. Peut-être que la Cité nationale de l’histoire
de l’immigration est avec la haute autorité de lutte contre les
discriminations (la Halde) qui fonctionne maintenant depuis deux
ans, l’une des illustrations de cette évolution de l’esprit public de
la classe politique, qui aujourd’hui considère que représenter la
diversité ne met pas en cause le modèle républicain.RFI : Alors, comment va-t-elle fonctionner ,Jacques Toubon, cette Cité nationale de l’histoire de l’immigration ? Il y aura une exposition permanente et puis des expositions thématiques ? Jacques Toubon :
Cela s’appelle une Cité parce que, ce que je voudrais, c’est que ce
soit un peu, mais naturellement beaucoup plus petit, mais un peu,
toutes proportions gardées, comme le Centre Pompidou RFI : Cela s’appelle Cité, mais du point de vue administratif, cela a un statut de musée ?Jacques Toubon :
Non, il y a plusieurs choses, c’est justement pluridisciplinaire. Il y
a à l’intérieur de la Cité, un musée national de l’histoire de
l’immigration qui va ouvrir aujourd’hui son exposition permanente, qui
s’appelle « Repères » et qui fera des expositions temporaires. Mais il
y a un département qui va s’occuper des ressources, une médiathèque, à
la fois pour le grand public et pour les chercheurs. Nous avons toute
une programmation artistique et culturelle. Nous allons produire des
pièces de théâtre, de la musique, des films, des vidéos. Nous avons
toute une activité pédagogique en liaison avec l’Education
nationale, que ce soit au plan local ou national.Au plan local
par exemple, nous avons une convention depuis déjà deux ans avec
l’académie de Créteil. Nous travaillons avec les enseignants, avec les
classes, avec les élèves de cette académie qui est toute proche
naturellement du siège de l’institution. Et puis, nous allons enfin et
c’est très important, travailler en permanence avec un réseau de
partenaires, qui sera composé d’associations, de collectivités locales,
d’entreprises, c'est-à-dire des gens qui prendront des initiatives ou
qui en ont déjà prises et qui vont coproduire, collaborer avec nous. La
Cité est plutôt une petite institution par rapport à d’autres
institutions culturelles, mais elle veut avoir un rôle de catalyseur
et de fédérateur.RFI : Cette Cité voit le jour dans un contexte qui est assez loin d’être apaisé sur les questions liées à l’immigration ? Jacques Toubon : Cela, c’est sûr !RFI : Juste
avant l’été, huit intellectuels avaient démissionné du comité
d’histoire de la Cité tout en disant d’ailleurs qu’ils ne récusaient
pas le principe
? Jacques Toubon : Ils ont d’ailleurs continué à travailler jusqu’au dernier jour.RFI : Mais
pour protester contre la création du ministère de l’Immigration et de
l’Identité nationale... L’amendement sur les tests ADN a créé une vaste
polémique au cours de ces derniers jours. Est-ce que ce n’est pas un
peu délicat d’ouvrir cette Cité, au moment où la politique
d’immigration du gouvernement apparaît comme de plus en plus restrictive
? Jacques Toubon :
Je vous dirais que bien sûr cela exige que nous distinguions très
soigneusement ce qui est le champ de notre institution, qui
est culturelle, éducative, civique et qui s’efforce de connaître et
faire reconnaître l’Histoire, qui est une science exacte et donc qui se
situe sur un autre plan que le plan de la politique. Le rôle de la
Cité, c’est de fournir des éléments, des repères, des références dans
les débats et en particulier, dans les débats politiques. Mais pas de
prendre partie pour les uns ou pour les autres dans ce débat, qui
effectivement aujourd’hui est assez « chaud », je le reconnais.Mais,
en même temps, je ferais une petite réflexion un peu désabusée : est-ce
que sur ce sujet, il existe des périodes, des contextes qui soient
parfaitement apaisés ? Je ne le crois pas. L’immigration est un de ces
sujets, qui, dans notre société tiraille, je dirais, tout le monde.
Tout le monde dans notre pays a une part qui le tire vers l’identité,
une autre part qui le tire vers l’universalité ; une part qui le tire
vers la protection et une part qui le tire vers l’ouverture des droits.
Et à partir de là, c’est un sujet sur lequel, en dehors – je dirais –de
quelques minorités extrémistes d’un côté ou de l’autre, il y a chez les
Français cette situation permanente de tiraillement.Donc, c’est
un sujet qui n’est pas tranquille. Ce que je voudrais moi, notre
prétention est petite et à la fois très déterminante, c’est introduire
à travers l’Histoire qui est une science, à travers l’Histoire des
éléments, des repères rationnels dans un débat qui est souvent trop
passionnel et trop irrationnel. RFI : D’un
mot, de quel œil voyez-vous la création d’un institut d’études sur
l’immigration et l’intégration, qui devait d’ailleurs être inauguré il
y a quelques jours, et finalement qui le sera plus tard. Comment
va-t-il se situer par rapport à vous
?Jacques Toubon :
D’une part c’est sûr que cette annonce a contribué à brouiller un peu
les choses avec le contexte du débat parlementaire, l’annonce de
l’ouverture de notre exposition et cet institut... Il est vrai que ce
n’était pas, disons, très judicieux de lancer les choses en ce moment.
Mais il faut bien voir que les choses sont très différentes. Je n’ai
aucun problème en tant que promoteur ou porteur du projet de la Cité.Il
y a d’un côté la Cité, c’est de l’Histoire, c’est le récit de
l’immigration-intégration dans notre pays. Et puis, il y a de l’autre
côté, cet institut qui va essentiellement s’occuper de philosophie, qui
va essentiellement s’occuper d’idées, de concepts, qui d’ailleurs pour
l’essentiel fait appel à des philosophes, des historiens des idées et
qui va essayer de travailler sur les concepts d’identité,
d’immigration, d’intégration, donc c’est une démarche complètement
différente. La nôtre est, je dirais, plus pratique et plus concrète
parce que nous nous appuyons sur des faits historiques que nous allons
essayer de raconter au plus large public. Un entretien réalisé par Frédéric Rivière de RFI



Article publié le 10/10/2007 Dernière mise à jour le 10/10/2007 à 11:17 TU


http://www.rfi.fr/actufr/articles/094/article_57530.asp
 

la Cité de l'histoire de l'immigration en France

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