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 Iran:Nucléaire : La plus importante concentration navale

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mihou
Rang: Administrateur
mihou


Nombre de messages : 8092
Localisation : Washington D.C.
Date d'inscription : 28/05/2005

 - Iran:Nucléaire : La plus importante concentration navale Empty
24092007
MessageIran:Nucléaire : La plus importante concentration navale

Iran
Nucléaire : La plus importante concentration navale de l’histoire
contemporaine au large du Golfe arabo-persique, par René Naba.



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21 septembre 2007












 - Iran:Nucléaire : La plus importante concentration navale Flotte_usa_iran_.jpeg



















Paris, 19 septembre 2007.




La plus importante concentration navale de l’histoire contemporaine est déployée dans la zone Golfe arabo-persique/Océan indien,
dans une démonstration de force américaine sans précédent face à
l’Iran, alors que le Conseil de Sécurité des Nations-Unies se penche le
21 septembre 2007 sur le programme nucléaire iranien avec en arrière
plan la menace d’une intervention américaine contre le Régime islamique
de Téhéran. (...)




Cette Armada, plus
substantielle que celle massée face à l’Irak, en 2003, et face à
l’Afghanistan, en 2001, constitue la plus importante concentration
navale depuis le déploiement occidental au large de Beyrouth, en
février 1984, qui était intervenu après la prise de contrôle de la
capitale libanaise par les milices chiites et les attentats
anti-occidentaux contre le quartier général français du Drakkar (59
morts français) et le quartier général américain de l’aéroport de
Beyrouth (212 Marines US tués). (...)

Dans ce contexte
hautement volatile, un homme s’est distingué gravement, Bernard
Kouchner, le nouveau ministre français des Affaires étrangères. Aux
vertus préventives de la diplomatie, dont il devrait être, es qualité,
le parangon, ce médecin urgentiste secouriste des misères du monde
parait préférer les avantages d’un bellicisme purificateur, suscitant
l’émotion de la communauté diplomatique internationale par des propos
alarmistes sur l’Iran le 15 septembre.

De retour d’une
visite en Israël, et relayant sans doute les préoccupations de ses
interlocuteurs, Bernard Kouchner, ce récidiviste en la matière,
partisan auparavant d’une intervention musclée en Irak pour évincer
Saddam Hussein, n’a pas écarté l’hypothèse d’une guerre contre l’Iran
rejoignant en cela les thèses atlantistes de son nouveau mentor Nicolas
Sarkozy, auteur d’une équation aussi sommaire que rudimentaire « la
bombe iranienne ou le bombardement de l’Iran », seul dirigeant au Monde
d’ailleurs à adopter ouvertement sur ce thème un lexique identique aux
Israéliens, désignant Gaza de « Hamastan » et le Hezbollah libanais de
« terroriste ». Ce grand bourgeois parisien, -« un tiers mondiste, deux
tiers mondain », selon le jugement charitable de ses anciens compagnons
de route-, a souvent témoigné de son intérêt pour les minorités
ethniques, avec une prédilection pour celles situées dans les zones
pétrolifères, le Biafra (Nigéria), le Kurdistan (Irak), le Darfour
(Soudan), mais ce transfuge socialiste humanitariste a réussi le tour
de force de blanchir, contre toute évidence, la junte birmane de
l’accusation d’esclavage des jeunes travailleurs dans un rapport
commandité par la firme pétrolière française « Total ».

Toute honte bue, il
n’a pas hésité, non plus, à revendiquer le bénéfice de la politique
menée par son prédécesseur Dominique de Villepin, qu’il couvrait
pourtant de sarcasme, ainsi que son nouveau parrain, pour son hostilité
à l’invasion américaine de l’Irak.

Le Quai d’Orsay,
souvent brocardé pour sa frilosité, s’est mû en antre d’ultra-faucons
avec la propulsion de Bernard Kouchner à sa tête et la promotion de
l’ancien ambassadeur de France à Tel-Aviv, Gérard Araud, au poste de
Directeur des Affaires politiques, celle de son adjoint, Michel
Miraillet, ancien deuxième conseiller à Tel-Aviv, au poste de Directeur
des affaires internationales et stratégiques (AIS) au Secrétariat
général de la défense nationale (SGDN), en charge de la synthèse
stratégique quotidienne, celle enfin de Thérèse Delpech, la nouvelle
théoricienne de l’« Empire du mal absolu » représenté, selon elle, par
le quatuor diabolique : Iran ,Syrie, Hezbollah libanais et Hamas
palestinien).

A ce vétéran au
comportement néophyte, et à ses collaborateurs d’un néo-conservatisme
déconsidéré par ses multiples avatars en Afghanistan et en Irak, une
salutaire piqûre de rappel s’impose pour qu’aux rodomontades si
égoïstement valorisantes au départ mais coûteuses en fin de compte se
substitue la prise en considération des intérêts des divers
protagonistes. (...)

- Lire l’ article http://renenaba.blog.fr







http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5478
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https://vuesdumonde.forumactif.com/
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Iran:Nucléaire : La plus importante concentration navale :: Commentaires

mihou
Iran : Pourquoi Washington attaquera Téhéran
Message Lun 24 Sep - 22:18 par mihou






















Iran : Pourquoi Washington attaquera Téhéran , par Abdel Bari Atwane.



[url=javascript:void(0);] [/url]



















24 septembre 2007










 - Iran:Nucléaire : La plus importante concentration navale Morts_usa_alex_falco_chang-2








Al-Quds Al-Arabi, 13 septembre 2007.




Abd Al-Bari Atwan,
directeur du quotidien nationaliste panarabe Al-Quds Al-Arabi, énumère
neuf indices tendant à prouver qu’une guerre va avoir lieu au cours des
six prochains mois.

Après l’été, les
affaires sérieuses redémarrent. La diplomatie occidentale se remet en
branle, et tout indique qu’elle se focalisera à nouveau sur le
Moyen-Orient. Dans les mois à venir, le point de fixation sera l’Iran,
prochaine cible des Américains. Nous devons nous attendre à une
escalade politique, diplomatique, médiatique et militaire sans
précédent contre ce pays et son programme nucléaire. Car le temps qui
reste au président George Bush est désormais compté pour traiter ce
dossier. Un certain nombre d’évolutions récentes donnent à penser que
la guerre aura lieu dans les six prochains mois, à moins d’un miracle
sous forme de capitulation, semblable à celle de la Libye ou, plus
récemment de la Corée du Nord.







Premier indice

Pour parler du
danger nucléaire iranien, George Bush a utilisé les termes
d’“holocauste nucléaire”, avertissant ainsi clairement Téhéran de ne
pas aller plus avant dans son programme d’enrichissement d’uranium,
comme s’il voulait à la fois accentuer la menace contre l’Iran et
préparer l’opinion publique américaine, voire internationale, à
l’éventualité d’un usage d’armes nucléaires américaines contre ce pays.





Deuxième indice

Le nouveau
président français, Nicolas Sarkozy, commence à occuper la place
laissée vacante par Tony Blair, à savoir celle du meilleur allié de
Washington. Il a donc abandonné la ligne chiraquienne au profit d’une
américanisation de ses positions à propos du Moyen-Orient. A son retour
de ses vacances d’été américaines, il a déclaré aux 188 ambassadeurs
qui représentent la France à travers le monde que l’acquisition de
l’arme nucléaire était la ligne rouge à ne pas franchir et que l’Iran
s’exposerait fatalement à des bombardements s’il ne renonçait pas à ses
ambitions.




Troisième indice

Le journaliste
américain Seymour Hersh a affirmé devant un groupe de confrères
français rencontrés il y a quelques semaines à Paris qu’il avait appris
de la part de sources à la Maison-Blanche que la décision de frappes
contre l’Iran avait déjà été prise, que le dernier mot dans ce dossier
revenait désormais au camp proche du vice-président Dick Cheney
[faucon], et que le ministre de la Défense Robert Gates présenterait
prochainement sa démission en raison des conséquences catastrophiques
auxquelles il s’attend en cas de guerre.




Quatrième indice

Un des
vice-secrétaires d’Etat américains, Nicholas Burns, a expliqué à Roger
Cohen, du New York Times, que la plupart des pays sunnites de la région
considèrent l’Iran comme un trublion soutenant le terrorisme et comme
une menace pour la stabilité régionale. Il a ajouté que ces pays, et
notamment les pétromonarchies du Golfe, ont compris que l’Iran
représentait une menace plus sérieuse qu’Israël.




Cinquième indice

Les Etats-Unis ont
fait inscrire les gardiens de la révolution iraniens [les pasdarans]
sur la liste internationale des organisations terroristes. Ils ont
également durci le ton en accusant à nouveau Téhéran de soutenir la
résistance irakienne, y compris Al-Qaida, avec des livraisons d’armes
sophistiquées qui alourdissent le bilan humain des forces américaines.




Sixième indice

L’Arabie Saoudite a
signé un contrat d’un montant estimé à quelque 5 milliards de dollars
avec une société américaine pour entraîner et équiper quelque 35 000
hommes chargés de protéger ses installations pétrolières. Il faut
savoir qu’il y a un an Al-Qaida avait préparé un attentat contre ces
installations, mais n’avait pas réussi à pénétrer dans les zones de
haute sécurité. L’Iran, en revanche, aurait les moyens de les attaquer
avec un avion suicide ou avec ses missiles Shihab, ce qui pourrait
provoquer l’effondrement des exportations de brut saoudien. C’est
d’ailleurs pourquoi les Américains maintiennent leurs batteries de
missiles antimissiles Patriot dans la région, notamment au Koweït et à
proximité des côtes saoudiennes.




Septième indice

La précipitation
avec laquelle Washington prépare une conférence internationale de paix,
prévue pour l’automne, et presse Mahmoud Abbas et Ehoud Olmert de se
rencontrer pour annoncer un accord de principe. Un succès dans ce
domaine faciliterait un recours à l’option militaire contre l’Iran,
dans la mesure où cela satisferait les sunnites de la région, qui
pourraient alors faire cause commune avec les Etats-Unis et Israël pour
combattre les alliés de l’Iran que sont la Syrie, le Hezbollah libanais
et le Hamas palestinien.




Huitième indice

Le soudain
revirement de George Bush au sujet du Premier ministre irakien Nouri
Al-Maliki. Après avoir laissé entendre qu’il souhaitait sa démission,
il lui a ensuite délivré un satisfecit. L’explication la plus plausible
de ce changement est que les plans concernant l’Iran ont été accélérés
et que l’administration américaine estime ne plus avoir assez de temps
pour provoquer un changement gouvernemental en Irak.




Neuvième indice

Le tout récent
retrait des troupes britanniques de Bassorah, qui signifie d’une part
que la Grande-Bretagne est désormais convaincue que la victoire en Irak
est impossible, d’autre part qu’elle souhaite soustraire ses troupes au
risque de représailles iraniennes en cas de frappes aériennes
américaines. Les soldats britanniques stationnés à Bassorah, à quelques
encablures de la frontière iranienne, seraient en effet une cible
idéale pour les Iraniens. Face aux deux défaites en Irak et en
Afghanistan, Bush estime que la seule possibilité qui lui reste pour
sauver sa présidence et préserver les chances de son parti aux
prochaines élections consiste à tenter le tout pour le tout,
c’est-à-dire à attaquer l’Iran. Il accepte le risque d’une nouvelle
défaite, sachant parfaitement que les missiles iraniens n’atteindront
pas New York ou Washington, mais Tel-Aviv, Riyad ou Dubaï.

Abd Al-Bari Atwan




 - Iran:Nucléaire : La plus importante concentration navale Puce Source : Al-Quds Al-Arabi www.alquds.co.uk

 - Iran:Nucléaire : La plus importante concentration navale Puce Traduction : Courrier International
www.courrierinternational.com


http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5479
Iran : des scientifiques britanniques avertissent que les Etats-Unis préparent une attaque terrifiante, par Peter Symonds.




















24 septembre 2007










 - Iran:Nucléaire : La plus importante concentration navale Resit_usa_payes_








WSWS, 24 septembre 2007.




Une étude de
quatre-vingt pages publiée le 28 août dernier par deux analystes en
matière de sécurité britanniques fait une estimation à glacer le sang
de la violence destructrice que les Etats-Unis emploieraient lors d’une
attaque contre l’Iran. « Les Etats-Unis ont fait des préparatifs dans
le but de détruire les armes de destruction massive de l’Iran, son
énergie nucléaire, son régime, ses forces armées, son appareil d’Etat
et son infrastructure économique dans les quelques jours, sinon les
quelques heures qui suivraient un ordre donné par le président George
W. Bush » dit cette étude.

Les auteurs de
cette étude, Dan Plesch et Martin Butcher, tirent, en s’appuyant sur
des sources accessibles au public, cette conclusion que « Les
bombardiers et les missiles à longue portée américains sont d’ores et
déjà prêts à détruire en quelques heures 10.000 cibles à l’intérieur de
l’Iran. Les troupes d’infanterie, de l’armée de l’air et de la marine
déjà présentes dans le Golfe Persique, en Iraq et en Afghanistan ont la
capacité de détruire en peu de temps les forces armées iraniennes, le
régime du pays et son Etat. »

Plesch et Butcher
ont écrit abondement sur les relations et la sécurité internationale.
Plesch est directeur du Centre for International Studies and Diplomacy
à la prestigieuse School of Oriental and African Studies de Londres.
L’étude intitulée « Envisager une guerre avec l’Iran : un mémoire pour
une discussion sur les ADM [Armes de destruction massive] au
Moyen-Orient » ne fait pas d’évaluation du programme nucléaire iranien,
le prétexte d’une guerre des Etats-Unis contre l’Iran, ni ne tire de
conclusion sur la probabilité d’une attaque. Mais elle décrit les
vastes préparatifs du Pentagone et examine les stratégies militaires
probables des Etats-Unis.

Plesch et Butcher
estiment qu’une attaque américaine quelle qu’elle soit ne se limiterait
pas aux installations nucléaires iraniennes mais aurait aussi pour
objectif d’éliminer sa capacité de réplique par la destruction de ses
capacités militaires et de son infrastructure économique. « Toute
attaque aura vraisemblablement lieu à une très grande échelle, sur
plusieurs fronts, évitant toutefois une invasion terrestre. Une attaque
qui se concentrerait sur les armes de destruction massive, laisserait à
l’Iran trop d’options en matière de contre-attaque, permettrait que le
président Bush soit accusé de n’avoir pas utilisé une force suffisante
et laisserait le régime intact » déclarent-ils.

Le mémoire examine
les plans de « Frappe planétaire » (Global Strike) du Pentagone,
développés sous l’égide de l’administration Bush et destinés à rendre
l’armée américaine capable de frapper à brève échéance n’importe où
dans le monde. Depuis 2001 en particulier, on a modifié le rôle de
STRATCOM (US Strategic Command), un moyen de dissuasion nucléaire
contre l’Union soviétique dans le passé, afin de « permettre
l’obtention d’effets sur mesure partout et à tout moment dans le monde
entier...Les Etats-Unis ont des forces stratégiques prêtes à lancer des
attaques massives contre l’Iran en l’espace de quelques heures après
que l’ordre en sera donné. »

Plesch and Butcher
analysent les types de bombardiers et de bombes conventionnelles
disponibles et calculent que cent bombardiers stratégiques, armés
chacun de cent « bombes intelligentes », suffiraient à frapper 10.000
cibles individuelles. « Cette force de frappe est à elle seule
suffisante pour détruire toutes les capacités politiques, militaires,
économiques importantes de l’Iran ainsi que ses capacités de
transport » concluent les auteurs. « L’emploi d’une telle force
amènerait la technique "choc et épouvante" (shock and awe) à un stade
supérieur et ne laisserait à l’Iran que peu ou pas de capacités
militaires conventionnelles pour bloquer le détroit d’Hormuz ou pour
fournir un soutien militaire conventionnel à des insurgés en Irak ».

Le mémoire exclut
dans une bonne mesure l’usage d’armes nucléaires par les Etats-Unis,
déclarant que « les conséquences humaines, politiques et
environnementales serait dévastatrices tandis que leur valeur militaire
resterait limitée ». Mais les auteurs reconnaissent aussi qu’il existe
« de nets indices qu’ [aux Etats-Unis] on considère sérieusement une
telle utilisation d’armes atomiques [contre l’Iran] ». Et tout en
déclarant qu’une attaque nucléaire américaine ou britannique contre
l’Iran était « très improbable », Plesch et Butcher ne la tenaient pas
pour impossible. Ils calculent que près de trois millions de « morts
soudaines » se produiraient au cas où l’on jetterait des bombes
nucléaires de 300 kilotonnes sur ne serait-ce qu’onze sites censés
abriter des armes de destruction massive.

Une bonne partie de
cette étude traite des options diverses qu’ont les Etats-Unis dans
l’utilisation des forces présentes dans la région pour contrer une
riposte iranienne à leur attaque. « L’Iran a une armée de l’air et des
capacités de défense antiaérienne faibles, la plupart vieilles de vingt
ou trente ans et ne possède pas de système de communications moderne et
intégré. Non seulement ses forces seront-elles rapidement détruites par
la puissance de l’aviation américaine, mais l’armée de l’air et
l’infanterie iraniennes devront encore lutter sans protection devant
une attaque aérienne » écrivent les auteurs.

L’étude évoque
l’existence de plans américains pour contrer tout blocus du détroit
stratégique d’Hormuz, dans le Golfe persique et pour se saisir de la
province iranienne occidentale de Khuzestân, où s’effectue la plus
grande partie de la production pétrolière du pays. Elle décrit en
détail la capacité de l’armée américaine, stationnée non loin, en Irak
et en Afghanistan, à détruire l’armée et les bases militaires
iraniennes, même si elles se trouvent à des centaines de kilomètres des
frontières et ce, sans invasion terrestre. Elle cite diverses sources
faisant état d’opérations américaines secrètes ayant d’ores et déjà
lieu à l’intérieur de l’Iran dans le but d’identifier des cibles et de
fomenter une rébellion armée parmi les minorités ethniques et
religieuses.

Examinant la
question « dans quelle mesure peut-on considérer qu’une attaque est
probable ? » les auteurs font remarquer : « L’administration
[américaine] a constamment refusé de renoncer à l’option militaire et
elle a continué de préparer une guerre. Le Congrès a rejeté une motion
exigeant du président qu’il le consulte avant d’aller en guerre contre
l’Iran ». L’étude cite un certain nombre de commentaires menaçants
faits cette année par des membres de l’administration Bush, ainsi que
des déclarations anti iraniennes belliqueuses par des candidats
républicains et démocrates à l’élection présidentielle. Elle énonce
aussi les mesures prises par le Congrès en vue d’imposer des mesures
plus sévères contre Téhéran.

Les auteurs de
l’étude réfutent de nombreux arguments généralement avancés pour
expliquer pourquoi les Etats-Unis n’attaqueraient pas l’Iran. Ils
estiment que la probabilité d’un compromis sur le programme nucléaire
iranien est « extrêmement faible » étant donné que « les Etats-Unis
refusent d’offrir toute garantie de sécurité à l’Iran et s’emploient
effectivement et de façon active à affaiblir les autorités
iraniennes. » Quant à la tentative de l’Union européenne de servir
d’intermédiaire dans un marché avec l’Iran « les responsables
américains...se moquent, tant en privé que de façon moins privée, des
efforts de l’UE, qu’ils jugent futiles ».

Répondant à ceux
qui font remarquer que l’armée américaine est enlisée en Irak et manque
de troupes, l’étude déclare : « Le déploiement de l’armée aux limites
de sa capacité, dû à de longs tours de service en Irak est un problème
sérieux, mais fournir des forces pour une guerre de courte durée
(suivant le modèle de l’invasion initiale de l’Irak) constituerait un
bien moindre problème. L’Iran n’a guère la capacité de conduire une
attaque militaire conventionnelle en dehors de son propre territoire,
donnant aux Etats-Unis de bonnes possibilités de se retirer et
d’attendre la suite événements dans le pays après une attaque du genre
de celle décrite dans cette étude. »

Le mémoire explore
également la capacité de l’Iran à répondre d’autre manière, soit
directement contre un allié des Etats-Unis comme Israël ou contre des
bases américaines, soit indirectement par l’encouragement d’une
sédition parmi les Chiites irakiens. Les auteurs considèrent que de
tels arguments renforcent la proposition d’une attaque massive plutôt
que celle d’une attaque limitée. Ils font aussi observer que l’Iran
conservait l’option de contre-frappes à l’aide de missiles et avait
observé de très près les opérations militaires américaines autour de
ses frontières. « En même temps, les forces armées américaines se sont
préparées à cette éventualité pendant de nombreuses années et il sera
difficile d’être le général qui dira au président Bush qu’attaquer
l’Iran n’est pas ‘faisable’. »

Plesch et Butcher
ne font aucune prédiction quant à une guerre, mais ils notent que le
manque de publicité autour des préparatifs militaires américains ne
constitue pas une garantie qu’une attaque n’aurait pas lieu. « L’état
de préparation militaire, sinon politique, des Américains pour une
guerre utilisant des forces d’invasion minimum, indique que leur
inaction apparente vis-à-vis de l’Iran est trompeuse. La capacité des
Etats-Unis de mener une opération militaire de grande envergure contre
l’Iran est intacte. Quant à savoir s’il existe une volonté politique de
poursuivre une telle ligne, cela n’est connu que de quelques
personnalités dirigeantes de l’administration Bush ».

Plesch et Butcher
n’ont pas essayé d’analyser les raisons économiques et stratégiques
sous-jacentes d’une attaque américaine de l’Iran ou d’examiner en
détail le potentiel qu’une telle action avait de déclencher une guerre
plus étendue. Leur étude ne contredit en rien la campagne de propagande
de plus en plus importante sur les prétendus programmes nucléaire
iraniens. La réelle motivation d’une nouvelle guerre irresponsable des
Etats-Unis contre l’Iran réside dans la tentative de l’administration
Bush d’établir une domination sans partage des Etats-Unis sur les
régions riches en ressources minérales du Moyen-Orient et d’Asie
centrale. Tout ce qui aurait pour conséquence de permettre à des rivaux
européens et asiatiques de renforcer leur influence dans ces régions
clés est tout simplement intolérable pour l’élite dirigeante
américaine.

L’optique plutôt
limitée de l’étude ne fait que rendre sa conclusion plus troublante :
les préparatifs militaires qui permettraient à l’administration Bush de
faire, en peu de temps, d’une grande partie de l’Iran un champ de
ruines, sont déjà terminés.

Peter Symonds

http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5487
mihou
ETATS-UNIS ET ISRAEL FANTASMENT SUR L'IRAN
Message Mar 16 Oct - 9:57 par mihou
ETATS-UNIS ET ISRAEL FANTASMENT SUR L'IRAN





 - Iran:Nucléaire : La plus importante concentration navale Bush_announces_resignation_of_Rumsfeld%2C_nomination_of_Gates%2C_November_8%2C_2006

Le discours, ci
dessous, d'un va t-en guerre de la maison blanche ( sans majuscule,
s'il vous plaît ) rappelle que les cons, ont les reconnait à une chose,
c'est parce qu'ils osent tout. Si ce n'est la preuve du complexe de
supériorité que manifestent les occidentaux, on ne sait pas comment
appeler cette mobilisation à un "front uni" contre la seule puissance
perse du Proche-Orient. Cette denière sortie du secrétaire à la défense
américaine appelle trois remarques.

Primo, Bush et ses petits copains incendiaires sont d'un cynisme inqualifiable.
Malgré leur fiasco irakien, ils ne désarment pas dans leurs ambitions de modéler le monde selon leur doctrine de la "guerre préventive"

Deuxio,il
est temps qu'émerge une nouveau pôle NON-OCCIDENTAL, composé des
nations asiatiques, africaines et sud-américaines, afin de réequilibrer
les relations internationales. Si la planète est confrontée au péril
néoconservateur, c'est en grande partie en raison de la fin de la
guerre froide. L'équilibre de la terreur servait donc à quelque chose,
notamment à calmer les bouffées de chaleur des seigneurs de guerre de
l'empire américain.

Tertio, s'il y a une tension entretenue
par les Etats-Unis et leurs vassaux, qui désignent l'Iran comme un
DANGER, c'est bien la démonstration supplémentaire qu'il y a une
complaisance à l'égard d'Israël. Comme Bernard Kouchner, il y a
quelques semaines, Robert Gates apporte la preuve qu'au nom de l'Etat
hébreu, les pays "civilisés" doivent faire la guerre à l'Iran,un pays
dont le seul crime est de s'assumer comme une puissance régionale. En
quoi le programme nucléaire de l'Iran serait-il plus dangereux que
celui d'un Etat Voyou comme Israël, qui n'a respecté aucune résolution
de l'ONU depuis sa création en 1948? Faut-il souligner que
contrairement à l'Iran qui a signé le TNP ( traité de non prolifération
nucléaire), le pays chouchou de l'administration Bush,lui, ne l'a
jamais fait. Israël n’a pas signé le traité de non-prolifération nucléaire.


Surtout, comment accorder la moindre considération à un homme qui a
trempé dans l'irangate, et qui soutenait encore l'idée du programme
nucléaire iranien, le 6 décembre 2006, Robert Gates: « l’Iran est entouré de pays dotés de l’arme nucléaire : le Pakistan à l’est, Israël à l’ouest… » Comme
quoi, s'il y a un pays qui menace la stabilité au Moyen-Orient, ce
n'est certainement pas l'Iran "nucléairisé", comme l'affirment
également sans vergogne Bernard Kouchner et son patron de l'Elysée.
Qu'on
ne s'y trompe pas, la propagande anti-Iran alimentée par les va t-en
guerre et relayée par les médias aux ordres n'est qu'une énième
démontration de l'implication d'Israël dans la stratégie du chaos
sanglant qui menace de faire basculer la planète dans une confrontation
entre le monde judéo-chrétien et le monde Arabo-musulman. Et ça,
personne n'ose le dire par peur des anathèmes qui peuvent pleuvoir sur
quiconque oserait s'opposer à la politique de la terre brulée que mène
l'Etat hébreu depuis sa création.

A2N








 - Iran:Nucléaire : La plus importante concentration navale Robert_Gates_CIA_photo
Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates a appelé lundi la communauté internationale à constituer un "front uni" pour contraindre l'Iran à suspendre son programme nucléaire, appelant à un renforcement des sanctions contre Téhéran.
Lors d'un discours devant l'Institut juif pour les affaires de sécurité nationale à Washington, M. Gates a souligné que "toutes les options" devaient rester disponibles contre la "théocratie ambitieuse et fanatique" iranienne, une allusion à la possibilité d'un recours à la force contre l'Iran.
"Avec
un gouvernement de cette nature, seul un front uni de pays sera capable
d'exercer suffisamment de pression pour forcer l'Iran à abandonner ses
aspirations nucléaires -une source de grande anxiété et d'instabilité
dans la région"
, a déclaré M. Gates.

"Nos alliés doivent travailler ensemble sur des sanctions robustes, d'une grande portée et fermement appliquées", a-t-il estimé. "Nous
devons exercer une pression dans les arènes diplomatique et politique
également. Et, comme l'a dit le président (américain George W.) Bush,
avec ce régime nous devons également garder toutes les options sur la
table".

"Nous
ne devons avoir aucune illusion sur la nature de ce régime et de ses
dirigeants -sur leurs desseins pour le programme nucléaire, leur
volonté à se montrer à la hauteur de leur rhétorique, leurs intentions
pour l'
Irak, ou leurs ambitions dans la région du Golfe", a-t-il ajouté. Un exemplaire de son intervention avait été fourni au préalable à la presse. AP



Lire l'article ici


http://www.alert2neg.com/article-7186773.html
mihou
Iran report frustrates US hawks
Message Lun 3 Déc - 22:54 par mihou
Iran report frustrates US hawks
By Adam Brookes
BBC News, Washington

In an abrupt change of position, the US intelligence agencies now say they do not know if Iran intends to build a nuclear weapon.

The unclassified version of a new National Intelligence Estimate, or NIE, released on Monday, said that Iran was "less determined to develop nuclear weapons than we have been judging since 2005".

In May 2005, the intelligence community had said "with high confidence" that Iran was "determined" to build nuclear weapons.

The new NIE confirms that Iran did, indeed, have an illicit nuclear weapons programme.

But it says that programme ceased operating in 2003 and, as of mid-2007, had probably not started up again. The NIE asserts that the weapons programme was dropped because of international pressure.

It says that US intelligence estimates - with "moderate-to-high confidence" - that Iran currently does not currently have a nuclear weapon.

The NIE affirms, however, that Iran continues its efforts to enrich uranium.

The document estimates that the very earliest Iran could produce enough highly-enriched uranium (HEU) for a weapon would be late 2009, but some time between 2010 and 2015 is more likely.

In an interesting note of dissent, the state department's Bureau of Intelligence and Research does not think enough HEU for a weapon could be produced until 2013.

Intelligence gaps

In all, the new NIE argues that Iran's intentions may be less threatening than US intelligence previously thought.

And it strongly suggests large gaps in the Americans' knowledge of exactly what the Iranian programme is capable of.

But the document emphasises that Iran continues to build a capacity which could be turned to nuclear weapons production in the future.

"Iranian entities are continuing to build a range of technical capabilities that could be applied to producing nuclear weapons, if a decision is made to do so," it reads.

Iran continues to insist that its programme is for civilian purposes.

The Bush administration welcomed the NIE, even though it might be seen to contradict the administration's warnings about the gravity of the Iranian threat.

The National Security Adviser, Stephen Hadley, said the report showed that the risk of Iran's acquiring a nuclear weapon remained a "very serious problem".

Mr Hadley said that the NIE showed that the US had the "right strategy" in pressuring Iran to suspend its entire nuclear programme, while offering to negotiate.

His statements suggest that the new NIE will not engender any profound shift in policy on the part of the Bush administration, and that Washington will continue to push for a new round of UN sanctions against Iran.

Complicating factor

But Washington analysts were predicting that the intelligence community's new position would complicate the effort to bring about a new UN Security Council Resolution imposing sanctions.

Such a resolution was still within reach, they said, simply because Iran has not complied with demands to suspend uranium enrichment.

But, they said, the US will be hard put to maintain a sense of urgency following the release of the new NIE.

However, the new NIE will make it harder for proponents of military action against Iran to argue their case.

One source, who has close links to US intelligence, said that members of Vice President Dick Cheney's staff continued to call for military strikes against Iran "on a daily basis".

Senior military officers and intelligence officials are understood to have grave reservations about an attack on Iran - not least because it would be unclear how a military confrontation with Iran could be brought to a conclusion.
Story from BBC NEWS:
http://news.bbc.co.uk/go/pr/fr/-/2/hi/americas/7126117.stm

Published: 2007/12/03 23:44:32 GMT

© BBC MMVII
mihou
US Democrats want rethink on Iran
Message Lun 3 Déc - 22:55 par mihou
US Democrats want rethink on Iran
The Democrats in the United States have called for a rethink of policy on Iran.

It comes after a major new intelligence assessment suggested the government in Tehran is not trying to develop nuclear weapons at present.

The latest National Intelligence Estimate says it is now believed Iran stopped its weapons programme in 2003.

The Democrat leader of the US Senate, Harry Reid, said he hoped the White House would undertake "a diplomatic surge" to engage with Iran.

"I hope this administration reads this report carefully and appropriately adjusts its rhetoric and policy vis-a-vis Iran," said Mr Reid.

He added that the Bush administration should emulate former President Ronald Reagan's engagement with the Soviet Union.

The BBC Washington correspondent Justin Webb says the Democrat response is a sign of the pivotal importance the new intelligence assessment might turn out to have.

But, our correspondent adds, Washington's Iran hawks are horrified.

In particular they are concerned that news of that key assessment will drown out other findings in the document - for instance, that Tehran is keeping open its option to develop a nuclear weapon and would have all the capacity to do so in the future if its leaders decided to go ahead.

A senior advisor to President Bush said the report was "positive" but the risk of a nuclear Iran remained "serious".

Iran is currently under sanctions from both the UN Security Council, which is demanding the end of uranium enrichment, and unilateral US sanctions.

'Technical problems'

The declassified summary of the report, which draws together information from the US's 16 intelligence agencies, says with "high confidence" that Iran stopped its nuclear weapons programme in 2003 "in response to international pressure".



The assessment says with "moderate confidence" that the programme has not restarted.

This is a turnaround from previous assessments, when US intelligence agencies believed Iran was trying to develop a nuclear weapon.

Iran made "significant progress" in 2007 installing gas centrifuges used to enrich uranium - a process necessary for producing the fissile nuclear material needed to build a nuclear bomb, the report says.

But the report's authors judge with "moderate confidence" that Iran "still faces significant technical problems" operating the new equipment.

And they conclude that the country is not likely to have enough highly enriched uranium to build a bomb until 2010-2015.

'Right strategy'

US National Security Advisor Stephen Hadley said the report's findings confirmed the US was "right to be worried" about Iran's nuclear ambitions and that President George W Bush had "the right strategy".


READ THE FINDINGS

Most computers will open this document automatically, but you may need Adobe Reader

The international community should "turn up the pressure on Iran" using diplomatic isolation, UN sanctions and other financial leverage, he said.

The BBC News website's world affairs correspondent, Paul Reynolds, says the report is cautious in its assessment of Iran's nuclear activities and provides little evidence for those who would like an early military attack.

He says it will strengthen the hand of those who want further sanctions since it states that past pressure has worked.
Story from BBC NEWS:
http://news.bbc.co.uk/go/pr/fr/-/2/hi/americas/7126177.stm

Published: 2007/12/04 04:41:42 GMT

© BBC MMVII
December 4, 2007



U.S. Finds Iran Halted Its Nuclear Arms Effort in 2003




By MARK MAZZETTI






WASHINGTON, Dec. 3 — A new assessment by American intelligence agencies released Monday concludes that Iran
halted its nuclear weapons program in 2003 and that the program remains
frozen, contradicting a judgment two years ago that Tehran was working
relentlessly toward building a nuclear bomb.
The conclusions of the new assessment are likely to reshape the
final year of the Bush administration, which has made halting Iran’s
nuclear program a cornerstone of its foreign policy.
The assessment, a National Intelligence Estimate that represents the
consensus view of all 16 American spy agencies, states that Tehran is
likely to keep its options open with respect to building a weapon, but
that intelligence agencies “do not know whether it currently intends to
develop nuclear weapons.”
Iran is continuing to produce enriched uranium, a program that the
Tehran government has said is intended for civilian purposes. The new
estimate says that the enrichment program could still provide Iran with
enough raw material to produce a nuclear weapon sometime by the middle
of next decade, a timetable essentially unchanged from previous
estimates.
But the new report essentially disavows a judgment that the
intelligence agencies issued in 2005, which concluded that Iran had an
active secret arms program intended to transform the raw material into
a nuclear weapon. The new estimate declares instead with “high
confidence” that the military-run program was shut in 2003, and it
concludes with “moderate confidence” that the program remains frozen.
The report judges that the halt was imposed by Iran “primarily in
response to increasing international scrutiny and pressure.”
It was not clear what prompted the reversal. Administration
officials said the new estimate reflected conclusions that the
intelligence agencies had agreed on only in the past several weeks. The
report’s agnosticism about Iran’s nuclear intentions represents a very
different tone than had been struck by President Bush, and by Vice
President Dick Cheney,
who warned in a speech in October that if Iran “stays on its present
course, the international community is prepared to impose serious
consequences.”
The estimate does not say when intelligence agencies learned that
the arms program had been halted, but officials said new information
obtained from covert sources over the summer had led to a reassessment
of the state of Iran’s nuclear program and a decision to delay
preparation of the estimate, which had been scheduled to be delivered
to Congress in the spring.
The new report came out just over five years after a 2002
intelligence estimate on Iraq concluded that it possessed chemical and
biological weapons programs and was determined to restart its nuclear
program. That estimate was instrumental in winning the Congressional
authorization for a military invasion of Iraq, but it proved to be
deeply flawed, and most of its conclusions turned out to be wrong.
Intelligence officials said the specter of the 2002 estimate on Iraq
hung over their deliberations on Iran even more than it had in 2005,
when the lessons from the intelligence failure on Iraq were just
beginning to prompt spy agencies to adapt a more rigorous approach to
their findings.
The 2007 report on Iran had been requested by members of Congress,
underscoring that any conclusions could affect American policy toward
Iran at a delicate time. The new estimate brought American assessments
more in line with the judgments of international arms inspectors.
Last month, Mohamed ElBaradei, director general of the International Atomic Energy Agency,
reported that Iran was operating 3,000 uranium-enriching centrifuges
capable of producing fissile material for nuclear weapons, but he said
inspectors had been unable to determine whether the Iranian program
sought only to generate electricity or to also to build weapons.
Senator Harry Reid,
Democrat of Nevada and the Senate majority leader, portrayed the
assessment as “directly challenging some of this administration’s
alarming rhetoric about the threat posed by Iran” and called for
enhanced diplomatic efforts toward Tehran. Democratic presidential
candidates mostly echoed Senator Reid, but also emphasized that Iran’s
long-term ambitions were still a great concern to the United States.
In interviews on Monday, some administration officials expressed
skepticism about the conclusions reached in the new report, saying they
doubted that American intelligence agencies had a firm grasp of the
Iranian government’s intentions.
The administration officials also said the intelligence findings
would not lessen the White House’s concern about the prospect of a
nuclear-armed Iran. The fact that Iran continues to refine its
abilities to enrich uranium, they said, means that any decision in the
future to restart a nuclear weapons program could lead Iran to a bomb
in relatively short order. While the new report does not contrast
sharply with earlier assessments about Iran’s capabilities, it does
make new judgments about the intentions of its government.
Rather than portraying Iran as a rogue, irrational country
determined to join the club of nations that possess a nuclear bomb, the
estimate says Iran’s “decisions are guided by a cost-benefit approach
rather than a rush to a weapon irrespective of the political, economic
and military costs.”
The administration called new attention to the threat posed by Iran
this year when Mr. Bush suggested in October that a nuclear-armed Iran
could lead to “World War III.” Mr. Cheney also said that month that as
Iran continued to enrich uranium, “the end of that process will be the
development of nuclear weapons.”
Yet even as Mr. Bush and Mr. Cheney were making those statements, analysts at the Central Intelligence Agency
were well under way toward revising the earlier assessment about Iran’s
nuclear arms program. Administration officials said the White House had
known at the time that the conclusions about Iran were under review but
had not been informed until more recently that intelligence agencies
had reversed their 2005 conclusion.
In September, officials said, Gen. Michael V. Hayden,
the C.I.A. director, and his deputy, Stephen R. Kappes, met with Iran
analysts to take a hard look at past conclusions about Iran’s nuclear
program in light of new information obtained since 2005.
“We felt that we needed to scrub all the assessments and sources to
make sure we weren’t misleading ourselves,” said one senior
intelligence official, speaking on condition of anonymity.
The estimate concludes that if Iran were to restart its arms
program, it would still be at least two years before it would have
enough highly enriched uranium to produce a nuclear bomb. But it says
it is still “very unlikely” Iran could produce enough of the material
by then.
Instead, the report released on Monday concludes that it is more
likely that Iran could have a bomb by the early part to the middle of
the next decade. The report states that the State Department’s Bureau of Intelligence and Research judges that Iran is unlikely to achieve this goal before 2013, “because of foreseeable technical and programmatic problems.”
The estimate concludes that it would be difficult to persuade Iran’s
leaders to abandon all efforts to get nuclear weapons, given the
importance of getting the bomb to Iran’s strategic goals in the Middle
East.
Intelligence officials presented the outlines of the intelligence
estimate two weeks ago to several cabinet members, along with Mr.
Cheney. During the meeting, officials said, policy makers challenged
and debated the conclusions. The final draft of the estimate was
presented to Mr. Bush and Mr. Cheney last Wednesday.
Officials said they now planned to give extensive briefings to
American allies like Israel, Britain and France. Israel intelligence
officials for years have put forward more urgent warnings about Iran’s
nuclear abilities than their American counterparts, positing that Iran
could get a nuclear bomb this decade.
Intelligence officials had said just weeks ago they were ending the
practice of declassifying parts of intelligence estimates, citing
concerns that analysts might alter their judgments if they knew the
reports would be widely publicized.
But in a statement on Monday, Donald M. Kerr, the principal deputy
director of national intelligence, said that since the new estimate was
at odds with the 2005 assessment — and thus at odds with public
statements by top officials about Iran — “we felt it was important to
release this information to ensure that an accurate presentation is
available.”

http://www.nytimes.com/2007/12/04/world/middleeast/04intel.html?_r=1&th&emc=th&oref=slogin
 

Iran:Nucléaire : La plus importante concentration navale

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