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 La réponse de la jeunesse africaine à Sarkozy

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mihou
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mihou


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Localisation : Washington D.C.
Date d'inscription : 28/05/2005

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06082007
MessageLa réponse de la jeunesse africaine à Sarkozy

[size=9]La réponse de la jeunesse africaine à Sarkozy

Article publié dans l'édition du Samedi 4 août 2007

Le président de la République française est venu, comme De Gaulle, et
il a parlé aux Africains. Qu’a-t-il dit au juste ? Il nous a fait une
série de propositions et d’analyses. Ecoutons-le :

«Ce que la France veut faire avec l’Afrique, c’est une alliance, c’est
l’alliance de la jeunesse française et de la jeunesse africaine pour
que le monde de demain soit un meilleur monde.»

Le nom de cette alliance est l’Eurafrique. La France s’est mariée à
l’Europe et nous vous apportons cette Europe, de même que nous vous
apportons à l’Europe. L’Afrique sera dans la corbeille de mariage de la
France avec l’Europe et dans la corbeille nuptiale de l’Europe avec le
monde. Je suis venu vous proposer une place comme la France sait le
faire, par exemple pour les Dom Tom.

Mais, comme vous savez, l’Afrique est différentiée. Il y a l’Afrique du
Nord. Et il y a l’Afrique noire. En Libye, où je suis passé, j’ai signé
des contrats juteux pour le nucléaire, l’uranium, la défense et autres
affaires. Avec l’Afrique du Nord, on ne parle ni de morale, ni de
développement, mais de contrats. On ne lance pas d’appels aux Libyens
de l’étranger pour leur retour dans leur pays. On ne fait pas de
promesses d’aide publique française à la Libye. On parle affaires. Des
contrats, des contrats et des contrats. Pour l’uranium, pour la défense
et pour le nucléaire. «Trade not aid», telle est notre règle.

Avec l’Afrique noire, avec vous, que dire ?

Je vous ai fait mal, mes bébés. Hum !

N’en parlons plus.

Mais, ne demandez surtout pas de repentance puisque vous-mêmes, vous
êtes coupables de vous être laissés battre par mes ancêtres. En plus,
quand mes ancêtres arrivaient chez vous, vous vous décimiez vous-mêmes
déjà sans notre aide. Vous êtes plus coupables que nous.

Certes, nous avons commis des crimes contre l’Humanité. Oui, mais vous
n’avez rien fait pour nous en empêcher. En tout cas, pas suffisamment
pour nous convaincre que, ce que nous avions l’intention de faire,
était criminel. Vous êtes coupables de non assistance à personne en
danger.

Ne rêvez surtout pas à un retour en arrière pour rejoindre votre
prétendu âge d’or qui aurait, par le passé, existé. Vous n’avez jamais
eu d’âge d’or. Ne rêvez pas. Le monde ne marche pas à reculons, mais
progresse plutôt vers l’avenir. La colonisation a été un crime contre
l’humanité, mais mes parents ont proposé aux vôtres l’indépendance.

La colonisation, c’était l’exploitation de l’homme par l’homme ;
l’indépendance est exactement le contraire. Vos historiens et autres
anthropologues vous mentent. Je vous le dit ici à l’Université Cheikh
Anta Diop, à vous les jeunes d’Afrique.

- Devant vos chefs.

- Devant vos profs.

- Devant votre classe politique, gouvernement et opposition réunis.

- Devant vous, étudiants, hommes de maintenant et hommes de demain.

Arrêtez de rêver à un futur qui puisse être le vôtre, à vous tout seuls. Maintenant, vous m’appartenez définitivement.

Je vous propose l’Eurafrique. Vous entrez dans mes bras, dans les bonnes grâces de l’Europe.

Je vous apporte l’Europe comme hier je vous ai apporté l’Esclavage.

Je vous apporte l’Europe comme hier je vous ai apporté la Colonisation.

Je vous apporte l’Europe comme hier je vous ai apporté l’Indépendance.

Je vous vois stupéfaits, mais je vous apporte aussi les moyens qui vous
seront propres pour inventer, vous-mêmes votre avenir. Oubliez le
passé. Maintenant, vous ne serez plus seulement à la France mais à
l’Europe. La France, c’est votre héritage occidental. La colonisation
vous l’a apporté. Ne vous coupez pas de cet héritage. La civilisation
européenne aussi vous appartient. Renoncez à la tentation de pureté
comme nous le faisons en Europe. Ne répondez pas au racisme de la
France par le racisme. Ne répondez pas à l’intolérance de la France par
de l’intolérance.

Je sais, je vous ai fait mal, mais laissez tomber. Allons ensemble dans l’avenir. Renoncer à la maladie de l’intelligence.

Si vous voulez venir chez nous, pas de problème, nous négocierons votre
migration. Nous déciderons ensemble, pour vous, comment vous viendrez.
Pas en citoyens libres, mais en immigrés !

Vous rêvez de la Renaissance africaine ? Pourquoi pas ! Après tout,
vous avez, semble-t-il, eu l’Egypte et d’autres brillantes
civilisations que mes ancêtres ont battu à plate couture et soumis
depuis des siècles. Oubliez le passé peu glorieux que vos ascendants
vous ont laissé.

Nous vous aiderons à bâtir votre avenir. Commencez déjà par prendre
notre civilisation comme héritage. Vous voulez la liberté, la
démocratie ? Bien. L’Europe est bâtie sur l’égalité, la justice, le
droit, la liberté, la démocratie et la libre propriété. Je vous les
apporte et n’allez pas chercher ailleurs. Tout ce que vous voulez,
commandez et je vous livre tout de suite.

Nous sommes généreux, nous vous aimons. Ce n’est pas de la pitié, mais c’est notre intérêt.

Ainsi nous a parlé Nicolas Sarkozy, le président de tous les français.

Que lui dire ?

Merci Sarkozy.

Merci pour tes propositions.

Mais nous, on veut aller dans le monde par le marché et non sous la protection de qui que ce soit. Nous connaissons le chemin.

Le monde, ce n’est pas que la France, le monde, ce n’est pas que
l’Europe. Le monde, c’est aussi l’Afrique, c’est aussi l’Amérique,
c’est aussi l’Asie. Le monde, c’est ailleurs. Nous voulons choisir
librement notre méthode pour y entrer, notre façon d’y participer. Sans
avoir besoin de t’en informer au préalable. Ce n’est pas par dégoût,
mais c’est notre intérêt et rien que cela.

L’Eurafrique ? Très bien merci. Mais ça sera comme par le passé.

- Il y a déjà les sommets Franco-africains.

- Il y aura des sommets Eurafricains.

- Il y aura une bureaucratie Eurafricaine, comme il y a celle des Ue-Acp

Nous ne voulons plus perdre du temps à négocier à des sommets de Chefs
d’Etat. Nous allons directement sur les marchés, librement, avec nos
besoins et nos moyens. Nous ne voulons plus être marchés captifs de qui
que ce soit. Nous voulons redevenir libres.

Il ne s’agit pas d’un retour à un quelconque âge d’or. Il ne s’agit pas
d’une option pour nous, mais de notre survie. Il s’agit d’être
simplement des humains, de vivre comme tels et d’être traités comme
tels. Nous ne voulons pas de traitement de faveur.

Nous voulons avoir notre liberté de choix.

Nous voulons tirer profit du droit imprescriptible que nous avons d’être propriétaires de nous-mêmes en tant qu’humains.

Nous voulons être libres dans la mondialisation, comme nous ne l’avons
jamais été sur les marchés des esclaves. Sur les marchés coloniaux.
Dans le pacte colonial.

Nous ne voulons pas aller sur les marchés mondiaux enchaînés par des
accords protectionnistes ; ni avec la France, ni avec l’Europe. Nous ne
voulons plus de cette protection infantilisante qui vous donne le droit
de vouloir :

Tout faire pour nous.

Tout faire avec nous.

Tout faire par nous.

Tout faire sans nous.

Et au bout du compte, tout faire contre nous.

Nous ne voulons plus des accords léonins qui, sous forme de vouloir nous aider, nous font plus de mal que de bien.

Nous voulons que Sarkozy

Nous laisse faire.

Nous laisse passer.

Nous voulons que la France

Nous laisse faire.

Nous laisse passer.

Nous voulons que l’Europe

Nous laisse faire.

Nous laisse passer.

Nous voulons que le monde nous accueille comme nous sommes, tels que
nous sommes, et non comme la France veut que nous soyons ou que
l’Europe voudrait que nous soyons. Nous connaissons le mode d’emploi de
la mondialisation. Aucun épouvantail ne nous fera renoncer, sur la
route de la liberté.

L’Eurafrique ? Pourquoi pas ! Merci pour votre offre. Mais, nous sommes
déjà dans le monde sous le couvert de l’Europe, qui agit par
procuration de la France.

Nous voulons simplement :

De l’économie de marché.

De la société ouverte.

De la société de droit.

Ni plus, ni moins.

Sarkozy pourrait-il nous aider dans ce sens à nous libérez des accords
précédents ? De ceux des indépendances ? Pour enfin nous libérer du
carcan post colonial ?

Nous ne voulons pas aller dans le monde comme hier, nous sommes allés
dans l’Europe – par la France. Nous ne voulons pas de votre liberté en
double standard, et sous surveillance. Nous ne comprenons pas que nos
avoirs extérieurs nets en devises soient déposés au Trésor Public de
chez vous. Nous ne comprenons pas que nous soyons perçus comme des
contribuables par l’Etat français, alors que la colonisation est
terminée depuis belle lurette.
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La réponse de la jeunesse africaine à Sarkozy :: Commentaires

Nous ne voulons plus de vos accords de coopération qui ne règlent rien,
mais qui pillent tout. Nous voulons être libres de choisir nous-mêmes
notre destin. Libres de choisir nous-mêmes qui nous accompagnera et
pour quoi. Merci de votre sollicitude.

Tu veux que je décide librement ? Soit. Mais je ne veux pas que tu sois là.

Tu veux que je décide librement ? Mais soit. Je ne veux pas décider
avec toi. Je veux décider seul. Tu veux que ma volonté se réalise
pleinement ? Oui, je le veux aussi. Mais je ne veux pas réaliser mon
destin avec toi. Je veux le faire moi-même, sans guide, ni parrain, ni
gourou.

Tu veux t’associer avec moi ? Oui, mais ne me demande pas d’être
exclusivement à toi. D’être ta chose. Je veux être libre de m’associer
avec qui je veux, comme je le veux et quand je le veux.

La mondialisation telle qu’elle est faite pour moi ne me plait pas.
C’est vrai. Je veux la démocratie. Je veux le droit. Je veux la
justice. Je veux la propriété libre. Je veux la liberté. Mais je veux
aussi la responsabilité. Nous avons payé trop cher les mirages de la
coopération franco-africaine.

Cette coopération est étatiste

Cette coopération est collectiviste.

Cette coopération est monopolistique.

Cette coopération est jacobine et rétrograde.

Je crois que l’échange libre est bénéfique et qu’il doit être la règle
de mon jeu dans la mondialisation. Je crois que la concurrence est un
moyen, et qu’elle est mon meilleur atout pour réussir à m’enrichir et à
prospérer dans la mondialisation.

Les pires des prédateurs qui nous cachent de la mondialisation sont
ceux qui viennent s’apitoyer sur mon sort et me considérer comme une
grand naïf à qui ils proposent altruisme, protection, aide publique et
humanitaire. Le plus grand des prédateurs, pour nous, est celui qui
nous rassemble dans un enclos et nous propose de jouer soit au loup et
à l’agneau, soit au renard dans le poulailler.

Nous croyons que la liberté économique annonce et conditionne la
liberté politique. Nous croyons que les esclaves ne peuvent échanger
que leurs chaînes. Que le marché est le propre de l’homme. Que nous
sommes des hommes et que nous voulons échanger autre chose sur des
marchés libres d’accès et de sortie.

Nous croyons à l’économie de marché. Vous vous trompez, lorsque vous
affirmer le contraire. Nous croyons au laisser-faire et nous nous
méfions de toutes les barrières à la concurrence.

Vous craignez l’immigration de la jeunesse africaine en France et en
Europe ? Vous avez tort. L’immigration subie ou l’immigration choisie ?
Vous posez mal le débat. L’immigration relève du droit individuel de
circuler et est pour nous une des bases de la liberté que nous
recherchons.

La France devrait se demander comment une telle liberté pour nous peut
devenir un fléau social pour les Français ? Pour nous, l’étranger a
droit au respect de sa vie, de sa dignité et de sa propriété. Mais,
nous savons et nous admettons que l’étranger ne peut avoir tous les
droits, car nous savons et admettons qu’il n’y a pas de droits sans
devoirs. L’étranger doit se soumettre aux règles sociales de la société
qui l’accueille.

Vous avez le sentiment que certains étrangers ne respectent pas les
règles de votre jeu et ont des comportements anormaux ? Mais, ce n’est
pas notre faute à nous. Les repousser à la frontière, contrôler leur
entrée et sortie, est une fausse solution.

Pour vous en sortir, laisser nous vous donner des conseils d’amis.

Abandonnez votre Etat-providence, car c’est lui qui attire l’immigré
que vous craignez. De nombreux immigrés apportent à la France leur
travail, leur talent, leur argent. Nombreux aussi sont ceux qui fuient
les dictateurs et les autres régimes liberticides que vous installez
chez nous.

Mais, les plus nombreux, qui vous font le plus de mal, sont ceux qui
arrivent chez vous, pour profiter, comme de nombreux Français de
souche, du parasitisme offert par votre Etat-providence.

Nous allons en France pour toucher des allocations, pour nous livrer à
de petits et à des grands trafics, pour profiter des cadeaux qu’offre
l’Etat français à ses propres parasites. Les places sont gratuites chez
vous, et elles rapportent plus que chez nous, car votre Etat-providence
est plus généreux que les nôtres, et plus riche aussi.

Nous croyons que par les relations de travail, par l’échange marchand,
par le libre échange entre la France et nous, l’immigration trouvera
solution. Or, vous nous proposez de nous méfier du laisser-faire pour
nous accrocher au protectionnisme. Et à nos Etats-rentiers, pâle copie
du vôtre Etat-providence.

Nous voulons que les immigrés qui arrivent chez vous vous donnent plus
qu’ils ne vous prennent, mais votre Etat-providence nous propose la
gratuité pour ce que nous souhaitons avoir.

Nous aimons la France pour sa sécurité sociale. Elle nous épargne de
faire de grands efforts d’adaptation au monde moderne, d’éduquer
correctement nos enfants qui y naissent. Elle nous propose le Rmi, les
allocations logements, les prestations familiales. Elle nous propose
des revenus à peine suffisants pour vivre de façon médiocre sans
travailler chez vous.

Vos immigrés, qui viennent de chez nous, sont les plus pauvres des
immigrés, les plus mal éduqués, les pires délinquants, les plus mal
aimés. Les plus mal logés. Votre Etat-providence nous offre une
couverture sociale complète dans des ghettos, des foyers bruyants et
violents que vous appelez «logement sociaux». Les enfants d’immigrés
africains vont dans des écoles où l’on n’apprend rien, pas même la
politesse et le savoir-vivre que nous admirons de loin ici. Pas même la
vertu du travail bien fait, pas même le respect des autres. Nous
voulons commercer avec une société française compétitive. Mais, votre
Etat nous propose des monopoles, des statuts figés, des services
publics. Les Africains de qualité comprennent de plus en plus que vivre
chez vous, sous la protection de votre Etat-providence, les scléroses ;
ils vont ailleurs pour être plus compétitifs et faire face aux enjeux
du monde actuel. Nous pensons que seules des relations marchandes entre
la France et l’Afrique révéleront les opportunités d’embauches, en
qualité et en quantité, chez vous comme chez nous. Nous ne pensons pas
qu’il soit dans les prérogatives de l’Etat-providence de dire qui est
qualifié pour entrer et s’installer en France pour bénéficier des
droits sociaux. Nous immigrons en grand nombre chez vous, parce que
notre vie ici, du fait de votre protection bienveillante et
providentielle, est misérable. Nous pensons que si vous nous donnez
plus de liberté de choix, plus de libertés économiques, la source
principale de cette immigration artificielle disparaîtra. Pour vaincre
l’immigration qui vous fait tant peur, brisez les enclos dans lesquels
sont enfermés les peuples d’Afrique esclaves de votre générosité. Un
pays comme le Sénégal a perdu dans les mers plus d’hommes candidats à
l’immigration que la Côte d’Ivoire avec sa guerre ces cinq dernières
années. L’immigration est aussi un fléau pour nous, tant qu’elle sera
organisée par votre Etat-providence. Pour vaincre l’immigration,
abandonnez les Etats-providence, abandonnez les accords de coopération
rétrogrades et étatistes. Pour vaincre l’immigration, nous vous offrons
de nous rendre notre liberté économique. Au lieu de l’Eurafrique, nous
voulons la Librafrique.

Mamadou KOULIBALY - Président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire[/size]
 

La réponse de la jeunesse africaine à Sarkozy

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