MONDE-HISTOIRE-CULTURE GÉNÉRALE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
MONDE-HISTOIRE-CULTURE GÉNÉRALE

Vues Du Monde : ce Forum MONDE-HISTOIRE-CULTURE GÉNÉRALE est lieu d'échange, d'apprentissage et d'ouverture sur le monde.IL EXISTE MILLE MANIÈRES DE MENTIR, MAIS UNE SEULE DE DIRE LA VÉRITÉ.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  GalerieGalerie  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Derniers sujets
Marque-page social
Marque-page social reddit      

Conservez et partagez l'adresse de MONDE-HISTOIRE-CULTURE GÉNÉRALE sur votre site de social bookmarking
QUOI DE NEUF SUR NOTRE PLANETE
LA FRANCE NON RECONNAISSANTE
Ephémerides
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

 

 L'économie mondiale de plus en plus changeante et incertaine

Aller en bas 
AuteurMessage
Tite Prout
Maître de Cérémonie du forum
Tite Prout


Nombre de messages : 1737
Localisation : Montréal
Date d'inscription : 01/06/2005

L'économie mondiale de plus en plus changeante et incertaine Empty
19062007
MessageL'économie mondiale de plus en plus changeante et incertaine

L'économie mondiale de plus en plus changeante et incertaine Bt_acrobat_small [url=javascript:OpenWindowPleinEcran('SaveDoc');]L'économie mondiale de plus en plus changeante et incertaine Bt_sauvegarde_disk[/url] [url=javascript:OpenWindowPleinEcran('PrintDoc')]L'économie mondiale de plus en plus changeante et incertaine Bt_imprimer_fd_bleu[/url] [url=javascript:OpenWindowPleinEcran('AffDocPleinText')]L'économie mondiale de plus en plus changeante et incertaine Bt_pl_ecran[/url]








L'économie mondiale de plus en plus changeante et incertaine Le

Le Devoir

LES ACTUALITÉS, mardi 19 juin 2007, p. a1

Une économie mondiale de plus en plus changeante et incertaine

La vigilance s'impose, avertissent les grands banquiers

Desrosiers, Éric

La mondialisation demeurera et s'accélérera même,
rendant notre monde de plus en plus changeant et incertain. Ce n'est
pas le moment de se montrer «complaisant» en matière de saine gestion
économique, avertissent les grands banquiers de la planète.

Bien avant l'émergence économique de la Chine et de
l'Inde, ou même la conclusion de traités de libéralisation du commerce,
ce sont les progrès scientifiques et technologiques qui sont à la
source du phénomène de mondialisation, a expliqué hier Jean-Claude
Trichet, président de la Banque centrale européenne, lors d'un discours
présenté dans le cadre de la Conférence de Montréal. Il ne pourrait pas
y avoir de transmission instantanée et à très bas coût des informations
sans les ordinateurs, Internet et les autres nouvelles technologies de
communication. L'expansion extrêmement rapide du commerce international
ne serait pas possible non plus sans les derniers progrès dans le
transport maritime et aérien.

Or, «rien n'indique que les progrès scientifiques et technologiques aient tendance à se ralentir, a-t-il noté. Au contraire.»

Comme ces changements continueront de renforcer tous
les autres bouleversements économiques en cours, «tout ce conjugue pour
rendre moins fiables les prévisions fondées sur les régularités
observées dans le passé, a souligné le banquier européen. L'incertitude
a, par voie de conséquence, tendance à augmenter et des risques
économiques et financiers à faibles ou très faibles probabilités mais à
fort potentiel déstabilisateur apparaissent comme la contrepartie
inévitable et somme toute "normale" d'une période de prospérité
économique sans précédent. Ce n'est pas le moment d'être complaisant.»

Le directeur général du Fonds monétaire
international (FMI), Rodrigo Rato, avait adressé le même avertissement
quelques heures auparavant. Lui aussi de passage à la Conférence de
Montréal, il venait d'annoncer le renforcement au sein de son
institution des cadres de surveillance des politiques de changes dans
le monde (voir autre texte en page B 1) visant à réduire la menace que
font notamment peser les déficits récurrents aux États-Unis et le
volume grandissant des réserves de billets verts des pays d'Asie.

«Le risque d'un ajustement désordonné est une
préoccupation depuis longtemps, au point d'avoir peut-être amené une
certaine complaisance. Il ne le faut pas. Les déséquilibres entre les
États-Unis et le reste du monde ne peuvent pas se maintenir à long
terme», a-t-il prévenu en ouverture de la 13e édition de la Conférence
de quatre jours dont le thème cette année est: Réussir dans un monde
incertain. «Le danger n'est pas imminent, a précisé Rodrigo Rato, mais
s'il se matérialise, ses conséquences seront très sérieuses.»

Le club des banquiers

Appuyés par leurs collègues de la Banque du Canada,
David Dodge, et de la Banque centrale du Mexique, Guillermo Martinez,
les deux banquiers internationaux ont chacun leur tour vanté l'effet
stabilisateur des nouvelles politiques monétaires centrées sur le
contrôle de l'inflation et ont promis que leur efficacité irait en
grandissant à mesure que les banques centrales gagneront en
crédibilité. Ils ont mis en garde contre les dangers de la montée de la
fièvre protectionniste. Ils ont aussi encouragé les gouvernements des
autres pays à imiter le Canada dans leur gestion des finances publiques.

«Il est indispensable d'approfondir et de renforcer
la gouvernance mondiale», a ajouté Jean-Claude Trichet. Il a invité les
pays à «développer au maximum» les possibilités offertes par tous les
forums formels et informels, comme le G8. Il a cité en exemple les
présidents de grandes banques centrales qui se réunissent tous les deux
mois «pour comparer leurs notes» afin d'avoir une meilleure vue
d'ensemble de ce que leur réserve l'économie mondiale.

Les quatre banquiers n'ont pas manqué également de
dire l'importance de la conclusion d'une entente «ambitieuse» dans le
cadre du cycle de négociations de Doha à l'Organisation mondiale du
commerce (OMC). «Un accord d'ici la fin de l'année étendrait les gains
attribuables à l'expansion du commerce international, réduirait la
pauvreté, dégonflerait les pressions protectionnistes et favoriserait
le multilatéralisme», a expliqué Rodrigo Rato.

Conseil d'ami

Il ne faudrait toutefois pas oublier que ce cycle de
négociation est censé corriger les «lacunes structurelles» d'un système
commercial international qui désavantage les pays en voie
développement, avait tenu à rappeler, lors de la conférence inaugurale,
le ministre indien du Commerce et de l'Industrie, Shri Kamal Nath. De
ce point de vue, les pays du Sud ont déjà offert bien assez de
concessions comme cela, a fait savoir le ministre indien qui doit se
rendre aujourd'hui à une réunion qualifiée de la dernière chance avec
les États-Unis, l'Union européenne et le Brésil. «J'espère, cette fois,
que les États-Unis arriveront avec un sac bien rempli», a-t-il déclaré.

Samedi, Shri Kamal Nath et son homologue canadien,
David Emerson, avaient annoncé la conclusion entre le Canada et l'Inde
d'un accord visant à encourager et à protéger les investissements entre
les deux pays. Le lendemain, le ministre indien avait été reçu à souper
chez son homologue à l'environnement dans les années 90 et ami, le
premier ministre Jean Charest.

Ce dernier était également présent pour l'ouverture
de la Conférence de Montréal hier midi. Le chef libéral a réaffirmé la
volonté du Québec d'ouvrir plus grands ses horizons commerciaux y
compris jusqu'en Inde. Il a ajouté que les Québécois pouvaient aider à
donner à la mondialisation un visage plus humain. Le Québec est en
effet un exemple, a-t-il dit, de société qui a su poursuivre son
développement économique tout en restant fidèle à ses valeurs incarnées
par ses politiques sociales et ses systèmes publics de santé et
d'éducation. Il a de nouveau vanté la convention sur la diversité
culturelle à l'UNESCO, «la plus grande victoire de la diplomatie
québécoise».

D'autres conférenciers ont aussi souligné hier
l'importance de tenir compte de facteurs qui ne soient pas seulement
d'ordre économique lorsqu'il est question de mondialisation. Le
secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, a fait un vibrant
plaidoyer pour la promotion de la diversité culturelle (voir autre
texte en page B 1). Le président et chef de la direction de la Caisse
de dépôt et placement, Henri-Paul Rousseau, en a appelé à ce que l'on
trouve des façons pour que l'économie mondiale tienne enfin compte
d'externalités comme les gaz à effet de serre responsables des
changements climatiques.



Illustration(s) :

Il est indispensable de renforcer la gouvernance
mondiale, a déclaré hier à Montréal le président de la Banque centrale
européenne, Jean-Claude Trichet.



Catégorie : La Une; Actualités

Sujet(s) uniforme(s) : Réchauffement de la planète; Économie mondiale

Type(s) d'article : Article

Taille : Long, 766 mots

© 2007 Le Devoir. Tous droits réservés.

Doc. : news·20070619·LE·147832
Revenir en haut Aller en bas
Partager cet article sur : reddit

L'économie mondiale de plus en plus changeante et incertaine :: Commentaires

Aucun commentaire.
 

L'économie mondiale de plus en plus changeante et incertaine

Revenir en haut 

Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MONDE-HISTOIRE-CULTURE GÉNÉRALE :: ACTUALITES-NEWS :: MONDIALISATION/GLOBALIZATION-
Sauter vers: