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 Dr. Phillip Emeagwali : Ce que j’ai appris en découvrant mo

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AuteurMessage
mihou
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mihou


Nombre de messages : 8092
Localisation : Washington D.C.
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Dr. Phillip Emeagwali : Ce que j’ai appris en découvrant mo Empty
07112006
MessageDr. Phillip Emeagwali : Ce que j’ai appris en découvrant mo

Dr. Phillip Emeagwali : Ce que j’ai appris en découvrant mon Superordinateur
05/11/2006

Emeagwali a contribué à la naissance du Superordinateur - la technologie qui a permis de créer Internet. Il a reçu en 1989 le Prix Gordon Bell qui est l’équivalent d’un prix Nobel scientifique. L’intérêt des recherches de ce Nigérian vivant aux USA réside dans le fait qu’il a théorisé le premier la mise en réseau de 65 000 ordinateurs dédiés à une tâche précise, ouvrant ainsi toutes les latitudes au développement du système Internet qui trouvait une raison d’être et une faisabilité théorique et pratique. Ses travaux ont achevé de convaincre les constructeurs informatiques d’investir dans cette technologie dont ils entrevoyaient plus clairement les applications professionnelles et vis-à-vis du grand public. C’est en ce sens que ce scientifique a été appelé aux Etats-Unis un des pères de l’Internet.





La socialisation des figures Africaines et Afrodescendantes, Noires parmi la communauté des producteurs de savoir, de sagesses, de sens, et d’intelligence, est impérieuse. Elle conforte nos convictions d’un monde où tous les peuples ont leur place, et éduquent les sociétés, largement baignées sur dans des siècles de croyance dans l’inégalité des races, peuples, cultures, ethnies, etc. Certes on aurait été plus heureux si cette invention profitait directement à l’Afrique et aux mondes dominés les ramenant en niveau de bien-être matériel à des seuils par eux acceptables, mais il serait difficile d’en faire le reproche au chercheur, ou de minorer la valeur de ses travaux à cette aune, cruciale s’entend.







Extrait d’un discours de P. Emeagwali, lu le 18 septembre 2004 à Washington D.C. USA, traduit par Anton





"On m’a demandé de raconter aujourd’hui comment j’ai fait ma découverte sur le Superordinateur. Il faudrait plusieurs livres pour dire toute l’histoire mais je vais vous en raconter une que je n’ai jamais dite à personne. Le voyage sur la route de la découverte de mon Superordinateur fut un combat titanesque et solitaire. Ce fut comme l’ascension du Mont Everest.



En de nombreuses occasions j’ai eu envie d’abandonner. Parce que j’étais traumatisé par le racisme auquel j’avais été confronté dans le milieu scientifique, je m’étais imposé le silence sur la découverte du Superordinateur qui a fait ma renommée. Je vais partager avec vous une information que même les experts de mon domaine ne connaissaient pas à l’époque et dont ils n’ont toujours pas connaissance aujourd’hui.



Dans les années 80, les Superordinateurs pouvaient seulement réaliser des millions de calculs par seconde et c’est pourquoi leurs compteurs étaient conçus uniquement pour mesurer des millions de calculs par seconde. Cependant, moi je réalisais des milliards de calculs par seconde et j’essayais sans le savoir de les mesurer avec un compteur qui n’était conçu que pour mesurer des millions de calculs par seconde. Je pensais que mon compteur pouvait mesurer 1 milliardième de seconde et il m’a fallu deux ans pour réaliser qu’il était mille fois trop lent. Je travaillais au-delà des limites d’un Superordinateur mais je ne le savais pas.



Les concepteurs du Superordinateur ne s’étaient pas attendus à ce que leurs compteurs soient utilisés pour mesurer des calculs de cette rapidité. J’ai presque abandonné parce que je ne pouvais pas mesurer et reproduire mes calculs ce qui signifiait que je ne pouvais pas les faire partager deux ans plus tard au public. Après des années de recherche, le compteur de mon Superordinateur était la seule chose qui m’empêchait de recevoir la reconnaissance que je méritais. J’ai réalisé que le compteur avait tort mais je ne pouvais pas expliquer pourquoi.



J’ai passé deux ans à me demander pourquoi le compteur avait tort. Cela m’a pris deux longues années pour découvrir la raison pour laquelle je ne pouvais pas mesurer mes calculs. La rapidité de calcul de 3.1 milliards de calculs par seconde que j’atteignais, qui à l’époque étaient la rapidité de calcul la plus élevée du monde, était
tout simplement trop élevée pour le compteur du Superordinateur.

Ce que j’ai appris de cette expérience c’est qu’il ne faut pas abandonner lorsqu’on est confronté à un obstacle – et que croire en soi fait toute la différence. J’ai appris à prendre du recul et évaluer les options : dois-je passer à travers, dessus, dessous ou contourner l’obstacle ? Je décidais qu’un abandon n’était pas envisageable. En effet, le vieux proverbe est vrai : « c’est lorsque ça devient dur qu’on reconnaît les durs »



Je rappelle que j’ai appris que dans la vie la plupart des limites sont celles que nous nous imposons à nous-mêmes. Il faut provoquer les choses, pas seulement les regarder en spectateur lorsqu’elles se produisent. Pour réussir, il faut constamment rejeter l’auto-complaisance. J’ai appris que je pouvais fixer des objectifs et des buts élevés et les atteindre. Le secret de mon succès c’est que je cherche constamment à améliorer ma vie et que je ne me satisfais jamais de ce que j’ai réalisé.

Le mythe du génie ayant une intelligence au-dessus de la moyenne est réellement cela: un mythe. Les génies sont des gens qui apprennent à se renforcer par eux-mêmes de manière positive lorsque leurs expériences donnent des résultats négatifs. La persévérance est la clé. Mon but était d’aller au-delà de ce qui était connu, vers un territoire que personne n’avait jamais atteint. J’ai appris que si on a une volonté suffisamment forte de réussir et si on croit en soi-même, alors on peut atteindre ses objectifs et devenir tout ce qu’on veut dans la vie.



Le plus grand défi dans la vie est de regarder profondément en soi pour y voir la grandeur qui se trouve en soi, et dans les gens autours de vous.



Les livres d’histoire peuvent priver les enfants africains des héros auxquels ils peuvent d’identifier, mais en luttant pour atteindre vos propres objectifs, vous pouvez devenir ce héros pour eux, et aussi pour vous-même. Avant, je croyais que ma découverte concernant le Superordinateur était plus importante que le chemin parcouru pour y parvenir. Aujourd’hui je comprends que le chemin vers la découverte est plus important que la découverte elle-même, que le chemin nécessite également de croire en ses propres capacités. J’ai appris que peu importe le nombre de fois où vous tombez, peu importe la sévérité de la chute, ce qui est important c’est que vous vous releviez et que vous continuiez jusqu’à ce que vous atteigniez votre objectif.



C’est vrai, certains héros ne sont pas reconnus. Mais ce qui importe c’est qu’ils se reconnaissent eux-mêmes. C’est le fait de croire en soi-même, la concentration et la conviction que vous êtes sur le bon chemin qui vous permettra de surmonter les obstacles de la vie. Si nous pouvons donner à nos enfants la fierté de leur passé, alors nous pourrons leurs montrer ce qu’ils peuvent être et leur donner le respect de soi qui les fera réussir."







Traduit par Anton.



La transcription complète se trouve sur :http://emeagwali.com/speeches/globalization/the-truth-aboutglobalization/index.html.
Extrait d’un discours de P. Emeagwali (www.emeagwali.com) lu le 18 septembre 2004 à Washington D.C. USA.

La transcription complète se trouve à l’adresse suivante :

http://emeagwali.com/speeches/globalization/the-truth-aboutglobalization/ind ex.html

Afrikara
http://www.afrikara.com/index.php?page=contenu&art=1467
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