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 Le nucléaire au PROCHE-ORIENT ET MOYEN-ORIENT

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mihou
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mihou


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Le nucléaire au PROCHE-ORIENT ET MOYEN-ORIENT Empty
23082006
MessageLe nucléaire au PROCHE-ORIENT ET MOYEN-ORIENT

http://www.planetenonviolence.org/nucleaire_r66.html

nucléaire
Le Four Crématoire, Tout en Un
Vous chargez des obus, des balles, des missiles de substance radioactive en l'occurrence de l'Uranium 238, appelé

communément Uranium Appauvri et vous tirez. L'avantage de cette arme c'est un pyrophore elle transforme les humains en

SCORIES c'est-à-dire en parlant net en un tas de charbon.


Le Four Crématoire, Tout en Un

Le Four Crématoire, Tout En Un
Nous savons tous qu'Hitler est ses sbires ont accompli une destruction humaine appelée « La Solution Finale ». Les gens,

Principalement des Juifs, étaient envoyés dans des camps de concentrations. Dans ces camps les personnes étaient passées

dans des chambres à gaz, pour des soi-disant douches, et ensuite après avoir été gazées les corps étaient pris pour être

passés dans des fours crématoires.

Ce système avait deux « désavantages », il incombait le déplacement des corps vers les fours et deuxièment un autre pour

mettre les corps dans les fours, sans oublier les risques sanitaires par la décomposition des corps. Et bien de nos jours

l'intelligence humaine a trouvé plus pratique.

Vous chargez des obus, des balles, des missiles de substance radioactive en l'occurrence de l'Uranium 238, appelé

communément Uranium Appauvri et vous tirez. L'avantage de cette arme c'est un pyrophore elle transforme les humains en

SCORIES c'est-à-dire en parlant net en un tas de charbon.

Pas de rassemblement de personne, pas de gazage, pas de manutention, pas de four, pas de conséquences sanitaires, pas de

traces solides visibles, donc pas vu pas pris. Je rappelle que ces armes ont été utilisées dans les Balkans, en Irak, en

Afghanistan par les Américains et maintenant sur le Liban et la Palestine (enfin ce qu'il en reste) par des Israéliens.

Les conséquences sur l'organisme Humain des survivants et des autres pays (qui n'ont rien demandé) sont désastreuses et

cela ne s'arrête pas aux frontières les vents se chargent de le diffuser voir ma rubrique scientifique sur le site cité en bas

de page).

Je pense qu'il faudrait proposer comme sujet au Bac :

Quels sont les plus criminels :

Hitler et ses fours crématoires et camps de concentrations avec les trois millions de morts sans compter les autres hors

camps.

ou

Ceux qui utilisent les armes nucléaires Pyrophores transformant les êtres humains (enfants et femmes compris) en scories et

condamnant les autres humains à des pathologies inguérissables car pas connues du corps médical (10 à 100 fois plus

qu'Hitler très certainement).

ALORS QUI ??????????????

Tomana HIBAKUSHA 18/07/06

Transmis par : Jean-Henry BOUFFARD, membre permanent de l'A.I.P.R.I (France) (Association Internationale pour la

Protection contre les Rayonnements Ionisants)

Site de publication: lescobayesdelarepublique.fr


Dernière édition par le Mer 23 Aoû - 0:39, édité 1 fois
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https://vuesdumonde.forumactif.com/
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Le nucléaire au PROCHE-ORIENT ET MOYEN-ORIENT :: Commentaires

nucléaire
Une attaque sur l'Iran ferait au moins 10 000 morts dés le départ
D'apres le rapport du Groupe de Recherche d'Oxford publié sous l'intitulé : " Iran, conséquences d'une guerre". Cette ONG

avait déjà publié un rapport avant la guerre en Irak prédisant ce qui allait se passer.


Une attaque sur l'Iran ferait au moins 10 000 morts dés le départ

Le Groupe de Recherche d'Oxford *(Oxford Research Group, ORG), un groupe indépendant anglais vient de publier un

rapport écrit par leur consultant en sécurité mondiale, le professeur Paul Rogers, qui est aussi professeur d'études sur la

paix à l'Université de Bradford, Grande Bretagne, intitulé "Iran, conséquences d'une guerre". Ce rapport offre une analyse

approfondie d'une éventuelle action militaire américaine ou israélienne, ayant pour but de réduire si ce n'est détruire les

capacités nucléaires iraniennes. Ce rapport définit à la fois les conséquences immédiates en terme de perte de vies humaines,

destruction des installations et des infrastructures, et aussi les réponses iraniennes probables, de grande envergure. Pour le

rédacteur de ce rapport, le professeur Rogers, il y a 50% de chance que cette attaque ait lieu, menée par l'armée américaine

ou israélienne ou les deux conjointement.

Une attaque sur les installations nucléaires iraniennes serait le signal du début d'une confrontation militaire prolongée qui se

développerait probablement et impliquerait l'Irak, Israel, le Liban de même que les Etats-Unis et l'Iran. Le rapport conclut

qu'une réponse militaire à la crise actuelle dans les relations avec l'Iran serait une option particulièrement dangereuse et

devrait cesser d'être envisagée.

Selon ce rapport, des milliers de militaires seraient tués dés le début, des centaines de scientifiques et de techniciens

seraient aussi pris pour cibles par les premiers bombardements aériens dans le but d'éliminer la possibilité que le programme

nucléaire puisse se développer. Des bombardements menés contre des infrastructures situées dans des zones urbaines

densément peuplées provoqueront la mort de centaines de civils.

Ne pouvant lancer une attaque au sol faute de troupes en nombre suffisant à cause des déploiements en Irak, les américains

utiliseront l'armée de l'air et la marine, plus de 100 bombardiers B2, la plupart basés sur des porte avions stationnés dans le

golfe persique participeront à une attaque massive simultanée sur 20 installations nucléaires et militaires iraniennes clés. Si

parmi les cibles il y a le centre nucléaire de Bushehr, qui sera pleinement actif cette année, un nuage radioactif pourrait

s'étendre au dessus du Golfe.

L'Iran répliquera alors par des attaques, utilisant notamment ses 3 sous marins pour bloquer les lignes d'approvisionnement

en hydrocarbures dans le détroit d'Hormouz, envoyant aussi des embarcations suicide contre la flotte américaine. Les

shi'ites en Irak, le Hetzbollah au Liban pourraient s'impliquer, et des cellules radicales autour du globe s'attaquer aux

intérêts américains voir aussi israéliens et à tous ceux soutenant ou participant indirectement à ces attaques.

Les cours du pétrole flamberont aussitôt, provoquant une récession économique mondiale.

Ces attaques ne feront que renforcer l'actuel gouvernement iranien dans le cadre d'une union nationale resserrée, et

poussera ce dernier à chercher à développer secrètement et le plus rapidement possible l'arme nucléaire pour se défendre,

l'effet inverse de ce qui est recherché. Les relations USA Iran seront basées sur la violence pour les années à venir.

Dans un rapport identique publié par le même groupe avant l'invasion de l'Irak par les troupes américaines et leurs

supplétifs, le Groupe De Recherche d'Oxford avait prédit que le régime de Saddam Hussein pouvait être facilement

renversé, mais que le pays deviendrait un point chaud de la résistance

Selon ce rapport, des voies alternatives pour résoudre la crise DOIVENT être IMPERATIVEMENT trouvées même si cela est

difficile à élaborer.

* Le Groupe De Recherche d'Oxford est un groupe indépendant, une ONG créée en 1982 qui cherche à développer des

méthodes effectives pour que les gens puissent apporter des changements positifs aux problèmes de sécurité nationale et

internationale en ayant recours à des moyens non-violents.


Site en anglais de l'ORG

Pour télécharger le rapport en anglais en pdf

Sur le sujet

Guerre nucléaire contre l'Iran

Israel Iran USA guerre nucléaire nous voilà

Pour agir avant qu'il ne soit trop tard

Petition de scientifiques: appel des scientifiques contre l'utilisation des frappes nucléaires

Pétition pour tous les citoyens :Pour une solution pacifique à la crise iranienne
nucléaire
non-violence infos – La guerre USA - Iran a déjà commencé - Vaste plan d'attaque aérienne conventionnelle et nucléaire en

préparation
Tandis que la logistique militaire américaine se déploie en Azerbaijan sur la frontière nord de l'Iran, prélude à d'éventuelles

attaques massives sur Téhéran, Le vice- président américain Dick Cheney a ordonné la préparation d'un vaste plan d'attaque

aérienne avec armes conventionnelles et nucléaires notamment en cas de nouvel attentat du type 11 septembre aux Etats Unis

quels que soit les responsables.


Cheney a ordonné la préparation d'un plan d'attaque aérienne massive avec armes conventionnelles et nucléaires sur l'Iran
non-violence infos – La guerre USA - Iran a déjà commencé - Vaste plan d'attaque aérienne conventionnelle et nucléaire en

préparation
Un article de Philip Giraldi, ex agent du contre terrorisme à la CIA paru dans the American Conservative du 1/8/05 fait

clairement état de l'existence d'un tel plan. Philip Giraldi qui travaille comme expert aupres de Cannistrato Associates écrit

explicitement:

"A Washington ce n'est un secret pour personne que les mêmes personnes au sein et dans l'entourage de l'administration qui

vous ont concocté l'Irak se prépare à faire de même pour l'Iran. Le Pentagon, sur ordre du bureau du vice président Dick

Cheney, a confié au STRATCOM ( United State Strategic Command - Commandement Stratégique des Etats Unis) pour parer

aux imprévus, la tâche d'établir un plan pour répondre à une éventuelle attaque du type de celle du 11 septembre sur les

Etats Unis. Le plan comprend une attaque aérienne de grande ampleur sur l'Iran utilisant à la fois des armes conventionnelles

et nucléaires. A l'intérieur de l'Iran il existe plus de 480 cibles stratégiques particulièrement importantes comprenant

notamment de nombreux sites suspectés de travailler au développement d'armes nucléaires. La plupart de ces cibles sont

bétonnés ou souterrains difficiles à détruire avec des armes conventionnelles, d'où l'option nucléaire. Comme dans le cas de

l'Iraq, la réponse n'est pas liée au fait que l'Iran soit ou non impliqué dans une attaque terroriste dirigée directement contre

les Etats Unis. Il est dit que plusieurs officiers supérieurs de l'armée de l'air qui travaillent sur ces préparations sont

effarés de ce qu'ils sont entrain de faire - monter un plan pour une attaque nucléaire contre l'Iran sans que celui-ci n'ait

fait quoi que ce soit- mais aucun d'entre eux n'est prêt à risquer sa carrière en y objectant"

Giraldi note également que les néoconservateurs ne cachent pas que l'Iran est la prochaine cible à attaquer et qu'ils veulent

une "guerre totale des civilisations". Une attaque nucléaire sans provocation de la part de l'Iran par les Etats Unis ou par

Israel comme l'a suggeré Dick Cheney pour l'Inauguration Day est le moyen le plus sûr d'en déclencher une.

Un rapport des services secrets américains qui vient d'être porté à la connaissance du public indique que l'Iran, s'il décide

de construire des armes nucléaires en a encore pour 10 ans avant d'être capable de produire l'élément essentiel à la

fabrication de telles armes alors qu'auparavant ces mêmes services estimaient à 5 ans ce délai.

Azerbaijan - Activités militaires américaines préparatoires à de vastes opérations contre l'Iran
non-violence infos – La guerre USA - Iran a déjà commencé - Vaste plan d'attaque aérienne conventionnelle et nucléaire en

préparation
Alors que l'attention des medias et du public se focalise essentiellement sur les négociations en cours entre l' UE et l'Iran à

propos du programme nucléaire de celui-ci, le président américain G.W. Bush a déjà commencé sa prochaine guerre avec

l'Iran.

D'aprés Scott Ritter ex-inspecteur en armements ayant exercé en Irak entre 1991 et 1998 pour l'ONU et qui a publié

recemment un article d'opinion sur le site d'Aljazeera, le territoire iranien est sous surveillance/espionnage permanent par le

survol de drones américains ainsi que l'utilisation de méthodes plus sophistiquées.

De plus, le président américain grâce aux pouvoirs spéciaux obtenus apres l'attaque du 11 septembre 2001, a commandité des

actions clandestines sur le sol iranien même. Parmi ces actions qui sont téléguidées par la CIA, celles entreprises par le

groupe de mudjahadeen el-Khalq ou MEK, un groupe d'opposition iranien autrefois dirigé par les services de renseignements

de Saddam Husseim et maintenant passé sous contrôle de la direction des opérations de la CIA. Ce groupe qui a été entraîné

aux assassassinats à la bombe par Saddam utilise actuellement son savoir faire pour perpetrer des attentats à la bombe en

Iran même.

Les américains s'activent actuellement en Azerbaijan, pays situé au nord de l'Iran, pour établir des bases pour pouvoir

lancer de là de vastes opérations terrestres contre la ville de Téhéran. Les liens qui lient les Azeris du nord de l'Iran et

ceux d'Azerbaijan sont actuellement exploités par des groupes paramilitaires dirigés par la CIA ainsi que des unités de

forces spéciales américaines qui s'entraînent avec les forces d'Azerbaijan. Le but est de former des unités spéciales

pouvant opérer à l'intérieur même de l'Iran pour des opérations de renseignements, d'actions directes et de mobilisation des

iraniens mécontents du régime de Téhéran.

Les américains ont également prévu d'utiliser les bases aériennes du pays pour y stationner les avions de l'US Air Force qui

pourront le moment venu aller frapper Téhéran et se maintenir présent 24h sur 24 au dessus du territoire iranien et de cette

ville une fois les hostilités déclanchées. La logistique concernant le déploiement de forces aériennes et terrestres

américaines en Azerbaijan est prête. Pour atteindre Téhéran, l'autoroute azerie longeant la cote de la mer caspienne est un

raccourci hautement stratégique, une fois que les attaques aériennes massives auraient eu raison de la résistance armée

iranienne.

D'autre part, Washington encourage et finance le renforcement des capacités des forces navales de ce pays, de même que

celles de son voisin le Kazakhstan. Ces deux pays bordent, comme l'Iran, la mer caspienne riche en pétrole. Les Etats Unis

ont également financé la construction de deux stations radars en Azerbaijan.

De même que la guerre contre l'Irak avait été décidée bien avant le 19 mars 2003 en fait en juillet 2002, la guerre contre

l'Iran a déjà commencé avec les attentats à la bombe du MEK, les préparatifs militaires en Azerbaijan, le plan d'attaque

massive aérienne conventionnelle et nucléaire en préparation, et la vaste offensive diplomatique contre le nucléaire iranien

avec le soutien de l'Union Européenne. Le même scénario qui avait été utilisé contre l'Irak, ses armes de détruction massive

(jamais trouvées) son programme nucléaire (abandonné), est réactivé cette fois contre l'Iran. Mais l'administration Bush n'en

n'est pas à un mensonge prés pour imposer sa dictature économique militaire et chrétienne fondamentaliste, et voler les

ressources en pétrole des pays les plus riches en or noir.

Apres l'Irak, l'Iran ?

sources site américain www.antiwar.com
nucléaire
Nucléaire iranien:une fois que l'Iran aura rejoint le club, point de vue israélien
Beaucoup en Israel pensent que contrairement aux decideurs des superpuissances les ayatollahs ne sont pas

rationnels....Cependant, il est plus raisonnable de supposer que si les ayatollahs contrôlent des armes nucléaires, ils

arriveront à une conclusion rationnelle. C'est ce qui s'est passé entre l'Inde et le Pakistan, qui ont rejoint le club nucléaire

en 1998, bien plus tard que d'autres nations. Depuis, les dirigeants des deux pays – dont les disputes prolongées avaient

abouti à trois guerres – sont devenus particulièrement prudents quant à l'utilisation de la force militaire.


Une fois que l'Iran aura rejoint le Club
Nucléaire iranien:une fois que l'Iran aura rejoint le club, point de vue israélien
Cela a pris seulement quelque 43 secondes – Apres que «Little Boy» (1ere bombe A ndlt) fut larguée par un B29 jusqu'à

l'explosion gigantesque qui a changé la face de l'histoire de l'humanité. Le 6 août est marqué par la commémoration du 60

ème anniversaire du largage de la bombe atomique sur Hiroshima, le jour ou l'homme a acquis la capacité de détruire la terre

pour la première fois dans l'histoire humaine. Depuis que le génie nucléaire s'est échappé de sa bouteille, l'humanité est

destinée à vivre avec une épée de Damocles suspendue au dessus de la tête.

Pendant la guerre froide, il est apparu qu'il était possible de vivre avec la menace nucléaire et que les comportements des

dirigeants étaient tempérées par la prise de conscience que leurs décisions pouvaient amener la destruction totale de leur

pays. De temps en temps, les deux superpuissances ont frôlé la confrontation nucléaire, mais en toutes circonstances leurs

dirigeants ont été assez sages pour ne pas appuyer sur le bouton. Maintenant, compte tenue de la bombe et de l'expansion du

club nucléaire, qui aujourd'hui comprend neuf membres, cela vaut la peine d'examiner si l'héritage de la guerre froide, qui

inclu celui d'avoir évité le largage d'autres bombes, est en danger.

Cette question est particulièrement pertinente en ce qui concerne le cas d'Israel, à cause de la crainte suscitée par le fait

que l'Iran pourrait devenir le 10ème membre du club. Une telle éventualité s'est accrue cette semaine avec le fait que l'Iran

a rejeté lundi avec défiance le compromis de l'Europe, et a annoncé qu'il reprenait l'enrichissement de l'uranium. Si c'est le

cas, le futur du Moyen Orient dépend pour une grande mesure dans la façon dont les dirigeants iraniens et israéliens vont

internaliser les leçons d'Hiroshima et de la guerre froide.

La dissuasion mutuelle a été à la base de la stabilité stratégique entre les deux superpuissances. C'était clair que cela n'avait

aucune importance de savoir qui serait le premier à presser le bouton parce que la destruction des deux camps serait totale.

La clé de la stabilité stratégique dans un Moyen Orient nucléaire, réside dans la réalisation et l'acceptation par les

décideurs de Téhéran et de Tel Aviv qu'il n'y a aucune raison d'utiliser l'arme nucléaire – si les deux camps la possèdent.

Beaucoup en Israel pensent que contrairement aux decideurs des superpuissances les ayatollahs ne sont pas rationnels et par

conséquent on ne peut compter sur eux pour les dissuader d'utiliser la bombe. De là, il n'y a qu'un pas à franchir pour

promouvoir l'idée d'une attaque nucléaire sur les centres nucléaires iraniens. Beaucoup au sein de l'appareil sécuritaire et

politique israélien sont convaincus que si l'Iran n'accepte pas d'arrêter son programme nucléaire, il n'y aura pas d'autre

issue que d'activer l'armée israélienne et de les attaquer.

Le problème c'est qu'on peut douter de la possibilité de détruire le programme nucléaire iranien par des attaques militaires.

C'est pourquoi il est nécessaire de se préparer à une situation dans laquelle Téhéran a des armes nucléaires. Si ceux qui

doutent qu'il est possible de dissuader les dirigeants iraniens ont raison, alors Israel risque d'être effectivement menacé

par un danger existentiel.

Cependant, il est plus raisonnable de supposer que si les ayatollahs contrôlent des armes nucléaires, ils arriveront à une

conclusion rationnelle. C'est ce qui s'est passé entre l'Inde et le Pakistan, qui ont rejoint le club nucléaire en 1998, bien plus

tard que d'autres nations. Depuis, les dirigeants des deux pays – dont les disputes prolongées avaient abouti à trois guerres –

sont devenus particulièrement prudents quant à l'utilisation de la force militaire.

Il est raisonnable de supposer qu'au moment de se trouver face à une décision nucléaire l'Iran tiendra compte des mêmes

considérations. Même l'Ayatollah Khomeini s'est montré rationnel et a montré qu'il avait la tête sur les épaules lorsqu'en 1988

il a donné son accord pour un cessez le feu avec l'Iraq qui avait attaqué Téhéran avec des missiles balistiques

conventionnels. Même Khomeini n'était pas prêt à payer le prix en vies humaines iraniennes tuées par les missiles iraquiens. Le

prix payé par les iraniens en cas d'attaque nucléaire serait bien plus élevé et on peut supposer qu'aucun dirigeant iranien ne

serait prêt à payer ce prix simplement pour tuer « les infidèles sionistes ».

Dans un discours prononcé à Hiroshima il y a 24 ans, le pape Jean XXIII a dit en faisant référence à l'ombre pesante de la

menace nucléaire sur le monde, qu'à partir de maintenant, l'espèce humaine ne pouvait survivre que par un choix conscient et

des décisions politiques raisonnées. Aujourd'hui, 60 ans apres Hiroshima, il est important de rappeler ces paroles notamment

en direction des dirigeants du Moyen Orient qui dans un futur pas tres éloigné auront à prendre des décisions graves dans la

sphère du nucléaire.

Article de Reuven Pedatzur paru dans le quotidien israélien Haaretz daily on line du 11 août 2005. Copyright Haaretz.

Traduction bénévole à tire d'information et d'éducation par MD pour Planete Non- Violence
nucléaire
Le nucléaire iranien, celui des pays en développement, et les exigences postcoloniales des pays occidentaux.
Ce qui se cache sous la dispute entre l'Iran et la Troika européenne ( UE -3) sur le problème de l'enrichissement de

l'uranium, c'est un problème beaucoup plus fondamental : est-ce que les pays du Tiers Monde ont le droit de développer et

d'utiliser toute technologie nucléaire, y compris celle de la production d'uranium enrichi comme autorisé dans le Traité de

Non Proliferation (TNP) ou non ? Une analyse des enjeux.


Les ambitions nucléaires iraniennes
Le nucléaire iranien, celui des pays en développement, et les exigences postcoloniales des pays occidentaux.
Ce qui se cache sous la dispute entre l'Iran et la Troika européenne ( UE -3) sur le problème de l'enrichissement de

l'uranium, c'est un problème beaucoup plus fondamental : est-ce que les pays du Tiers Monde ont le droit de développer et

d'utiliser toute technologie nucléaire, y compris celle de la production d'uranium enrichi comme autorisé dans le Traité de

Non Proliferation (TNP) ou non ?

L'Iran répond catégoriquement que « OUI » et les 116 pays non alignés (NAM) sont d'accord là-dessus. L'UE -3 comprenant

la Grande Bretagne, la France, l'Allemagne, ne leur dénient pas ce droit. Mais ils veulent que Téhéran renoncent à ses

prérogatives pour toujours en échange de l'engagement européen de construire les centrales nucléaires en Iran et

d'améliorer les liens commerciaux avec la République islamique.De ce fait, lorsque les dernières négociations entre l'Iran et

l'UE – 3 ont démarré en novembre dernier, les résultats ont abouti à une impasse.

Pour faire en sorte que les Etats Unis ne sabotent pas leurs efforts diplomatiques, les européens les ont tenus éloignés de

leurs plans. Par contre ils ont payé peu d'attention aux déclarations répétées des iraniens qu'ils n'accepteraient jamais de

renoncer de façon permanente à leur droit à l'accés à un cycle complet de production nucléaire, notamment à la production

d'uranium enrichi ( uranium qui se trouve en abondance en Iran), pour l'utiliser pour la production d'energie par le biais de

centrales nucléaires, et de proceder au retraitement de l'uranium ayant servi, comme l'y autorise l'article IV du TNP.

Les iraniens se sont appliqués à fournir à l'UE - 3 des « garanties objectives » de la nature pacifique de leur programme

nucléaire. En mars, ils ont soumis des propositions détaillées pour que l'IAEA l'Agence Internationale à l'Energie Atomique

puissse contrôler de façon tres stricte leur programme nucléaire. Les mesures proposées allaient bien au delà de ce qui est

stipulés dans les recommandations du protocole additionnel qu'ils ont signé en décembre 2003. Les négociateurs européens

ont reçu le document iranien sans toutefois l'accepter officiellement.

Le cadre d'un « accord à long terme » proposé par les européens aux iraniens début août, posaient comme condition aux

offres d'avantages commerciaux et de la construction de centrales nucléaires pour la production d'éléctricité, que Téhéran

renonce pour toujours aux droits que lui confére le TNP. En même temps ils demandaient que Téhéran promette de ne pas

quitter le TNP sous aucun pretexe – ce que la Corée du Nord a fait.

L'Iran a rejeté les propositions européennes. Il a redémarré sa production à la centrale aupres d'Isfahan, ou l'oxide

d'uranium ( appelé yellowcake) est converti en gaz d'uranium hexafluoride – mais sous l'oeil attentif des inspecteurs de

l'IAEA. Ce gaz est utilisé dans les centrifuges pour enrichir l'uranium selon differentes étapes : 4 % pour les centrales

productrices d'énergie, 20% pour les réacteurs utilisés pour la recherche, et 90% et plus pour l'armement nucléaire.

Les européens criérent à la violation par l'Iran d'un accord passé avec eux de suspendre toute activité en relation avec la

production d'uranium enrichi pendant les négociations avec eux.

Ils ont menacé l'Iran de mener l'affaire devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Une menace vide car seuls les

gouverneurs de l'IAEA peuvent le faire.

Au cours de la réunion urgente des gouverneurs de l'IAEA à Vienne en août, les européens ont découvert qu'ils n'avaient pas

la majorité parmi les 35 gouverneurs. Par conséquent ils ont seulement appelé Téhéran à suspendre de nouveau ses activités

d'enrichissement d'uranium, et ont demandé au directeur de l'IAEA de faire un rapport sur le sujet et de le présenter le 3

septembre.

Dans leur précipitation, les négociateurs européens de l'UE – 3 ont complètement négligé le fait que la seule possibilité de

réferrer l'Iran au Conseil de Sécurité des Nations Unies c'était si l'Iran n'avait pas respecté le régime de non prolifération

nucléaire tel qu'inscrit dans le TNP. Dans son dernier communiqué, l'IAEA dit qu'il n'avait trouvé aucune preuve que l'Iran

était engagé dans un programme de fabrication d'armements nucléaires, ce qui est interdit par le TNP. Plus tard l'IAEA

confirmait ce que l'Iran avait affirmé, que les traces d'enrichissement d'uranium trouvés dans des centrifugeuses de ses

centres provenaient de matériel importé du Pakistan.

C'est sans surprise que Washington a disqualifié les découvertes de l'IAEA.

Parmi ceux qui restérent froidement convaincu des faits, 15 gouverneurs de l'IAEA, appartenant aux nations non alignées. Le

NAM inclus des poids lourds comme le Brésil, l'Inde, l'Indonésie et l'Afrique du sud.

A la réunion d'urgence de l'IAEA, Ramah Hussein de Malaisie, actuel président du NAM, a réitéré la position du NAM que

tous les pays ont un droit basique et inaliénable de développer la production d'énergie atomique à des fins pacifiques – le

principal objectif pour lequel fut créer l'IAEA en 1953 à l'intiative du président des Etats Unis Dwight Eisenhower.

Volontairement ou non, l'Iran est apparu comme le champion des pays en voie de développement s'opposant avec courage et

conviction aux pays occidentaux. Cela lui a valu une admiration discrète des gouverneurs du NAM, qui craignent que les

limites imposées à l'Iran leur soient éventuellement étendues.

C'est sans surprise que le nouveau secrétaire général du Conseil Général de Sécurité National iranien, Ali Larijani, a dit qu'il

accueillait favorablement les discussions futures avec les gouverneurs de l'IAEA et ceux du NAM.

Ceci a été mal vu à la fois par l'EU-3 et les Etats Unis. C'est clair maintenant que de nouvelles pressions sur Téhéran pour

qu'il abandonne ses droits causeraient une brèche importante dans les relations entre l'Occident et le Tiers Monde.

Article de Dilip Hiro paru dans The Nation online 31.8.05 copyright The Nation traduction bénévole pour Planète

Non-Violence par MD

Lire notre article : la guerre USA Iran a déjà commencé

L´Occident est en train de créer un climat de tension autour de la question nucléaire
Le nucléaire iranien, celui des pays en développement, et les exigences postcoloniales des pays occidentaux.
Ahmad Edrissian, ambassadeur de l´Iran à Cuba, a rappelé que le développement du nucléaire à des fins pacifiques est un

droit que l´Organisation internationale de l´Energie atomique (OIEA) reconnaît à toutes les nations du monde.

Au cours d´une conférence de presse à La Havane, le diplomate iranien a déclaré que l´Occident est en train de créer un

climat de méfiance et d´agiter des prétextes pour entraver le développement de l´Iran dans le domaine du nucléaire.

Il a rappelé que le président de la République islamique, Mahmoud Ahmadinejad, a présenté à l´Assemblée Générale de

l´ONU un plan visant à démontrer que l´Iran travaille dans le développement du nucléaire à des fins pacifiques.

L´ambassadeur s´est référé à la dernière résolution du conseil des gouverneurs de l´IAEA, dont l´il a attribué l´adoption

aux pressions politiques des Etats-Unis et de l´Union Européenne.

Il a signalé que cette résolution exige de l´Iran l´abandon de ses projets nucléaires, même s´ils ont des fins pacifiques, dont

la validité est pourtant reconnue par l´IAEA elle-même.

Le diplomate iranien a rappelé qu´au moment de l´ouverture des négociations avec la troïka européenne, l´Iran avait

suspendu toute activité dans ses installations pour entamer le dialogue.

La République islamique avait également remis un rapport de 1 030 pages sur la question et permis la visite de 1 200

inspecteurs dans toutes ses installations, a-t-il souligné avant de rappeler encore que le secrétaire général de l´IAEA avait

reconnu personnellement que le projet nucléaire iranien poursuit des objectifs pacifiques.

L´ambassadeur iranien à La Havane estime que tout le problème vient du fait que les Etats-Unis et l´Union Européenne ne

souhaitent pas que les pays en voie de développement puissent concrétiser leurs propres projets nucléaires et utiliser

l´énergie atomique pour le bien-être de leurs peuples.

L´ambassadeur Ahmad Edrissian a indiqué que l´ambiguïté et l´hypocrisie de Washington et des Européens saute aux yeux

quand on sait qu´Israël n´est signataire d´aucun traité international sur le nucléaire alors que ce pays possède des ogives

atomiques.

"Les gouvernements qui critiquent l´Iran sont pourtant les mêmes qui ont aidé Israël à accéder à la technologie nucléaire à

des fins militaires", a indiqué le diplomate iranien.

A propos de la présentation du prétendu "problème nucléaire iranien" au conseil de sécurité de l´ONU, l´ambassadeur

Ahmad Edrissian a conclu qu´il s´agit d´une manoeuvre politique des Etats-Unis et de l´Occident.

La Havane 6.10.2005

Service en langue française Agence cubaine d'information. Copyright AIN

www.ain.cu

frenchnews@ain.cu
Menace verbale israélienne contre l'Iran suite
Dans le cadre d'une conférence à l'université de Tel Aviv le 3 janvier , le chef d'état major de l'armée israélienne Dan

Halutz a déclaré, tout en se refusant à rentrer dans les détails, que le progamme nucléaire de l'Iran pouvait être détruit.

Cette information a été reprise par la radio de l'armée israélienne puis par le Jerusalem Post, le Haaretzdaily et Ynet,

quotidiens israéliens version electronique anglaise.

Selon le Jerusalem Post en ligne, des responsables et politiciens israéliens ont ouvertement discuté de la possibilité qu'Israel

attaque l'Iran soit seul soit avec d'autres pays afin de paralyser les capacités de développements nucléaires iraniens.

Le ministère des affaires étrangères israélien vient de réagir à la décision de l'Iran de reprendre son programme de

recherche nucléaire sur la production de fuel par un communiqué déclarant que : " c'est clair que ce nouveau pas franchi

appelle une réponse grave et immédiate de la part de la communauté internationale : envoyer l'affaire devant le Conseil de

Sécurité de l'ONU."

Apres l'attentat suicide d'un membre du jihad islamique palestinien le 19 janvier, à Tel Aviv, faisant un mort le kamikaze, et

une vingtaine de blessés israéliens, le ministre de la défense Shaoul Mofaz a accusé, selon ses propres termes, " l'Axe de la

terreur" constitué, selon lui, par la Syrie et l'Iran, d'être derrière celui-ci. Mofaz affirme, soit disant preuves à l'appui, que

c'est l'Iran qui l'a financé. La Syrie, qui héberge un quartier général du jihad islamique palestinien, est accusée elle de la

planification, les palestiniens n'étant que de simples exécutants. Il s'est empressé d'envoyer "ses preuves" aux américains et

aux européens. ( source presse israélienne en ligne).

Cette réthorique belliqueuse, en parallèle à une visite le même jour du président iranien à son homologue syrien à Damas, au

cours de laquelle les deux présidents ont réaffirmé leur soutien à la résistance palestinienne contre l'occupation israélienne,

doit être suivie attentivement. Tel Aviv pourrait décider, en représailles à un autre attentat, de bombarder l'Iran, au

pretexte, par exemple, que Téhéran est directement impliqué dans celui-ci.

L'ancien dirigeant du Shin Bet (services interieurs israéliens connus pour pratiquer la torture sur les prisonniers palestiniens

) Avi Dichter qui s'est joint à la liste du nouveau parti Kadima, n'est pas non plus avare de déclarations tonitruantes. Outre le

fait de comparer la Charte du Hamas à Mein Kampf d'Hitler, pas moins, il a déclaré lors d'un interview samedi 18/02/06

alors qu'il était questionné sur l'Iran :

" Israel a besoin de passer des messages aux iraniens sous la table, mais il y a peu de chance qu'un pays ambitieux comme

l'Iran les comprennent. Si vous voulez tirer, tirer, ne parlez pas."
non-violence active alerte - Escalade verbale d'Israël contre l'Iran .
Dans la presse israélienne, les déclarations se succèdent avec en arrière plan, l'éventualité d'une attaque militaire sur l'Iran

et qui sait, dans la surenchère, peut être même une attaque nucléaire. L'état israélien est armé jusqu'aux dents, bombes

nucléaires incluses (200 à 300 têtes) et l'Allemagne vient de lui vendre, avec un bonus non négligeable, deux sous marins de

plus pouvant être équipés de têtes nucléaires, ceci pour renforcer ses capacités de "deuxième frappe".

Merci Fisher, merci Shroeder, merci Angela Merkel ! Vive l'Allemagne dénucléarisée post nazie !

Dans cette course aux menaces, le premier à être monter au créneau : le chef d'état major des services secrets militaires

israélien le général Aharon Ze'evi (Farkash) qui la semaine dernière déclarait que si, à la fin du mois de mars 2006, la

communauté internationale n'arrive pas par la voie diplomatique à bloquer l'Iran dans ce que la propagande israélienne veut

faire passer pour des efforts iraniens pour fabriquer une bombe nucléaire, cela voudra dire que celle-ci a échoué dans sa

mission.

A noter : fin du mois de mars 2006.

Traduisant le langage "codé" de Farkash, plusieurs députés israéliens ont dit : "qu'ils pensaient que Ze'evi voulait dire qu'à

partir d'avril, des actions militaires seraient nécessaires.

A noter : à partir d'avril 2006.

Le chef d'état major de l'armée israélienne Dan Halutz (ancien chef d'état major de l'armée de l'air israélienne) a fait part

de son scepticisme pour faire échouer les ambitions nucléaires iraniennes. Il a dit "je crois que les moyens politiques utilisés

par les européens et les Etats-Unis pour convaincre l'Iran d'arrêter son projet vont échoué".

Dan Halutz, aprés toutes ces heures passées dans les nuages, serait-il devenu prophète ?

Sharon, l'ex premier ministre israélien, en quête d'électeurs pour lui et son nouveau parti "Kadima" En Avant ! (Aventi !

comme le parti fasciste de Mussolini !), avait réaffirmé, avant qu'il ne sombre dans le coma, la volonté de l'état israélien de

ne pas voir l'Iran devenir une puissance nucléaire et "qu'Israel n'était pas à l'avant-garde de ceux qui voulaient empêcher

cela, et qu'il ne faisait rien pour hâter cela" (dans le langage "décodé" de Sharon, cela veut dire l'inverse).

Autre candidat israélien au prochain poste de premier ministre, Natanyahu, le chef du Likoud (l'ancien parti de Sharon) lui

prône tout simplement d'adopter avec l'Iran la politique que Menahem Begin avait adoptée avec l'Irak : bombardement de

sites nucleaires avant qu'ils ne deviennent "opérationnels" (pour éviter les retombées radio actives et leur dissémination").

"Je croit que c'est ce qu'Israel doit faire, je reprendrai le flambeau de l'héritage de Begin" a – t – il déclaré récemment à

la radio israélienne. De même, 400 membres du Likoud réunis dans le cadre d'une conférence organisée par le ministre de

l'agriculture Yisrael Katz le samedi 31 décembre à Hod Hasharon ont voté une motion pour " bombarder le réacteur nucléaire

de l'Iran avant qu'il ne soit trop tard". On ne peut être plus clair.

Dernier en date à lancer sa prophétie: l'actuel ministre de la défense israélien Shaoul Mofaz , qui a affirmé vendredi 9

décembre qu'il fallait qu'Israel prépare des actions "non –diplomatiques"contre l'Iran. Venant du ministre de la défense nul

doute qu'il s'agit d'actions guerrières. A noter que Mofaz vient de quitter le Likoud et se rallier au nouveau parti de Sharon

Kadima pour les prochaines élections israéliennes de mars.

Si tous ces commentaires de hauts responsables militaires et politiques israéliens ne constituent pas une menace réelle de

destruction de l'Iran, alors c'est quoi ?

Des bavardages de dames patronesses !

A noter : les prochaines élections israéliennes auront lieu le 28 mars 2006.]b

Note

Dans un sondage conduit par le quotidien haaretzdaily en ligne sur l'attitude que devrait avoir Israel face à l'Iran, 38% des

israéliens demandent qu'Israel attaque l'Iran le plus tôt possible et 27% accordent encore 3 mois de diplomatie à l'Iran puis

Israel peut attaquer. Au total, 65% des israéliens sont d'accord pour qu'Israel attaque l'Iran dans trois mois.

Qui veut attaquer Qui ?
nucléaire
Anti-guerre Alerte - Israël mobilise ses forces armées et sa propagande contre l'Iran
Israël prévoit des attaques aériennes et terrestres contre des instalations nucléaires iraniennes. Les déclarations de

plusieurs hauts responsables politiques et militaires israéliens vont dans ce sens. .


Anti-guerre Alerte - Israël mobilise ses forces armées et sa propagande contre l'Iran

Non-violence active alerte : Israel prépare ses forces armées en vue d'attaquer des centres nucléaires iraniens
Selon un article du Sunday Times du 11 décembre 2005, intitulé "Israel prépare ses forces armées en vue d'attaquer des

centres nucléaires iraniens". Les forces spéciales de l' armée israélienne ont été placèes en état d'alerte maximum, le plan G,

le plus élevé déclenché.

Une opération massive des services secrets israéliens à partir du territoire kurde irakien (les kurdes irakiens sont les

supplétifs des israéliens comme l'étaient autrefois les phalanges chrétiennes au Liban) a été menée depuis que l'Iran a été

déclarée "top priorité pour 2005" par le gouvernement israélien. Des opérations transfrontalières et une surveillance radar à

partir d'une base israélienne établie dans le nord de l'Irak font partie de la stratégie israélienne d'espionnage de l'Iran.

Cette bases est gardée par des soldats israéliens avec l'accord des américains. Si une opération militaire est lancée, elle

ferait intervenir des forces terrestres (ce peut être des supplétifs tels les kurdes irakiens) et aériennes avec pour objectif

de ralentir le programme nucléaire iranien pour plusieurs années. L'armée israélienne ferait intervenir l'unité 262, des

forces spéciales israéliennes et l'esqadron 69 des F -151 qui peuvent aller frapper des cibles en Iran et rentrer sans avoir

besoin d'être réapprovisionner en kéroséne. Toujours d'apres cet article, selon des sources militaires israéliennes, cette

attaque doit être réussie à 100% pas moins. "Cela ressemblera à la destruction de l'aviation egyptienne en 3 heures en juin

1967." affirment-t-elles.

Les israéliens sont sur la brèche car les iraniens ont lancé en octobre un satellite le Sinah -1 capable d'espionner au dessus

d'Israel et surtout une fois totalement fonctionnel de détecter des mouvements aériens et prévenir rapidement la défense

aérienne iranienne pour qu'elle réagisse. Les russes viennent également de vendre aux iraniens des systèmes de défense anti

aériens Tor-M1 capable de détruire des missiles et des bombes guidés au laser larguables par des avions. Ces systèmes

peuvent aussi être installés assez rapidement.

La date d'une attaque israélienne possible sur l'Iran n'est pas due au hasard puisque le 28 mars les israéliens doivent élire

leurs députés et premier ministre. Selon cette fois le quotidien israélien haaretz daily en ligne, le premier ministre israelien

par interim pourrait décider d'une telle attaque, comme l'avait fait Menahem Begin contre le site nucléaire irakien d'Osirak

en 1981 quelques jours seulement avant les élections, pour se faire réelire et enterrer la candidature de ses rivaux. A

l'époque, le ministre de la défense de Begin n'était autre qu'Ariel Sharon.

Article du Sunday Times en anglais
nucléaire
Israël Iran et les Etats-Unis : Guerre nucléaire, Nous voilà !!!
Menace réelle qu'on dissimule, pour détourner les esprits, derrière l'écran de fumée de "guerre du terrorisme" et "d'

épidémie planétaire" de grippe aviaire. En fait, la scène est prête pour que, dans un futur tout proche, une suite

d'évènements puissent conduire à une guerre nucléaire en liaison avec les armes chimiques. Si ces évènements se réalisent, la

gâchette sera Israël, la cible, L'Iran, et l'agresseur nucléaire, les Etats-Unis.


Les raisons
Israël Iran et les Etats-Unis : Guerre nucléaire, Nous voilà !!!
La scène est prête pour que, dans un futur tout proche, une suite d'évènements puissent conduire à une guerre nucléaire en

lien avec les armes chimiques. Si ces évènements se réalisent, la gâchette sera Israël, la cible, L'Iran, et l'agresseur

nucléaire, les Etats-Unis.

En voici les raisons

* Le Département d'Etat américain a décidé en août 2005 que l'Iran violait ses obligations concernant la convention sur

les armes chimiques parce que l'Iran a agi pour conserver et moderniser certains éléments clé de ses infrastructures

produisant des armes chimiques, en y incluant un volet Recherche et Développement et des centres disséminés de mobilisation.


* Selon la CIA, "l'Iran a certainement déjà stocké des hémotoxiques (agents sanguins), vésicants (brûlant la peau), des

agents asphyxiants et suffocants, et probablement aussi des neurotoxiques (agents inervants), - et les bombes et les obus

pour les envoyer – les ayant déjà fabriqués à l'avance".


* Dans son témoignage devant le Congres américain en juin 2004, John Bolton ( alors sous secrétaire pour le contrôle des

armes et de la sécurité internationale, et maintenant ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU), a dit "nous pensons que l'Iran a

un programme dissimulé de développement et de stockage d'armes chimiques" et à propos des missiles balistiques iraniens: "l'

Iran continue de fournir d'importants efforts pour développer des armes de destruction massive", et "le missile Shabab 3 de

1300 Kms de portée est une menace directe contre Israël, la Turquie, les forces américaines dans la région, et les amis et

alliés des Etats-Unis."


* Dans la résolution de l'Agence Internationale à l'Energie Atomique (AIEA) du 24 septembre 2005, l'Iran a été accusé

de ne pas être en conformité avec ses engagements garantissant le respect du Traité de Non Prolifération.


* Des membres du parlement israélien, toute tendance politiques confondue, ont fait pression sur les Etats-Unis afin qu'ils

stoppent le programme nucléaire iranien, ou Israël " agira de façon unilatérale". Des propos exprimant de graves inquiétudes

à propos du programme nucléaire iranien ont été tenus par Shaul Mofaz le ministre de la défense, Silvan Shalom, le ministre

des affaires étrangères, et le chef du Mossad ( service secret israélien ndlt) Meir Dagan ( L'Iran présente une "menace

existentielle" pour Israël). Le chef du Shin Bet (sécurité intérieure israélienne ndlt) Avi Dichter, accuse l'Iran de comploter

sans cesse pour attaquer des cibles israéliennes.


* Selon le directeur de l'organisation à l'énergie atomique russe, Alexander Rumyantsev, la Russie enverra le premier

cargo de livraison de combustible nucléaire pour approvisionner le réacteur iranien de Bushehr fin 2005, début 2006.


* Israël a bombardé le réacteur nucléaire d'Osirak en Irak (qui était sous supervision de l'AIEA) en 1981 juste avant que

le combustible nucléaire y soit incorporé (pour éviter les retombées radioactives).


* Le président Bush a dit que "toutes les options sont sur la table" si la diplomatie ne réussit pas à mettre un terme au

programme iranien.


* Le Congres américain a voté une résolution le 6 mai 2004, ( 376 voix pour 3 contre) demandant aux Etats-Unis d'utiliser

tous les moyens appropriés pour décourager, dissuader, et empêcher l'Iran d'acquérir des armes nucléaires.


* Dans un document récemment publié intitulé "doctrine pour des opérations nucléaires conjointes", le Pentagone déclare

qu'il répondra à la menace d'armes de destruction massive (inclues les armes chimiques et biologiques) par l'utilisation

d'armes nucléaires.


Conclusion

Selon Israël, l'Administration des Etats-Unis, et 99,2% du Congres américain, l'Iran ne sera pas autorisé à accéder à la

technologie nucléaire. Il ne restera plus d'option diplomatique quand la Russie et la Chine opposeront leur veto aux sanctions

du Conseil de Sécurité, ou si l'AIEA refuse le 24 novembre de référer l'Iran devant le Conseil de Sécurité. Il y aura des

actions militaires avant que la Russie n'envoie par bateau le combustible nucléaire à l'Iran, et cela va amener inévitablement

à l'utilisation des armes atomiques par les Etats-Unis contre l'Iran.

Comment tout cela va-t-il commencer ?

* Quoique veuillent Bush et Cheney, il y a peu de chance pour que le Sénat américain autorise le bombardement aérien des

installations iraniennes, sauf s'il y a des perturbations importantes en Irak pouvant être mises sur le compte de l'Iran. Israël

probablement appuiera sur la gâchette. Il sait comment le faire et a toutes les motivations pour cela.


* Une fois qu'Israël aura largué la première bombe sur un centre nucléaire iranien, comme il l'a fait avec le réacteur

iraquien d'Osirak en 1981, il n'y a pas de retour en arrière. Bushehr sera probablement la première cible ; d'autres

installations suivront.


* L'Iran répondra – qui ne le ferait pas ? Au minimum ils enverront des missiles sur Israël. L'Iran peut ou non d'abord

tirer sur les forces américaines stationnées en Irak, mais compte tenu des "relations spéciales" entre Israël et les

Etats-Unis, il n'y a aucune chance que les Etats-Unis restent en dehors du conflit. La plupart des centres iraniens sont

souterrains, et des bombes américaines seront nécessaires pour les détruire.


* Une fois que les Etats-Unis seront entrés dans le conflit, 150 000 soldats américains vont courir le risque de recevoir

des missiles iraniens à têtes chimiques, ou d'être dépassés par des forces conventionnelles iraniennes s'engouffrant en Irak.

Selon le plan (contenu dans " doctrine pour des opérations nucléaires conjointes"), du Pentagon, des armes nucléaires seront

utilisées :


* Pour démontrer l'intention des Etats-Unis et sa capacité à utiliser des armes nucléaires pour empêcher l'utilisation

d'armes de destruction massive par un adversaire


* Contre un adversaire utilisant ou ayant l'intention d'utiliser des armes de destruction massive contre les Etats-Unis, les

forces multinationales ou alliées, ou des populations civiles…


* Sur des installations de l'adversaire, y compris des bunkers souterrains profondément enfouis contenant des armes de

destruction massive, des armes chimiques ou biologiques, ou une infrastructure C2 nécessaire à l'adversaire pour mener une

attaque contre les Etats-Unis, ou ses amis et alliés


* Pour contrer les forces potentiellement écrasantes de l'adversaire…


* Pour terminer une guerre de façon favorable selon les termes américains…


* Pour assurer le succès des Etats-Unis et des opérations multinationales…


Cela fait 6 raisons indépendantes les unes des autres pour lancer une attaque nucléaire sur l'Iran.

La première bombe nucléaire utilisée au cours d'un acte de guerre après "Little Boy" et "Fat Man" devrait avoir pour nom de

code "Démo" pour :

- démonstration que nous pouvons le faire, ne nous cherchez pas
- pour "Démocratie" en plein essor au Moyen Orient
- et pour les "Démocrates" au Congres qui accepteront ce programme.

Comme pour Hiroshima et Nagasaki, on nous dira que cela a sauvé des vies humaines, les notres et les leurs. Vous connaissez

le script.

Le résultat : une superpuissance nucléaire aura attaqué à l'arme nucléaire un état non nucléaire qui est signataire du Traite

de Non Prolifération, et qui coopère avec l'AIEA, à l'instigation d'un état (Israël) qui n'est pas signataire du TNP, qui a

probablement plus de 100 bombes nucléaires qu'il a lui-même fabriqué, et qui aura initié les hostilités par un acte militaire

d'agression sans qu'il soit provoqué.

Compte tenu de ces perspectives, le gouvernement américain devrait faire le maximum pour restreindre Israël. En fait il fait

l'inverse. Il devrait essayer de trouver une solution diplomatique, mais il refuse même de parler avec L'Iran.

Les efforts diplomatiques actuels de l'Union Européenne ont simplement pour but de dissimuler l'action militaire planifiée,

comme ce fut le cas pour l'Irak. Combien de fois Bush doit- il jouer le même jeu avant que l'Union Européenne comprenne

qu'elle est manipulée ?

Et combien de temps cela prendra-t-il aux citoyens américains pour comprendre ? Le public américain et ses délégués au

Congres, occupés par les tromperies et le désastre qui a résulté de l'invasion de l'Irak, sont aveugles face à ce qui est

entrain de se déployer juste devant leurs yeux. Est-ce que la majorité des citoyens américains, de qui découlent l'autorité de

l'administration, veut réellement être entraînée dans un conflit nucléaire ? Est-ce vraiment ce qu'il y a de mieux pour les

Etats-Unis ?

Le monde, celui sain d'esprit, doit dire aux gouvernements des Etats-Unis et d'Israël d'arrêter. Et les Etats-Unis doivent

sans ambages dirent à Israël, qu'il ne tolérera pas que des bombardiers israéliens (fournis par les Etats Unis) larguent des

bombes (fournies par les Etats Unis) dans l'espace aérien iranien pour détruire des bunkers, et qu'il n'aidera, ni ne sera

criminellement complice, ou ne tolérera pas une telle attaque. En n'en faisant pas la demande à Bush, le Congres américain est

complice de ce qui est sur le point de se produire, et trahit le peuple qu'il représente.


Il existe une issue rationnelle pour empêcher ce désastre.

* Laisser l'Iran poursuivre un programme nucléaire civil. Plus de 30 pays ont un programme nucléaire civil, pourquoi

seulement 9 ont des armes nucléaires ? Laissons le prix Nobel de la paix l'AIEA et Mohamed Elbaradei faire leur travail !


* Les Etats-Unis peuvent offrir des garanties concernant la sécurité d'Israël en assurant Israël qu'à toute menace à son

existence par un pays non nucléaire les Etats-Unis répondront en utilisant toutes leurs capacités militaires conventionnelles,

et qu'à toute menace nucléaire les Etats Unis opposeront leur force de frappe.


* Si l'Iran se retirait du TNP et refusait les contrôles internationaux de ses programmes, cela lui prendrait plusieurs

années avant d'acquérir l'arme nucléaire. Ce qui laisserait largement le temps pour agir.


* Sinon ? Bienvenue au nouvel ordre mondial, ou les Etats Unis peuvent attaquer sans restriction à l'arme nucléaire tout

pays non nucléaire. Qui prendra le risque de ne pas posséder de force de dissuasion nucléaire ? Tous les pays qui le

pourront deviendront des puissances nucléaires, d'autres sur le point de le devenir seront irradiés, et une guerre totale

nucléaire s'en suivra forcement.


Au revoir le monde.

Article de Jorge Hirsh paru le 17 octobre 2005 sur www.antiwar.com
Copyright Antiwar – Traduction bénévole pour information à caractère non commercial par MD pour Planète Non Violence

Lire notre article : Qui sont les responsables politiques, institutionnels, scientifiques, des massacres nucléaires d'Hiroshima

et de Nagasaki ?
Brèves informations sur les armes chimiques et biologiques - Quelles protections d'urgence pour les populations civiles ?
Israël Iran et les Etats-Unis : Guerre nucléaire, Nous voilà !!!

* Armes chimiques et mode de propagation


* Classification selon leur emploi


Les agents neutralisants : provoquent rapidement une incapacité qui ne se prolonge pas au-delà de l'exposition.

Les agents incapacitants : provoquent temporairement une maladie ou une incapacité mentale ou physique dont la durée

dépasse largement la période d'exposition.

Les agents létaux : provoquent la mort lorsque l'homme y est exposé dans des opérations militaires et ou terroristes.

* Classification suivant leur mode d'action


Les gaz asphyxiants ou suffocants : liquides très volatiles qui, inhalés sous forme de gaz, s'attaquent à la muqueuse

alvéolaire (le chlore et la phosgène). Peu utilisés.

Les vésicants : ce sont des liquides huileux qui provoquent des brûlures sur la peau. Le plus célèbre est l'ypérite plus connue

sous le nom de gaz moutarde.

L'ypérite : synthétisée en 1822, utilisée pour la première fois comme gaz toxique de guerre en juillet 1917 à Ypres en

Belgique, d'ou son nom d'ypérite. Incolore, inodore à l'état liquide, il devient gazeux s'il est ajouté à des solvants. Il peut

dégager une odeur d'ail ou de moutarde, provoque des cloques sur la peau, les yeux et les poumons, pouvant dégénérer en

cécités ou cancers

Les hémotoxiques (toxiques de l'oxygénation) : toxiques du sang qui entrent à l'intérieur de l'organisme par les voies

respiratoires et perturbent l'utilisation de l'oxygène dans les tissus (acide cyanhydrique, chlorure de cyanogène).

Les neurotoxiques organophosphorés (agents inervants)

Agents toxiques les plus redoutables. Ces agents sont incolores, inodores, sans saveur, plus ou moins visqueux et volatils. Ils

peuvent être absorbés par inhalation et par voie cutanée. Ils agissent sur le système nerveux et perturbent les fonctions

vitales de l'organisme : obscurcissement de la vue, difficultés respiratoires, sueurs abondantes, vomissement, confusion

mentale et enfin la mort. Une simple absorption par la peau pendant une à deux minutes peut entraîner la mort.

Le Tabun : découvert en 1937 par Gerhard Schader en Allemagne et a été produit industriellement pour la première fois en

1942. Le Tabun fut utilisé par l'Irak durant la guerre Iran Irak. Lorsqu'il est pur, le tabun est un liquide incolore avec une

odeur fruitée.

Le Sarin : a été découvert en Allemagne en 1939. Il fut utilisé lors de la deuxième guerre mondiale et lors de la guerre entre

l'Irak et l'Iran. C'est un liquide incolore et non persistant, qui ne dégage aucune odeur en se vaporisant. La vapeur est sans

couleur. Il s'évapore 36 fois plus rapidement que le Tabun et peut être rendu plus persistant par l'ajout de certaines huiles

ou produits pétroliers. Les symptômes sont : nausées, toux, diarrhées, difficultés respiratoires, vomissements, faiblesses

musculaires, convulsions et mort par étouffement en dix minutes.

Le VX : est une version "améliorée" du Sarin. Les symptômes et le mode d'absorption sont les mêmes que pour le Sarin mais il

peut se répandre dans l'air et dans l'eau et la dose mortelle est de 10 milligrammes contre 100 pour le Sarin.

Le Soman : découvert en 1944, jamais utilisé au combat. Le Soman a été produit en grande quantité par l'Union Soviétique. Le

Soman, substance liquide incolore quand il est pur, mais brun jaune lorsqu'il est produit industriellement, qui a une odeur

fruitée en se vaporisant ; sa vapeur est incolore. La dose mortelle par inhalation est d'environ la moitié de celle du Sarin. Il

est plus persistant que le Sarin, et peut rester plusieurs jours dans une zone particulière, selon les conditions

atmosphériques.

* Les principales armes biologiques, leurs modes de propagation


Trois grandes catégories

- des bactéries et des champignons microscopiques (peste, anthrax...)

- des virus (variole, fièvre jaune, Ebola...),

- des toxines bactériennes (toxine botulique, trichotécène...).

Dont les plus souvent mentionnés : le virus de la variole, le bacille du charbon, l'agent de la peste, et les virus responsables

des fièvres hémorragiques (Ebola).

La peste : elle se transmet par inhalation (peste pulmonaire) ou par l'intermédiaire de puces ayant piqué des rongeurs

infectés (peste bubonique). La contamination pourrait être provoquée par la dispersion d'agents infectieux dans l'atmosphère

ou par l'intermédiaire d'une contamination des animaux.

La variole : déclarée éradiquée par l'OMS en 1980. Depuis, la vaccination a été logiquement abandonnée. Aujourd'hui moins

de la moitié de la population mondiale est immunisée contre cette infection. Seuls deux laboratoires russe et américain sont

censés détenir encore des souches de virus de la variole. Le virus se transmet par voie respiratoire, au contact des croûtes ou

même par l'intermédiaire d'objets, sur lesquels il peut survivre quelque temps. Les premiers signes (ressemblant à la grippe)

n'apparaissent qu'après une douzaine de jours et l'éruption de taches rouges et de pustules caractéristiques seulement trois

jours plus tard, ce qui laisse un certain temps pour que l'infection se propage. La mortalité varie entre 20 et 50 % des cas.

Le charbon -anthrax : le bacille de l'anthrax se transmet soit par voie cutanée, provoquant une infection de la peau (escarre

noirâtre) qui est mortelle en l'absence de traitement antibiotique adapté, soit par voie respiratoire, entraînant rapidement

une détresse respiratoire.

Les virus responsables de fièvre hémorragique : ils se transmettent par les liquides ou excrétions corporelles (sang, selles,

urines, sérosités...). La maladie se caractérise par des douleurs, de la fièvre, des saignements. La mort survient, dans des

proportions très variables, par choc ou par détresse respiratoire.

Les toxines :

toxine botulinique : cette neurotoxine provoque le botulisme une affection qui se traduit par des paralysies musculaires et

est fréquemment mortelle. Le plus souvent, elle est d'origine alimentaire, les aliments à risque étant des produits conservés et

contaminés. Utilisées comme arme biologique les toxines peuvent être dispersées par aérosol. Inhalées par voie respiratoire,

elles passent ensuite dans la circulation sanguine. Elles peuvent également être dispersées dans le réseau d'eau potable. Il

s'agit d'un violent poison et il n'existe pas de traitement actuellement disponible, ni vaccin, ni anti-sérum. Toute personne

atteinte de botulisme doit être hospitalisée pour une surveillance cardiaque et respiratoire (dans un service de réanimation)

afin de pouvoir traiter une éventuelle paralysie respiratoire.

ricine : le ricin est une plante commune dont la graine contient une huile qui a été par le passé utilisée comme laxatif et aussi

comme huile de moteur d'avion, et contient une protéine appelée ricine. Cette ricine est un produit très toxique, notamment

lorsqu'elle est absorbée par inhalation.

* Qu'en est-il de la protection de la population civile en cas d'attaque nucléaire directe ou sur une zone distante, avec

possibilité de retombées radio actives ( nuage radio actif par exemple) ?


Existe-t-il des moyens pour protéger la population civile contre une attaque de nature nucléaire, radiologique, biologique ou

chimique (NRBC) ?

NON.

Seule l'armée s'est dotée de moyens de lutte contre le risque NRBC, à la fois en prenant en compte le risque industriel, et en

se dotant de moyens (tenues NRBC, abris, moyens de détection et de décontamination, etc.) permettant d'opérer en ambiance

NRBC, et en étendant cette capacité à toutes les opérations extérieures. Elle s'est également équipée de matériels pour

rapporter la preuve juridique d'une attaque NRBC.

Il n'existe pas, par exemple, de stocks stratégiques de masques à gaz pour la population, laquelle ne fait pas l'objet de

campagnes de sensibilisation de masse. L'accent est mis surtout sur la formation des personnels et sur les structures

d'accueil hospitalières.

La société civile peut espérer, au mieux, gérer les conséquences d'une attaque de grande ampleur, avec des moyens tres

insuffisants.

* Actions d'urgence en cas de nuage toxique repéré ou annoncé


Ne pas rester dans son véhicule

Se mettre à l'abri dans un local clos avec un linge sur la bouche et le nez

Dans l'attente des consignes des autorités responsables du déclenchement de plans d'urgence, rester confiner, prendre soin

de fermer portes et fenêtres, et de boucher toute source d'aération telles cheminée, ventilation

En cas d'irritation, se laver les mains et le visage

Ne jamais quitter le local clos servant d'abri sans consigne des autorités

Rester à l'écoute de toute information concernant le problème.



Lire notre article : Qui sont les responsables politiques, institutionnels, scientifiques, des massacres nucléaires d'Hiroshima

et de Nagasaki ?

N'oublions pas: les américains l'ont déjà fait, ils sont capables de le refaire
La Turquie nie avoir donné son aval pour une attaque contre l'Iran à partir de son territoire
Le ministre des affaires étrangères turc Abdullah Gul a affirmé que son pays n'autoriserait pas qu'une agression soit lancée

à partir du territoire turc contre l'un des pays frontaliers (Iran, Syrie…)

Dans un interview publié dans le quotidien turc Hurryiet, Gul a nié qu'il y aurait des préparations en cours pour lancer une

opération militaire contre l'Iran à partir du territoire turc, précisant que toutes les informations à ce sujet sont sans

fondement.

Gul a mis l'accent sur la nécessité de trouver une solution au programme nucléaire iranien par des voies pacifiques précisant

que cela ne pouvait se faire en ayant recours à la force militaire.

Il a exprimé le souhait de se rendre en Iran, et d'agir pour un Moyen Orient sans arme nucléaire, déclarant que l'utilisation

de telles armes détruirait toute la région.

Source SANA agence arabe syrienne d'informations 21/02/06

1/05/06

Nouveau démenti de la Turquie

Dans un interview à un journal des Emirats Arabes Unis, le ministre des affaires étrangères turc Abdullanh Gul réaffirme

que la position de la Turquie est "stratégique" et qu'elle n'acceptera pas que son territoire soit utilisé pour lancer une

attaque contre l'un de ses voisins. Le ministre a affirmé que l'Administration Bush avait demandé à pouvoir utiliser la base

aérienne de Incirlik pour attaquer l'Iran, offrant pour cela un réacteur nucléaire selon ce même journal Al Biyan.
nucléaire
Turquie : base de prochaines attaques aériennes américaines contre l'Iran ? coopération militaire renforçée avec Israel.
Selon des medias allemands qui font écho aux médias turcs, l'administration Bush prépare ses alliés de l'OTAN à une

possible attaque militaire contre des sites iraniens suspects d'activités nucléaires à partir de bases en Turquie. D'autre part,

la coopération militaire turquo israélienne est plus florissante que jamais.


Turquie : base de prochaines attaques aériennes américaines contre l'Iran ? coopération militaire renforçée avec Israel.

Turquie : base d'attaques aériennes américaines contre l'Iran
Le quotidien berlinois Der Tagesspiegel a rapporté la semaine dernière que les alliés des américains à l'OTAN ont été

informés par les Etats-Unis que ces derniers envisageaient toutes les options pour un changement de régime en Iran. La

formule "toutes les options sont sur la table", Bush l'a repris à plusieurs reprises concernant l'Iran ces 18 derniers mois.

L'hebdomadaire allemand Der Spiegel note que "ce qui est nouveau, c'est que Washington semble avoir envoyer des officiers

de haut niveau pour préparer les alliés en vue d'une attaque".

Selon l'agence de presse allemande DDP qui cite des "sources sécuritaires occidentales" le chef de la CIA Porter Gross

aurait demandé au premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan de fournir un soutien politique et logistique (utilisation de

bases aériennes en Turquie) dans le cadre d'attaques aériennes américaines contre des sites nucléaires iraniens et des

objectifs militaires. Goss, qui a visité Ankara le 12 décembre aurait aussi demandé la coopération des services secrets turcs

pour aider à monter les attaques. Toujours selon cette agence de presse, il aurait fourni au gouvernement turc des

informations sur les derniers développements nucléaires iraniens ainsi que sur des liens entre l'Iran et al Quaida.

Le même scénario que pour l'Irak on dirait ?

Toujours selon DDP, qui cite des sources sécuritaires allemandes, les turcs ont recu des garanties qu'ils seraient prévenus à

l'avance si et quand les américains lanceront leurs attaques et ont reçu le feu vert pour attaquer eux-mêmes des bases du

PKK ( Parti Kurde des Travailleurs) en Iran que le gouvernement turc considère comme responsables d'attaques séparatistes

à l'intérieur de la Turquie. Cette agence, qui rapporte les propos d'un haut gradé militaire allemand, affirme que les

américains veulent mettre à profit les propos agressifs tenu par le président iranien contre l'état israélien et surtout frapper

l'Iran avant que ce pays ne se dote de l'arme nucléaire, l'année 2006 semblant être l'année des opportunités pour cela.

L'agence rapporte aussi que des pays arabes amis comme le Pakistan, l'Arabie Saoudite, la Jordanie, ont également été

informés de ces préparatifs et assurés qu'ils seraient eux aussi prévenus en temps voulu.

Pour certains experts au sein de l'OTAN, ces "révélations et fuites" dans la presse allemande notamment seraient une façon

de mettre la pression sur l'Iran pour l'obliger à négocier, et se montrer plus conciliant dans le cadre des négociations qui

doivent reprendre avec les 3 de l'UE ( France Allemagne Angleterre).

Néanmoins, ces spéculations dans la presse allemande sur de possibles attaques aériennes américaines à partir de bases en

Turquie, se sont vues renforcées du fait de plusieurs visites de représentants de haut rang américains dans ce pays, dont la

sécrétaire d'état américaine Condolezza Rice, le chef de la CIA déjà mentionné Gross, le directeur du FBI Robert Mueller

qui aurait fourni aux turcs des informations secrètes concernant le soutien de l'Iran au PKK. Des hauts responsables turcs se

sont également rendus tout récemment à Washington, notamment Yasar Buyakanit commandant des forces armées turques qui

apres sa visite a fait état d'un renouveau de la coopération militaire américano turque, alors que quelques mois auparavant il

tenait à l'égard des Etats-Unis des propos peu aménes sur l'incapacité des forces américaines et kurdes au nord de l'Irak à

contenir les militants du PKK qui se trouvent aussi au nord de l'Irak et se disait même prêt à y marcher contre les forces du

PKK. Lors de l'attaque contre l'Irak, rappelons- le, la Turquie avait refusé que les américains lancent une attaque terrestre

via sont territoire.

Le quotidien turc Cumhuriyet avait déjà mentionné le 13 décembre que Goss avait demandé à Ankara de se tenir prêt à

l'éventualité d'attaques aériennes américaines contre l'Iran et la Syrie, qu'il avait même été jusqu'à affirmé que l'Iran avait

des armes nucléaires qui menaçaient la Turquie. Washington aurait demandé à Ankara de coordonner sa politique étrangère

avec l'Iran, car selon Goss, Téhéran considére la Turquie comme un ennemi et vise à y "exporter son régime".

Enfin le Spiegel a aussi noté la dernière visite récente du secrétaire général de l'OTAN Jaap Hoop Scheffer, bien que cela

ne soit pas inhabituel puisque la Turquie est membre de l'OTAN. Mais le Spiegel faisait remarquer que "le nombre de hauts

responsables à la sécurité américains et de l'OTAN qui ont visité Ankara a considerablement augmenté ces derniers temps".

C'est un reporter allemand expérimenté en matière de sécurité et de services secrets, Udo Ulfkotte et qui a par le passé été

critiqué dans les medias allemands pour être "trop proche" des services secrets allemands du BND (Bundesnachrichtendienst)

qui a lancé ces informations via l'agence allemande DDP. En même temps, Ulflotte s'est vu lui- même "bénéficier" d'une

surveillance rapprochée et plus des services de sécurité intérieurs allemands qui ont fouillé à plusieurs reprises sa maison et

son bureau dans le cadre d'une enquête sur la divulgation de documents classés secrets.

Source : United Press International et journaux mentionnés.


Turquie et Israel une coopération militaire rapprochée qui pourrait servir dans le cadre d'une attaque contre l'Iran
Le chef de l'état major de l'armée israélienne Dan Halutz s'est rendu récemment en Turquie où il a été reçu avec tous les

honneurs, quelques jours apres la visite du chef de l'armée de l'air turc Faruk Comerts à Tel Aviv. Le chef de la marine

turque doit lui aussi se rendre en Israel d'ici peu.

Au cours de cette visite d'une journée en Turquie Dan Halutz a aussi rencontré son homologue turc le général Hilmi Ozkok,

avec lequel il s'est entretenu de l'Iran notamment. Au cours de cette visite, les israéliens et turcs ont réaffirmé leurs

intention de continuer leurs exercices militaires communs, et d'utiliser les satellites espions israéliens de façon plus

efficaces contre l'islamisme radical dans la région ( sous entendu l'Iran). L'armée israélienne va fournir du matériel de

surveillance high tech aux turcs pour sa frontière avec l'Irak afin de détecter toute infiltration des séparatistes du PKK

réfugiés au nord de l'Irak. La Turquie a aussi autorisé les israéliens à construire une station radar sur son territoire pour

surveiller la Syrie. Le gouvernement turc s'est bien sûr empressé de démentir l'information mais qui le croira ?

Les deux pays ont signé deux accords de coopération militaires en 1996, et Israel participe actuellement à la modernisation

de 170 tanks turcs M-60, 54 avions de combat F-4, et 48 avions de combats F-5s qui lui rapporte quelques milliers de millions

de dollars. D'autres activités militaires telles que les échanges de pilotes et dans ce cadre là l'utilisation de l'espace aérien

turc pour que les pilotes israéliens puissent s'entraîner sur des vols longue distance ce qu'ils ne peuvent faire dans l'espace

aérien israélien trop étroit, mais aussi des manœuvres conjointes de différents corps d'armée, et des visites réciproques

font également partie de cette coopération militaire rapprochée.

Source presse israélienne

Note

* Si les israéliens veulent lancer une attaque aérienne contre l'Iran la seule possibilité qu'ils ont ( voir la carte) c'est de

survoler l'espace aérien turc, les syriens et les jordaniens n'étant certainement pas enclin à accepter un survol israélien de

leur pays.


* Certains israéliens ont la double nationalité américaine et israélienne et peuvent servir à la fois dans l'armée de l'air

américaine et israélienne. Ainsi donc un pilote américano israélien pourrait mener une mission de bombardement en Iran pour

le compte de l' US Air Force ou pour l'armée de l'air israélienne selon ce qui peut être politiquement le plus arrangeant.
Mettre fin à l'hystérie sur le programme nucléaire iranien
Les craintes fréquemment citées concernant l'Iran s'il se dotait de l'arme nucléaire c'est qu'il pourrait utiliser des armes

nucléaires pour frapper en premier ses adversaires dans la région...Mais ces craintes sont-elles fondées, et jusqu ‘à quel

point la menace du nucléaire iranien a-t-elle été exagérée. Et finalement peut on faire confiance à l'Iran puissance nucléaire

?


Mettre fin à l'hystérie sur le programme nucléaire iranien

Et si l'Iran se dote d'armes nucléaires…..Mettre fin à l'hystérie - Opinion d'un journaliste iranien
Bien que les iraniens et les responsables européens s'étaient mis d'accord il n'y a pas longtemps pour reprendre les

discussions sur les activités nucléaires iraniennes, il y a peu de chance que celles-ci aboutissent à les faire sortir de

l'impasse. Comme d'imminents diplomates iraniens et négociateurs nucléaires l'ont fait remarquer, l'Iran est déterminé à

continuer à travailler sur le cycle de production du combustible nucléaire malgré les menaces des pays occidentaux d'en

appeler au Conseil de Sécurité pour qu'il impose des sanctions économiques et/ou d'autres mesures coercitives.

Les "think tanks" et centre de renseignements étrangers ont spéculé que si l'Iran est autorisé à reprendre ses activités

d'enrichissement d'uranium, et d'autres travaux sensibles liés au nucléaire, il pourrait être capable de fabriquer des armes

nucléaires d'ici 5 à 10 ans. Compte tenu de cette possibilité, les politiciens occidentaux et les analystes politiques ont sonné

l'alarme concernant les répercussions sur la sécurité et la stabilité de la région si l'Iran devenait une puissance nucléaire. La

dramatisation de cette soi disante menace a eu pour conséquence l'adoption d'une position dure et injustifiée de la part des

pays occidentaux envers l'Iran.

Les craintes fréquemment citées concernant l'Iran s'il se dotait de l'arme nucléaire c'est qu'il pourrait utiliser des armes

nucléaires pour frapper en premier ses adversaires dans la région, (s'il est équipé de systèmes de propulsion longue

distance) ou que les armes nucléaires iraniennes puissent tomber entre les mains de groupes terroristes cherchant à nuire

aux pays occidentaux.

Mais ces craintes sont-elles fondées, et jusqu ‘à quel point la menace du nucléaire iranien a-t-elle été exagérée. Et

finalement peut on faire confiance à l'Iran puissance nucléaire ?

La plupart des politiciens occidentaux et des observateurs disent que leur attitude envers les activités nucléaires iraniennes

est justifiée à cause du caractère du régime iranien. Les critiques doutent de la capacité de l'Iran de se conduire comme un

membre responsable de la communauté internationale et ils font souvent référence, comme base raisonnable de leur

méfiance, aux origines révolutionnaires fanatiques du régime. L'atmosphère de méfiance réciproque et d'anxiété s'est

aggravée avec l'élection du président Mahmoud Ahmadinejad, mais les craintes de l'Occident vis-à-vis de l'Iran sont souvent

déraisonnables.

D'abord ce serait une erreur de penser que le caractère du gouvernement iranien est resté inchangé depuis la révolution

islamique de 1979. En fait, la République Islamique a perdu la plus grande partie de sa ferveur révolutionnaire et idéologique

ces deux dernières décennies, et son gouvernement s'est considérablement adouci. L'Iran a fait preuve de modération et de

pragmatisme dans sa politique étrangère ces dernières années, les intérêts nationaux et des calculs d'ordre stratégique

prenant le pas sur l'idéologie.

La détermination de l'Iran à maintenir des relations étroites avec la Russie en est un exemple visible. L'Iran, dans le cadre

d'une politique donnant avant tout la priorité au développement de liens stratégiques avec la Russie, est resté silencieux sur

l'élimination de séparatistes musulmans et les violations des droits de l'homme commis par l'armée russe en Tchéchenie. De

même dans les années 90, l'Iran et la Russie ont utilisé leur influence respective sur le groupe islamiste d'opposition tajik et

l'ex gouvernement communiste du Tajikistan, pour mettre fin à la guerre civile sévissant dans ce pays depuis longtemps, un

pays avec lequel l'Iran partage des liens culturels et linguistiques communs. La décision pragmatique de l'Iran de collaborer

avec la Russie pour mettre sur pied un plan de paix au lieu de soutenir les militants islamistes ont renforçé les liens

grandissants avec la Russie.

Les relations cordiales entretenues par l'Iran avec l'Arménie chrétienne malgré son conflit militaire avec l'Azerbaijan

musulman sont la preuve allant à l'encontre des croyances dominantes que la politique iranienne est conduite selon des

considérations religieuses et idéologiques. Dans le conflit entre l'Armenie et l'Azerbaijan, la position de l'Iran basée sur des

décisions d' intérêt national, lui a valu de dures critiques de certains groupes politiques en Azerbaijan et d'autres pays

musulmans.

Autre démonstration du fait que le choix rationnel prévaut sur celui idéologique en matière de politique étrangère iranienne,

c'est sa position largement neutre concernant le conflit indo pakistanais sur le Kashmir. Cette position a permis à l'Iran de

maintenir de bonnes relations avec les deux pays. Les négociations en cours entre l'Iran, le Pakistan et l'Inde sur un projet

de plus de mille milliards de dollars pour la construction d'un gazoduc pour exporter du gaz naturel d'Iran vers l'Inde via le

Pakistan est le gain concret le plus visible résultant d'une telle politique.

Le passage pour l'Iran de l'idéologie au pragmatisme est également visible à travers la normalisation ces dernières années de

ses relations avec les pays conservateurs pro occidentaux de la région. Le relâchement des tensions politiques dans la région

ont permis l'extension des relations économiques entre l'Iran et ses voisins, montrant par là la priorité donnée par l'Iran à la

création d'un climat dans la région favorable à ses objectifs de développement économique.

L'Iran a aussi joué un rôle important en aidant les groupes alliés des forces américaines à renverser le régime des talibans

dans l'Afghanistan voisin. Il a contribué de façon significative au développement des processus démocratiques dans

l'Afghanistan et l'Irak post conflit et a assumer des responsabilités financières substantielles pour la reconstruction de ces

deux pays. Ces deux cas montrent que l'Iran est prêt à collaborer même avec des pays qui lui sont hostiles, tels les

Etats-Unis, dans des zones d'intérêts stratégiques communs. Un processus identique existe depuis des années ente l'Iran et

l'Union Européenne en matière de lutte contre les filières de trafic de drogue afghanes, pour laquelle l'Iran a payé le prix

fort tant en vies humaines qu'en argent.

Le seul problème majeur qui va à l'encontre du pragmatisme de la politique étrangère de l'Iran, c'est sa position dure

concernant le conflit israélo palestinien. Etant donné la popularité de la cause palestinienne parmi les musulmans de la région

et dans le monde entier, la politique de l'Iran concernant le problème palestinien se fonde sur le désir de s'attirer les

faveurs de l'opinion publique musulmane mondiale. Les commentaires récents controversés faits par le président Ahmadinejad

sur Israel doivent être interprétés dans ce contexte, comme un appel tactique lancé vers les masses musulmanes. Quelque

qu'odieux qu'aient été les déclarations des dirigeants iraniens, le gouvernement iranien s'est contenté de propagande plutôt

que de prendre des mesures pratiques significatives pour nuire au processus de paix au Moyen Orient.

Deuxièmement, l'idée que l'Iran pourrait lancé le premier une attaque nucléaire contre l'un de ses adversaires est absurde,

car toutes ses cibles potentielles sont soit déjà en possession d'armes nucléaires, ou sont protégés par des puissances

nucléaires. Toute attaque nucléaire de l'Iran provoquerait sa destruction certaine, étant donné les capacités réelles de

représailles de ces pays. La raison mène à penser qu'une capacité nucléaire de l'Iran servirait celui-ci seulement en tant que

force de dissuasion contre d'éventuels agresseurs.

Troisièmement, bien que ce soit controversé d'argumenter sous l'angle religieux contre la possession d'armes nucléaires à

des fins de dissuasion, étant donné la nature des armes nucléaires, une attaque nucléaire contre des centres de populations

civiles seraient absolument contre les enseignements éthiques de l'islam. Cette considération devrait servir comme garantie

contre le fait d'une possible mauvaise utilisation d'hypothétiques armes nucléaires par l'Iran.

Quatrièmement, il n'y a aucune base crédible au fait que l'Iran pourrait équiper des groupes terroristes avec des armes

nucléaires, pour attaquer des pays occidentaux. L'Iran a longtemps été victime d'attaques de groupes terroristes. L'Iran n'a

aucune sympathie avec des groupes terroristes qui rejettent son identité shiite et perse et qu'il critique sévèrement pour sa

violence extrémiste qui ternit l'image de l'Islam. L'Iran est souvent mentionné par les journalistes occidentaux venus en

visite comme ayant la jeunesse la plus pro occidentale de la région. Bien que je ne puisse ni confirmer ni infirmer cette

affirmation, aucun citoyen iranien n'a été impliqué dans les actes de terrorisme menés dans des pays occidentaux ces

dernières années.

Finalement, comme l'Iran n'a pas de précédent dans l'histoire moderne d'aventurisme militaire ou d'agression contre l'un de

ses voisins, rien ne permet de suggérer que l'Iran puissance nucléaire serait moins pacifique que les autres puissances

nucléaires de la région. Alors que le monde s'accommode du Pakistan, de l'Inde, d'Israel ect… comme puissances nucléaires,

cela aurait peu de sens, voire aucun, d'exagérer la menace de l'Iran comme puissance potentiellement nucléaire. La

discrimination dans l'application de la non prolifération nucléaire dans la région n'est pas soutenable.

Abolghasem Bayyenat journaliste iranien 17 janvier 2006

Texte publié en anglais sur le site antiwar - copyright antiwar
Traduction bénévole pour information à caractère non commercial par MD pour Planete Non Violence
mihou
Menace verbale israélienne contre l'Iran suite
Dans le cadre d'une conférence à l'université de Tel Aviv le 3 janvier , le chef d'état major de l'armée israélienne Dan

Halutz a déclaré, tout en se refusant à rentrer dans les détails, que le progamme nucléaire de l'Iran pouvait être détruit.

Cette information a été reprise par la radio de l'armée israélienne puis par le Jerusalem Post, le Haaretzdaily et Ynet,

quotidiens israéliens version electronique anglaise.

Selon le Jerusalem Post en ligne, des responsables et politiciens israéliens ont ouvertement discuté de la possibilité qu'Israel

attaque l'Iran soit seul soit avec d'autres pays afin de paralyser les capacités de développements nucléaires iraniens.

Le ministère des affaires étrangères israélien vient de réagir à la décision de l'Iran de reprendre son programme de

recherche nucléaire sur la production de fuel par un communiqué déclarant que : " c'est clair que ce nouveau pas franchi

appelle une réponse grave et immédiate de la part de la communauté internationale : envoyer l'affaire devant le Conseil de

Sécurité de l'ONU."

Apres l'attentat suicide d'un membre du jihad islamique palestinien le 19 janvier, à Tel Aviv, faisant un mort le kamikaze, et

une vingtaine de blessés israéliens, le ministre de la défense Shaoul Mofaz a accusé, selon ses propres termes, " l'Axe de la

terreur" constitué, selon lui, par la Syrie et l'Iran, d'être derrière celui-ci. Mofaz affirme, soit disant preuves à l'appui, que

c'est l'Iran qui l'a financé. La Syrie, qui héberge un quartier général du jihad islamique palestinien, est accusée elle de la

planification, les palestiniens n'étant que de simples exécutants. Il s'est empressé d'envoyer "ses preuves" aux américains et

aux européens. ( source presse israélienne en ligne).

Cette réthorique belliqueuse, en parallèle à une visite le même jour du président iranien à son homologue syrien à Damas, au

cours de laquelle les deux présidents ont réaffirmé leur soutien à la résistance palestinienne contre l'occupation israélienne,

doit être suivie attentivement. Tel Aviv pourrait décider, en représailles à un autre attentat, de bombarder l'Iran, au

pretexte, par exemple, que Téhéran est directement impliqué dans celui-ci.

L'ancien dirigeant du Shin Bet (services interieurs israéliens connus pour pratiquer la torture sur les prisonniers palestiniens

) Avi Dichter qui s'est joint à la liste du nouveau parti Kadima, n'est pas non plus avare de déclarations tonitruantes. Outre le

fait de comparer la Charte du Hamas à Mein Kampf d'Hitler, pas moins, il a déclaré lors d'un interview samedi 18/02/06

alors qu'il était questionné sur l'Iran :

" Israel a besoin de passer des messages aux iraniens sous la table, mais il y a peu de chance qu'un pays ambitieux comme

l'Iran les comprennent. Si vous voulez tirer, tirer, ne parlez pas."
non-violence active alerte - Escalade verbale d'Israël contre l'Iran .
Dans la presse israélienne, les déclarations se succèdent avec en arrière plan, l'éventualité d'une attaque militaire sur l'Iran

et qui sait, dans la surenchère, peut être même une attaque nucléaire. L'état israélien est armé jusqu'aux dents, bombes

nucléaires incluses (200 à 300 têtes) et l'Allemagne vient de lui vendre, avec un bonus non négligeable, deux sous marins de

plus pouvant être équipés de têtes nucléaires, ceci pour renforcer ses capacités de "deuxième frappe".

Merci Fisher, merci Shroeder, merci Angela Merkel ! Vive l'Allemagne dénucléarisée post nazie !

Dans cette course aux menaces, le premier à être monter au créneau : le chef d'état major des services secrets militaires

israélien le général Aharon Ze'evi (Farkash) qui la semaine dernière déclarait que si, à la fin du mois de mars 2006, la

communauté internationale n'arrive pas par la voie diplomatique à bloquer l'Iran dans ce que la propagande israélienne veut

faire passer pour des efforts iraniens pour fabriquer une bombe nucléaire, cela voudra dire que celle-ci a échoué dans sa

mission.

A noter : fin du mois de mars 2006.

Traduisant le langage "codé" de Farkash, plusieurs députés israéliens ont dit : "qu'ils pensaient que Ze'evi voulait dire qu'à

partir d'avril, des actions militaires seraient nécessaires.

A noter : à partir d'avril 2006.

Le chef d'état major de l'armée israélienne Dan Halutz (ancien chef d'état major de l'armée de l'air israélienne) a fait part

de son scepticisme pour faire échouer les ambitions nucléaires iraniennes. Il a dit "je crois que les moyens politiques utilisés

par les européens et les Etats-Unis pour convaincre l'Iran d'arrêter son projet vont échoué".

Dan Halutz, aprés toutes ces heures passées dans les nuages, serait-il devenu prophète ?

Sharon, l'ex premier ministre israélien, en quête d'électeurs pour lui et son nouveau parti "Kadima" En Avant ! (Aventi !

comme le parti fasciste de Mussolini !), avait réaffirmé, avant qu'il ne sombre dans le coma, la volonté de l'état israélien de

ne pas voir l'Iran devenir une puissance nucléaire et "qu'Israel n'était pas à l'avant-garde de ceux qui voulaient empêcher

cela, et qu'il ne faisait rien pour hâter cela" (dans le langage "décodé" de Sharon, cela veut dire l'inverse).

Autre candidat israélien au prochain poste de premier ministre, Natanyahu, le chef du Likoud (l'ancien parti de Sharon) lui

prône tout simplement d'adopter avec l'Iran la politique que Menahem Begin avait adoptée avec l'Irak : bombardement de

sites nucleaires avant qu'ils ne deviennent "opérationnels" (pour éviter les retombées radio actives et leur dissémination").

"Je croit que c'est ce qu'Israel doit faire, je reprendrai le flambeau de l'héritage de Begin" a – t – il déclaré récemment à

la radio israélienne. De même, 400 membres du Likoud réunis dans le cadre d'une conférence organisée par le ministre de

l'agriculture Yisrael Katz le samedi 31 décembre à Hod Hasharon ont voté une motion pour " bombarder le réacteur nucléaire

de l'Iran avant qu'il ne soit trop tard". On ne peut être plus clair.

Dernier en date à lancer sa prophétie: l'actuel ministre de la défense israélien Shaoul Mofaz , qui a affirmé vendredi 9

décembre qu'il fallait qu'Israel prépare des actions "non –diplomatiques"contre l'Iran. Venant du ministre de la défense nul

doute qu'il s'agit d'actions guerrières. A noter que Mofaz vient de quitter le Likoud et se rallier au nouveau parti de Sharon

Kadima pour les prochaines élections israéliennes de mars.

Si tous ces commentaires de hauts responsables militaires et politiques israéliens ne constituent pas une menace réelle de

destruction de l'Iran, alors c'est quoi ?

Des bavardages de dames patronesses !

A noter : les prochaines élections israéliennes auront lieu le 28 mars 2006.]b

Note

Dans un sondage conduit par le quotidien haaretzdaily en ligne sur l'attitude que devrait avoir Israel face à l'Iran, 38% des

israéliens demandent qu'Israel attaque l'Iran le plus tôt possible et 27% accordent encore 3 mois de diplomatie à l'Iran puis

Israel peut attaquer. Au total, 65% des israéliens sont d'accord pour qu'Israel attaque l'Iran dans trois mois.

Qui veut attaquer Qui ?
Anti-guerre Alerte - Israël mobilise ses forces armées et sa propagande contre l'Iran
Israël prévoit des attaques aériennes et terrestres contre des instalations nucléaires iraniennes. Les déclarations de

plusieurs hauts responsables politiques et militaires israéliens vont dans ce sens. .


Anti-guerre Alerte - Israël mobilise ses forces armées et sa propagande contre l'Iran

Non-violence active alerte : Israel prépare ses forces armées en vue d'attaquer des centres nucléaires iraniens
Selon un article du Sunday Times du 11 décembre 2005, intitulé "Israel prépare ses forces armées en vue d'attaquer des

centres nucléaires iraniens". Les forces spéciales de l' armée israélienne ont été placèes en état d'alerte maximum, le plan G,

le plus élevé déclenché.

Une opération massive des services secrets israéliens à partir du territoire kurde irakien (les kurdes irakiens sont les

supplétifs des israéliens comme l'étaient autrefois les phalanges chrétiennes au Liban) a été menée depuis que l'Iran a été

déclarée "top priorité pour 2005" par le gouvernement israélien. Des opérations transfrontalières et une surveillance radar à

partir d'une base israélienne établie dans le nord de l'Irak font partie de la stratégie israélienne d'espionnage de l'Iran.

Cette bases est gardée par des soldats israéliens avec l'accord des américains. Si une opération militaire est lancée, elle

ferait intervenir des forces terrestres (ce peut être des supplétifs tels les kurdes irakiens) et aériennes avec pour objectif

de ralentir le programme nucléaire iranien pour plusieurs années. L'armée israélienne ferait intervenir l'unité 262, des

forces spéciales israéliennes et l'esqadron 69 des F -151 qui peuvent aller frapper des cibles en Iran et rentrer sans avoir

besoin d'être réapprovisionner en kéroséne. Toujours d'apres cet article, selon des sources militaires israéliennes, cette

attaque doit être réussie à 100% pas moins. "Cela ressemblera à la destruction de l'aviation egyptienne en 3 heures en juin

1967." affirment-t-elles.

Les israéliens sont sur la brèche car les iraniens ont lancé en octobre un satellite le Sinah -1 capable d'espionner au dessus

d'Israel et surtout une fois totalement fonctionnel de détecter des mouvements aériens et prévenir rapidement la défense

aérienne iranienne pour qu'elle réagisse. Les russes viennent également de vendre aux iraniens des systèmes de défense anti

aériens Tor-M1 capable de détruire des missiles et des bombes guidés au laser larguables par des avions. Ces systèmes

peuvent aussi être installés assez rapidement.

La date d'une attaque israélienne possible sur l'Iran n'est pas due au hasard puisque le 28 mars les israéliens doivent élire

leurs députés et premier ministre. Selon cette fois le quotidien israélien haaretz daily en ligne, le premier ministre israelien

par interim pourrait décider d'une telle attaque, comme l'avait fait Menahem Begin contre le site nucléaire irakien d'Osirak

en 1981 quelques jours seulement avant les élections, pour se faire réelire et enterrer la candidature de ses rivaux. A

l'époque, le ministre de la défense de Begin n'était autre qu'Ariel Sharon.

Article du Sunday Times en anglais
Moyen Orient : Le réel danger nucléaire vient de l'état d'Israël
Si l'une des puissances belligérantes devient une puissance nucléaire l'autre suivra.

La crise iranienne ne peut être comprise que comme le résultat inévitable du monopole au Moyen Orient par Israël d'Armes

de Destruction Massive (dont des armes nucléaires) avec le soutien américain.


http://www.planetenonviolence.org/photo/362309-446448.jpg
Centrale nucléaire de Dimona Israel

Moyen Orient : Le réel danger nucléaire vient de l'état d'Israël
Si la communauté internationale s'alarme de voir l'Iran devenir puissance nucléaire, on prête cependant peu d'attention au

pourquoi de cette démarche. Cela saute aux yeux : il y a actuellement une puissance nucléaire au Moyen Orient, Israël, qui

insiste pour conserver son monopole.

La crise actuelle est prévisible depuis des décennies, et s'est déclenchée par l'émergence d'une nouvelle puissance nucléaire

dans la région.

Alors l'Iran est-il responsable de la crise ?

Au Moyen Orient, c'est Israël qui est responsable de cette course à l'armement nucléaire. La non prolifération doit être

universelle. Si, dans une zone de conflits, comme l'est le Moyen Orient, et ce depuis des décennies (la création de l'état

d'Israël y étant pour beaucoup), l'un des protagonistes acquiert la bombe, il est bien évident que ses adversaires vont

chercher aussi à l'acquérir. Peu importe qu'Israël soit devenu une puissance nucléaire dans les années 60, avec la complicité

entre autres, de la France qui a aidé à la construction de la centrale nucléaire de Dimona, la Grande Bretagne qui a vendu le

combustible nécessaire à la fabrication de la bombe, et d'autres complicités plus ou moins avouées.

Israël avait pourtant assuré son protecteur, le gouvernement américain, qu'il ne serait pas le premier à introduire l'arme

nucléaire au Moyen Orient. La CIA, qui surveillait le développement nucléaire israélien, en 1963 avait mis en garde contre

cette prolifération, y voyant un moyen pour Israël d'exploiter sa supériorité nucléaire pour devenir plus intransigeant

vis-à-vis des pays arabes et des palestiniens, escalant ainsi le conflit, et appliquant une pression « psychologique »,

fortement teintée de menaces, sur ses voisins. Sous Kennedy et Johnson, l'administration américaine voyait d'un mauvais œil

le fait qu'Israël devienne une puissance nucléaire par crainte que cela ne provoque des tensions entre l'USA et les pays

arabes, ces derniers les accusant de favoriser un tel développement préjudiciable à la paix dans cet endroit du monde. Le

gouvernement américain, sous Nixon, n'a pas suivi ses prédécesseurs. Au lieu de cela, les Etats-Unis ont conclu un accord

secret avec le gouvernement israélien autorisant Israël à avoir un programme nucléaire secret, à condition qu'il reste «

secret ».

Israël a fait usage de cette menace nucléaire de façon irresponsable, arguant lui-même d'une menace «de destruction

possible ».

Mais qui jusqu'à ce jour peut détruire qui ?

La création de l'état d'Israël a provoqué un véritable déséquilibre dans une région du monde déjà instable, mais où régnait

néanmoins un certain ordre, en allumant les feux de la violence, et par le nettoyage ethnique de la population palestinienne

autochtone. Un tel état colonial ne pouvait de fait se légitimer qu'en restaurant les droits des palestiniens qu'il avait violé

par sa création et son développement.

Mais cette possibilité, Israël ne l'a jamais envisagée, ne serait ce qu'un instant, dans une simple démarche de réflexion

éthique, et a toujours cherché à développer la colonisation de la Palestine jusqu'à aujourd'hui. Son pouvoir nucléaire, qui

s'ajoute à sa supériorité militaire indéniable du fait de la collaboration étroite avec l'armée américaine et l'aide financière

massive des Etats Unies obtenue depuis des décennies, ne fait que renforcer son intransigeance et sa bellicosité. Shimon

Peres, actuel vice premier ministre israélien et reconnu comme le « père de la bombe atomique israélienne » n'a-t-il pas

affirmé lui-même :

« L'acquisition d'un système d'armements supérieur, cela veut dire la possibilité de l'utiliser pour contraindre »,

c'est-à-dire, forcer la partie adverse à accepter les exigences d'Israël. De même Moshe Sneh un stratégiste israélien réputé

a lui-même affirmé : « je ne veux pas que les négociations israélo palestiniennes soient conduites dans l'ombre d'une bombe

nucléaire iranienne. » Les pays arabes voisins ont pourtant, eux, du négocier à l'ombre de la bombe nucléaire israélienne.

Trois possibilités pour solutionner cette crise provoquée par la bombe nucléaire israélienne :

Israël insiste pour conserver son monopole, réussissant à manipuler la communauté internationale via l'administration Bush

pour faire pression pour que l'Iran ne devienne pas une puissance nucléaire y compris en utilisant des moyens militaires.

Ainsi donc les américains, leur supplétifs européens et autres, n'agiraient-ils, en fait, que pour protéger l'arsenal nucléaire

israélien y compris au prix d'une guerre nucléaire initiée soit par les Etats-Unis soit par Israël.

En supposant qu'on évite ce scénario extrême, une guerre conventionnelle par les américains pour le compte d'Israël serait,

selon certains experts militaires, catastrophiques pour les Etats-Unis déjà en difficulté en Irak et dont la flotte stationnée

dans le Golfe Persique pourrait complètement être détruite par des armes soviétiques très sophistiqués, aux mains des

iraniens. Un autre « Pearl Harbor » pourrait alors déclancher une guerre nucléaire.

Autre possibilité : l'Iran devient puissance nucléaire et Israël renonce à son monopole, et on rentre dans une période de «

guerre froide » au Moyen Orient, où chacun joue la dissuasion vis-à-vis de l'autre, les mollahs et autres rabbins qui tirent les

ficelles de chaque côté n'étant pas suffisamment irresponsables, espérons-le, pour provoquer une destruction réciproque.

Troisième possibilité : l'Iran abandonne ses ambitions nucléaires, des pressions sont exercées sur Israël pour qu'il fasse de

même. Mais cela impliquerait un changement radical de la politique américaine dans la région.

Pour vivre en paix, Israël n'a pas besoin de l'intransigeance dont il fait preuve en s'appuyant sur le nucléaire, qui, en aucun

cas, ne peut lui apporter la sécurité, si c'est cela qu'il recherche comme il le claironne partout.

Aujourd'hui l'Iran, demain un autre pays, Israël, assis sur sa bombe, minimise ses chances de survie dans un environnement

géopolitique qu'il a contribué à rendre violent et à nucléariser.

Note

Israël possède actuellement entre 200 à 400 têtes nucléaires, dont certaines en "kit" prêtes à un assemblage rapide, et les

moyens appropriés pour les « délivrer » (avions, sous marins, missiles). Israel a toujours refusé de reconnaître posséder des

armes nucléaires, et n'est pas signataire du TNP.
nucléaire
Holocauste Planétaire ou Interdiction de Fission Nucléaire ? Les USA engagés dans la 'solution finale'
Tenus dans l'ignorance de ces plans internationaux visant à l'élimination du danger nucléaire militaire, le peuple américain et

les autres peuples, endormis par une information divertissement soporifique, semblent ne pas voir l'Holocauste planétaire qui

se prépare, concocté par les bushistes.


Holocauste Planétaire ou Interdiction de Fission Nucléaire ? Les USA engagés dans la 'solution finale'

Qui est contre l'interdiction de production de matériau fissile ?
En 2005, Mohamed ElBaradei a reçu le prix Nobel de la paix pour son travail exceptionnel en matière de contrôle

international des armes nucléaires. En 2003, ElBaradei avait proposé une interdiction vérifiable de la production de matériau

fissile pour fabriquer des armes nucléaires – une démarche positive dont l'objectif était de limiter sérieusement la

prolifération de ces dernières.

Au cours d'un vote du Comité sur le Désarmement de l'ONU, une seule et unique nation a voté contre la proposition

d'ElBaradei – l'Amérique de Georges Bush. Pour ce même vote, Israël s'est abstenu, craignant apparemment une interférence

internationale avec son propre programme illégal d'armement nucléaire. La Grande Bretagne s'est elle aussi abstenue à cause

d'une « relation spéciale d'amitié » entre Tony Blair et Georges Bush. Le vote final était de 147 nations pour, une nation

contre et deux abstentions. Dans un vote ultérieur, cette fois à l'Assemblée Générale de l'ONU, Israël et la Grande Bretagne

se sont abstenus, tandis que les Etats-Unis et Palau votaient contre l'interdiction vérifiable de fission nucléaire et 179

nations votaient pour cette proposition.

La proposition d'ElBaradei envisageait le contrôle de toute fission nucléaire et garantissait à tous les pays qui n'avaient pas

d'armes nucléaires de pouvoir obtenir un approvisionnement adéquat d'uranium enrichi à usage non militaire.

Une nation a publiquement accepté la proposition d'ElBaradei : l'Iran.

Vu sous l'angle de cet évènement de portée historique, c'est maintenant parfaitement clair que les soi disantes « négociations

» entre l'Iran, les américains et leurs intermédiaires, ont pour but de dissimuler, déformer, et effacer cet accord historique

entre les nations, à l'exception de celles ayant voté non et s'étant abstenues. Les Etats Unis et Israël s'opposent à la

proposition d'ElBaradei pour une interdiction vérifiable de la fission nucléaire (Fissban) apparemment pour empêcher

l'intrusion des inspecteurs internationaux dans l'industrie nucléaire israélienne.

Etant donné l'importante publicité faite autour des « Plans contre l'Iran » portant sur une intervention militaire massive

contre l'industrie nucléaire iranienne et la menace constante de bombarder l'Iran lancée par les responsables américains de

Georges Bush en passant par Condoleezza Rice, Richard Perle (une éminence grise de l'administration Bush ndt) et John

Bolton (représentant des USA à l'ONU), il est également clair que la politique américaine est menée par un calcul politique

manichéen.

Depuis ces deux dernières semaines, il y a eu une chaîne d'évènements liés les uns aux autres : l'exécution de Zarqawi, le

sommet de Camp David sur l'Irak, le vol secret de Bush à Bagdad, et le fait que Karl Rove (autre éminence grise de Bush ndt))

ait échappé de peu à une inculpation dans l'affaire Valérie Plame (agent de la CIA dénoncée, acte qui rend le dénonciateur

passible de prison ndt). Ces évènements s'intègrent dans un cadre préparé pour ressusciter l'administration Bush moribonde

au cours des élections à mi parcours de novembre.

La faiblesse continue de l'administration Bush, comme le montre les sondages, favorise les promoteurs d'un bombardement

unilatéral de l'Iran comme une mesure pouvant renforcer la présidence. Ayant peu à perdre, Bush peut appuyer sur le bouton

de la guerre dans l'espoir d'obtenir un soutien interne aux élections du 6 novembre qui décideront de son futur politique.

Des plans plus sombres sont peut être sous le coude, c'est du moins ce que laissent entendre des responsables de l'industrie

des services secrets US. L'ancien responsable de la CIA Ray Mc Govern a sonné « l'alerte » sur des « atrocités orchestrées

» faisant partie d'un programme secret américain de fabrication de « terreur factice ». Robert Woodward lui aussi a sonné

l'alerte face à un public d'universitaires au Texas, disant que la prochaine atrocité commise sur le sol américain réduirait ce

qui s'est passé le 11 septembre à une petite empreinte dans l'histoire du monde. Il y a des rumeurs de couloir persistantes de

parlementaires républicains faisant circuler un mémorandum qui aspire à un retour aux jours « grisants » d'après le 11

septembre pour revivifier une présidence Bush malade – même au prix d'un nouveau 11 septembre.

Ni le peuple américain, ni les peuples des autres nations sont correctement informés sur ces plans internationaux concernant

le contrôle des matériaux fissiles, qui sont des composants essentiels des armes nucléaires. Les medias mondialisés sont

complices de l'augmentation des menaces que font peser sur la paix mondiale un président américain impopulaire et sa troupe

d'apparatchiks loyaux néo conservateurs, qui maintenant menacent le futur de la planète d'un Holocauste de proportions

gigantesques.

Source un article de Michael Carmichael publié le 20/06/06 sur www.antiwar.com sous l'intitulé « Who's Against a Ban on

fissile Matérial ? url de l'article en américain : http://www.antiwar.com/orig/carmichael.php?articleid=9172

Traduction bénévole pour information à caractère non commercial MD pour Planete Non Violence
Contre l'Iran, lobbying intensif, pour le compte d'Israel, des Congres Juifs Mondial et Européen et du lobby américain pro

israélien AIPAC
L'administration israélienne a décidé d'agir par proxis interposés, et a "activé" ces "cellules d'influence". Objectif: le

démantelement du programme nucléaire iranien avec un recours à une attaque militaire si nécesaire.


Contre l'Iran, lobbying intensif, pour le compte d'Israel, des Congres Juifs Mondial et Européen et du lobby américain pro

israélien AIPAC

Contre l'Iran, lobbying intensif pour le compte d'Israël
Le Congres Juif Mondial qui s'est réuni à Jerusalem début février a lancé un appel aux communautés juives de par le monde

pour faire pression sur leurs gouvernements pour qu'ils agissent contre le programme nucléaire iranien et qu'ils demandent

que des sanctions économiques et politiques soient prises à l'encontre de l'Iran.

Le Congres Juif Mondial se définit comme "la branche diplomatique" du peuple juif, ceci sans l'aval de nombreux citoyens

de confession et ou de culture israélite de par le monde qui ne l'ont jamais mandaté pour parler et agir en leur nom. Au

diapason de la politique sioniste israélienne concernant le programme nucléaire iranien, Le CJM confond intérêt sioniste et

judaisme, tout en s'en défendant, une position dangereuse qui pourrait être source d'antisémitisme, et dont il porterait

l'entière responsabilité.

Le Congres Juif Européen, quant à lui, a décidé de faire du lobbying auprés du Parlement Européen de Strasbourg pour

faire passer une résolution déclarant le président iranien Ahmadinejad personna non grata dans les 25 états de l'Union

Européenne l'accusant d'antisémitisme.

Il a aussi l'intention de faire signer une pétition auprès de responsables politiques, d'hommes d'affaires et d'intellectuels

demandant aux gouvernements des pays membres de l'UE d'empêcher Ahmadinejad de se rendre dans leur pays.

Cette pétition sera publiée dans différents journaux européens.

Le CJE a également l'intention de déposer une plainte auprés de la Cour Criminelle Internationale de la Haye contre le

président iranien pour incitation au génocide. C'est l'avocat français Francis Piner qui a été chargé de l'affaire. Il y a

cependant peu de chance pour que cette plainte aboutisse.

Le CJE affirme que sa démarche est totalement indépendante, bien que la ministre israélienne des affaires étrangères Tzipi

Livni en ait été informée.

Cette démarche semble plutôt rentrer dans le cadre d'une stratégie d'attaque contre l'Iran, alors que celui-ci est aux prises

avec l'Agence Internationale à l'Energie Atomique sur son programme nucléaire, et que la position de l'Union Européenne,

reste moins radicale que celle des Etats-Unis, même si elle s'en est, ces derniers mois, considérablement rapprochée.

Manipulant l'accusation d'antisémitisme contre Ahmadinejad, le Congres Juif Européen vise plutôt à faire pression sur les

responsables politiques européens pour qu'ils durcissent leur position vis-à-vis de l'Iran.

Cette initiative du CJE est à l'image des nombreuses initiatives menées aux Etats-Unis par le puissant lobby pro israélien

(c'est ainsi qu'il se définit) AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) qui a ses entrées à la Maison Blanche et au

Congrés américain où il présente régulièrement des résolutions pour influencer la politique américaine, avec succés

d'ailleurs. Ce puissant lobby pro israélien finance aussi, ce n'est un secret pour personne Outre Altlantique, les campagnes

de certains candidats américains des deux bords (démocrates et républicains) achetant ainsi leur soumission à son dicktat

pro israélien.

Deux hauts responsables de cette officine ont été accusés l'année dernière d'espionnage pour le compte de l'état israélien

et doivent être jugés en avril 2006 (ils ont été "démissionnés" de leur poste au sein de l'AIPAC). Ils auraient fait passer à de

hauts responsables israéliens en poste à l'ambassade israélienne à Washington des informations américaines classées top

secret concernant l'Iran. Un analyste américain travaillant au Pentagon, Larry Franklin, néo conservateur et pro israélien, a

servi de liaison. Il a déjà été condamné à plusieurs années de prison l'année dernière.

Pour dissimuler son implication dans cette affaire qui risque de remettre en question ses activités de lobbying, voire de jeter

le discrédit dessus, et aussi pour faire pression, AIPAC organise le 5- 7 mars une conférence à Washington DC intitulée "Le

moment est venu de stopper l'Iran". La date choisie pour cette conférence n'est pas anodine puisque début mars le directeur

de l'AIEA doit faire son rapport au Conseil de Sécurité concernant le programme nucléaire iranien. AIPAC vise ainsi

publiquement et en utilisant tous les moyens de propagande à sa disposition à faire pression principalement sur le

gouvernement américain pour qu'il adopte une position intransigeante sur le nucléaire iranien.

En ce qui concerne le programme nucléaire iranien, que Tel Aviv veut absolument voir démantelé, y compris par une

intervention militaire à laquelle l'armée israélienne pourrait participer, l'administration israélienne a choisi, apres avoir

proféré moultes menaces , de maintenir un "profil bas" sur la scène médiatique internationale, et d'agir par proxis

interposés, comme on peut le constater. Elle a "activé" ses "cellules d'influence".

Source : presse israélienne et américaine
mihou
Iran Une provocation calculée
Message Ven 1 Sep - 3:03 par mihou
Iran
Une provocation calculée

Mahmoud Ahmadinejad a appelé à la destruction d'Israël.Il ne s'agit pas d'un écartde langage, mais d'une stratégie politique. Explications.

Mireille Duteil

«Israël doit être rayé de la carte » : ces propos n'ont pas été tenus par un militant de base enflammé de la cause islamique, mais par le président d'un grand Etat musulman, l'Iran. Placide, presque souriant, Mahmoud Ahmadinejad n'hésite pas, le 26 octobre, à renouer avec un langage que l'on croyait disparu.

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Pour le monde entier, ses propos sont inadmissibles et les condamnations de l'Iran sont unanimes. Téhéran est le dernier pays où de telles menaces peuvent être proférées officiellement alors que le monde arabe, lui, a accepté l'existence de l'Etat hébreu.

Pourtant Ahmadinejad persiste et signe. Barbe poivre et sel, yeux noirs et silhouette d'un loup famélique, le 28 octobre, lors du traditionnel discours de la prière du vendredi dans les jardins de la mosquée de Téhéran, le président réitère son souhait de « connaître un monde sans sionisme ». Et provoque un sérieux malaise même parmi ses amis politiques conservateurs. « L'Iran n'a pas l'intention d'attaquer Israël », affirme pourtant le lendemain, dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères pour tenter de désamorcer la crise. « Nous ne devons pas prononcer des paroles qui nous créent des problèmes politiques et économiques dans le monde », précise l'ancien président réformateur Mohammad Khatami.

En fait, la politique iranienne ressemble plus que jamais à ces miroirs persans brisés à mille facettes, fort prisés au début du XXe, et que l'on trouve encore dans les maisons bourgeoises de Téhéran. Ils renvoient une image complexe, déformée, et rendent la réalité difficile à appréhender.

Pourquoi Mahmoud Ahmadinejad a-t-il appelé à la destruction d'Israël ?

Certains de ses conseillers laissent entendre qu'il aurait agi « par inexpérience ». Cet argument est un peu court. Certes, l'ancien gardien de la révolution, maire de Téhéran jusqu'à son élection, en juin - il est entré en fonction en août - , n'a guère de pratique de la politique étrangère. Il n'a voyagé qu'en Russie et en Asie, n'est jamais venu en Europe et s'est rendu pour la première fois aux Etats-Unis en septembre, lors de l'assemblée générale de l'Onu, où il a d'ailleurs tenu un discours très musclé sur les Etats-Unis. Il n'aurait pas mesuré, la semaine dernière, l'ampleur de la réaction de la communauté internationale à ses propos belliqueux. L'explication réelle de son intolérable dérapage est cependant ailleurs.

Mahmoud Ahmadinejad se veut le dauphin de l'ayatollah Khomeyni et estime que les idéaux de la révolution islamique ont été dévoyés par ses deux prédécesseurs, Ali Akbar Rafsandjani et surtout Mohammad Khatami, le réformateur. Il entend donc renouer avec les thèmes chers aux premières années de la révolution : la destruction d'Israël et la lutte d'une nation musulmane menacée par les Américains. Ce discours populiste trouve un certain écho. Ahmadinejad le sait. La conférence annuelle sur « Le monde sans sionisme », qui se déroulait à Téhéran devant une assemblée de 4 000 étudiants radicaux, lui fournissait une occasion en or pour parfaire son image de révolutionnaire pur et dur. Au « dialogue des cultures » cher à Mohammad Khatami, son prédécesseur, il pouvait donc opposer le discours belliqueux du « choc des civilisations ». « La nation musulmane ne permettra pas à son ennemi historique de vivre en son coeur même », affirmait-il.

Ahmadinejad fait d'une pierre deux coups. D'une part, la révolution iranienne est essoufflée, en bout de course, et il souhaite remobiliser le peuple. Il satisfait ainsi ceux qui l'ont aidé à arriver au pouvoir en juin. Tout d'abord, les gardiens de la révolution, dont il a été l'un des responsables pendant la guerre contre l'Irak dans les années 80. Ensuite, le mouvement dit des « Bâtisseurs » (Abadgaran), créé en 2003, défenseur de la justice sociale et d'un islam authentique, qui lui avait permis d'arriver à la tête de la mairie de Téhéran. Il espère enfin reprendre en main les Iraniens des couches populaires qui ont voté pour lui et leur faire oublier qu'il n'a pas tenu ses promesses. Son élection n'a pas amélioré leur vie quotidienne alors que l'Iran, grâce à l'envolée du prix du pétrole, dort sur un confortable matelas de devises. Le chômage est de 15 % tandis que la fuite des capitaux, qui s'accélère ces dernières semaines - ils partent s'investir en masse à Dubaï -, et l'effondrement de la bourse entravent la relance de la machine économique.

Le président iranien a sans doute aussi voulu adresser un message aux Etats-Unis et à l'Europe. Son contenu est clair : l'Iran entend se faire respecter et ne changera pas de discours officiel, même si celui-ci scandalise l'Occident.

L'Iran a-t-il les moyens de mettre à exécution ses menaces envers Israël ?

Téhéran possède depuis l'an passé une version modernisée du missile coréen Shehab-3 qui lui permet d'atteindre une cible à 1 900 kilomètres de distance. Il pourrait donc frapper Tel-Aviv. Une menace assez théorique, car Téhéran sait fort bien qu'à ce jeu mortel les Israéliens pourraient répliquer en envoyant une bombe atomique, même de faible puissance, sur l'Iran.

Cette capacité de dissuasion israélienne pourrait être neutralisée si l'Iran possédait aussi, un jour, l'arme nucléaire. Les Etats-Unis et les Européens sont persuadés que Téhéran veut se doter des éléments constitutifs d'une arme atomique. Pour les Occidentaux et les pays du monde arabe voisins de l'Iran, et même de la Russie, cette hypothèse est inacceptable et extrêmement dangereuse. Les déclarations du président iranien ne sont pas faites pour rassurer.

L'Iran est-il en mesure de fabriquer une arme atomique ?

Pas avant plusieurs années, affirment les experts. L'Iran affirme ne vouloir se doter que du nucléaire civil (donc de l'uranium faiblement enrichi), comme le lui en donne le droit le TNP (traité de non-prolifération nucléaire) qu'il a signé. Mais le fait que Téhéran ait caché pendant de longues années ses recherches sur le nucléaire, et que, en Iran, de la droite à la gauche iranienne, mollahs, républicains ou royalistes confondus, tous estiment que leur pays, pour des raisons de souveraineté nationale, a le droit de posséder l'arme atomique, laisse les occidentaux sceptiques sur les affirmations de la république islamique.

En août, Téhéran rejetait les injonctions européennes et américaines (une négociation est en cours depuis 2003 avec l'UE via la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne) lui interdisant de reprendre ses activités nucléaires. Le 8 août, l'usine d'Ispahan était remise en activité : on y transforme la poudre de minerai d'uranium en gaz (tétrafluorure puis hexafluorure d'uranium). Téhéran n'a pas franchi le pas qui consisterait à remettre en fonction l'unité de Natanz, où il pourrait fabriquer de l'uranium enrichi si elle disposait de milliers de centrifugeuses. Dans l'immédiat, elle en posséderait moins de 200 et accepte de se livrer aux contrôles réguliers de l'AIEA.

Quelle est la prochaine étape ?

Les négociations entre l'Iran et l'U3 (troïka européenne) sont dans l'impasse. Le 24 novembre, le conseil des gouverneurs de l'AIEA va se réunir et risque de prendre la décision de porter le dossier iranien devant le Conseil de sécurité de l'Onu. Au sein du camp conservateur, certains reprochent à Ahmadinejad de s'être, par son intransigeance, aliéné l'ensemble des gouverneurs de l'AIEA. En fait, les Européens sont prêts à reprendre les négociations avec l'Iran à la condition que les autorités suspendent le processus de conversion d'uranium remis en route à Ispahan. Refus total de Téhéran.

Que se passera-t-il demain si les gouverneurs de l'AIEA portent le dossier devant le Conseil de sécurité de l'Onu ?

La Russie et la Chine, et probablement d'autres pays non alignés, pourraient refuser de voter les sanctions contre l'Iran. Pékin a besoin du gaz et du pétrole iraniens. Moscou a signé un accord avec Téhéran pour lui fournir de l'uranium civil dans la centrale nucléaire de Bouchehr, installée sur le golfe persique. Les Russes fournissent le combustible nucléaire et doivent le récupérer ensuite pour le retraiter.

En fait, ni l'Europe ni les Etats-Unis ne souhaitent précipiter les choses. L'une des solutions serait de proposer à l'Iran de créer un consortium international dont il ferait partie pour gérer l'usine d'enrichissement de Natanz (elle fabriquerait de l'uranium peu enrichi). Reste à savoir si Téhéran va accepter cette offre et si la défiance occidentale des derniers jours, qui s'est accrue après les déclarations du président de la république contre Israël, va inciter la république islamique à composer ou à choisir la fuite en avant.

Une frappe militaire contre l'Iran est-elle envisageable ?

George Bush a averti à plusieurs reprises qu'il n'excluait aucune option. Mais, embourbés en Irak, les Etats-Unis ne semblent guère pressés d'ouvrir un nouveau front, même s'il ne s'agit que de frappes ponctuelles. Celles-ci auraient peu de chances d'arrêter, sur le long terme, un programme nucléaire dont les installations sont disséminées à travers le pays. Israël pourrait-il se charger de la besogne ? L'Etat hébreu considère que l'Iran est le danger le plus important qui le menace, beaucoup plus que ne le fut l'Irak de Saddam Hussein. Israël aurait les moyens militaires d'agir : les Américains ont commencé, avant l'été, à lui livrer des chasseurs bombardiers F-161 capables d'atteindre l'Iran et de revenir à leur base sans avoir besoin d'être ravitaillés en vol. Les responsables israéliens ont, jusqu'alors, affirmé qu'ils ne comptaient pas faire le travail des Américains. A moins d'être persuadés, comme pour le réacteur irakien Osirak, dans les années 70, que l'Iran est à la veille de posséder la technologie nucléaire.

Mahmoud Ahmadinejad est-il seul maître à bord en Iran ?

Président de la république, il est sous l'autorité du guide de la révolution, l'ayatollah Ali Khamenei. Si celui-ci est un conservateur affiché - et tout aussi hostile à Israël qu'Ahmadinejad -, il a toujours considéré que son rôle consistait à obtenir un consensus des différents courants politiques. Depuis l'élection d'Ahmadinejad, l'ayatollah Khamenei s'est employé à rogner les prérogatives du nouveau président de la république. Il a confié récemment au Conseil des gardiens, présidé par Ali Akbar Rafsandjani, rival malheureux d'Ahmadinejad lors de la présidentielle, le soin de superviser l'action gouvernementale. Y compris en matière nucléaire. Rafsandjani veut demander à Khamenei d'imposer une ligne plus souple à la diplomatie iranienne.

Au sein même du camp conservateur, Mahmoud Ahmadinejad n'a pas non plus les mains totalement libres. Ainsi le Parlement conservateur a-t-il renvoyé trois des vingt et un ministres de son gouvernement pour manque de compétences

© le point 03/11/05 - N°1729 - Page 48 - 1666 mots
mihou
Iranians respond to nuclear standoff
Message Ven 1 Sep - 22:26 par mihou
Iranians respond to nuclear standoff
Iran's defiance of the United Nations over its nuclear programme is highlighting splits in the international community.

World powers are due to discuss what action to take against Iran in the next few days - but consensus will not be easy.

Two Iranians give their views on their leader - and where his handling of the nuclear standoff will lead them.

ALI RABIEI, 21, TEHRAN, ELECTRICAL ENGINEERING STUDENT

I voted for Mahmoud Ahmadinejad in the second round of the presidential elections and I support him about 80% of the time.

The 20% I'm not happy with is because of the problems with his economic policies.

Right now I think the nuclear programme is peaceful - the IAEA has not found anything relating to a bomb.

In the future, maybe something else will happen.

But I don't think the IAEA should ban legal activity now because of fears for the future.

I know many Iranians who are opposed to this government; but they are even more opposed to other countries thinking they can dictate what goes on here.

I think the president's comments about Israel were just a sort of slogan, even he doesn't really believe what he said.

The West is over-reacting to the whole situation

And the translation was not correct. He didn't say Israel should be wiped off the map, he said it should be cleared from the scene of the world. He meant, reduce Israel's influence, not bomb it to kill everyone off.

I think the West is over-reacting to the whole situation.

The people of Iran won't tolerate double standards. We have a very long, rich history and we could be so strong.

We are in a position to say this is our culture, this is our ideology - and we are going to export ours, not import yours.

I think sanctions will happen, but they will be limited and won't affect us much. Iran hasn't had economic relations with the US for years anyway. We are already so isolated from the West.

It's in the interests of the EU and Japan to support us because they import so much of our oil. But they can't completely follow their own interests because Israel and the US have so much power.

ALI, 41, TEHRAN, EMPLOYEE OF MULTINATIONAL COMPANY

I don't really believe President Ahmadinejad when he says our nuclear programme is for peaceful purposes only. But I think we are still about 10 years off making a nuclear bomb.

I am definitely not an Ahmadinejad supporter; I disagree with all his statements.

I think his main goals are to stay in power and to be recognised by the United States.

Ahmadinejad is not really popular - certainly not among the Iranian middle classes.

In his campaign for the presidency, he tried to get support from the poor. But he hasn't fulfilled his promises on the economy. So now everyone can see he was just showing off.

To get the support of educated people, he needs to speak about democracy.

I think this nuclear dispute has made Iran more important.

If you look at the recent crisis in Lebanon, everyone now understands the role of Iran in the Middle East.

Regional power

Why shouldn't Iran support Hezbollah? The USA supports Israel. If supporting Hezbollah has to be condemned, why not condemn the USA for supporting Israel?

By the way, I don't think Iran should support Hezbollah.

Iran - with its 70m inhabitants - is the most important country in the region. All countries want to be the first power - but Iran is really the most natural country to be in this position. Israel is competing for the top spot.

I think it will be very hard if we do face sanctions - especially for the poorer people.

Iran has been under a US embargo from the US for years and it has affected us a lot.

I think Iran will try to do just enough to avoid sanctions - through negotiations with Russia and China.
Story from BBC NEWS:
http://news.bbc.co.uk/go/pr/fr/-/2/hi/talking_point/5305366.stm

Published: 2006/09/01 14:16:01 GMT

© BBC MMVI
mihou
Stage set for Iran sanctions move
Message Sam 2 Sep - 8:45 par mihou
Stage set for Iran sanctions move
By Paul Reynolds
World affairs correspondent, BBC News website

The Iranian failure to suspend the enrichment of uranium as demanded by the UN Security Council has set the stage for the next move in this long-running confrontation - possible sanctions.

However, diplomatic arguments lie ahead because American and European pressure will probably be countered by Russian and Chinese reluctance.

So there is some way to go before the Council makes any decision.

The Iranian disregard of Security Council resolution 1696, that it suspends enrichment and carry out other confidence-building measures by 31 August, was confirmed in a report by the UN's nuclear agency the International Atomic Energy Agency (IAEA) which was seen by the media in Vienna, the IAEA's headquarters.

The report said: "Iran has not suspended its enrichment related activities."

And beyond that, the report said, Iran had been blocking IAEA inspectors.

This came as no surprise. The Iranian President Mahmoud Ahmadinejad was quoted by Iranian radio as saying only hours before the deadline: "The Iranian nation will never abandon its obvious right to peaceful nuclear technology."

The Security Council had called for the suspension to clear the way for talks about concessions over trade that would include the transfer to Iran of nuclear technology to make electricity.

Iran responded that it was ready for "serious talks" but would not suspend its programme in advance.

What happens now is that the US will consult in the first instance with the so-called EU3 - Britain, France and Germany, which led earlier, fruitless, negotiations with Iran.

If agreement is reached among these countries, then Moscow and Beijing will be brought in to try to get them on board.

And that is where the difficulty lies.

Loss of confidence

Neither Russia nor China is keen on sanctions, especially sanctions that might make a major impact on Iran where they both have important interests. China has signed up to buy oil from Iran.

So, the first sanctions proposed by the US might be easy ones - travel and financial restrictions on Iranians involved in the nuclear programme.

A more serious one would be a ban on the transfer of nuclear technology or equipment and possibly a similar ban on material for Iran's missile development.

So-called dual use items might also be prohibited.

The example here would be a Security Council resolution banning such exports to North Korea, which has actually left the Nuclear Non-Proliferation Treaty (NPT) and has declared that it has built a nuclear bomb.

If China and Russia refuse any sanctions, or serious ones, then the US would move to the further stage of trying to build a 'coalition of the willing' to try to hit Iran harder.

The US already itself imposes sanctions against Iran, especially against any co-operation with its oil and gas industry, and Washington might eventually propose that Europe joins it. But that is down the track.

In the meantime, Iran will no doubt continue its enrichment activities, though they are at an early stage.

And Iran will continue to insist on its rights under the NPT to enrich uranium for peaceful purposes.

The problem for the West is that Iran hid an enrichment programme for 18 years and as a result has lost the confidence of the IAEA that its enrichment will always be peaceful.

The fear is that it could in due course use the skills its acquires to make a nuclear device, though its says repeatedly that it has no such intention.

The issue of an attack on Iran has not gone away, though it is on the back burner for the moment.
Story from BBC NEWS:
http://news.bbc.co.uk/go/pr/fr/-/2/hi/middle_east/5303760.stm

Published: 2006/08/31 18:54:02 GMT

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mihou
Iranian leader 'not anti-Semite'
Message Jeu 21 Sep - 12:20 par mihou
Iranian leader 'not anti-Semite'
Iran President Mahmoud Ahmadinejad has said he is not an anti-Semite.

"Jews are respected by everyone, by all human beings," he told a news conference at the United Nations headquarters in New York.

The remarks come months after Mr Ahmadinejad called for Israel to be wiped off the map - and described the Holocaust as "myth".

In response to questions about Iran's controversial nuclear programme, he said the Iranians "do not need a bomb".

The Iranian president's comments on anti-Semitism came during remarks on the Israeli-Palestinian conflict.

"Some people think if they accuse me of being anti-Jew they can solve the problem.

"No, I am not anti-Jew," he said. "I respect them very much."

"Let us remember that there in Palestine there are Muslims, Christians and Jews who live together," he said.

Later, he added: "We love everyone in the world - Jews, Christians, Muslims, non-Muslims, non-Jews, non-Christians... We are against occupation, aggression, killings and displacing people - otherwise we have no problem with ordinary people."

'Nuclear talks'

The Iranian president said he was "at a loss" in understanding what further guarantees Iran needed to provide to prove its nuclear programme was, as it claims, entirely for civilian purposes.

Iran has failed to meet a UN deadline to suspend the enrichment of uranium.

However, Mr Ahmadinejad said talks with the EU on the issue were "on the right path".

"Hopefully others will not disrupt the work," he said

He said Iran was willing to negotiate on suspending uranium enrichment "under fair and just conditions", but gave no timetable.

Mr Ahmadinejad also accused the US of double standards, asking what it had done to destroy its own nuclear weapons and accusing it of developing new ones.

'Old system'

In comments taking in issues ranging from the Israeli-Palestinian conflict to Hurricane Katrina, the Iranian president was also critical of the international political system.

He said the current system emanated from a "group of victors who emerged from a world war and are ruling the world".

He said that some members of the UN Security Council sat in judgement of other countries, despite the fact that they were parties to some of the world's conflicts.

He did not specify which countries he was referring to.

In a speech to the UN General Assembly on Wednesday, Mr Ahmadinejad accused the US and UK of using the UN Security Council for their own ends.

He accused the two of being prosecutor, judge and jury in their differences with other countries.

Story from BBC NEWS:
http://news.bbc.co.uk/go/pr/fr/-/2/hi/middle_east/5368458.stm

Published: 2006/09/21 17:17:10 GMT

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mihou
Le Pakistan et la prolifération nucléaire
Message Mer 27 Sep - 11:32 par mihou
Le Pakistan et la prolifération nucléaire


Any Bourrier

Les Américains s’en doutaient. Mais ils n’en avaient pas de preuve : Abdul Qadeer Khan, le «père» de la bombe atomique pakistanaise, dirigeait un réseau d’exportation illégale de technologies nucléaires au bénéfice de plusieurs pays, parmi lesquels la Corée du Nord. Dans les années 90 le mystérieux ingénieur, tenu pour un héros national au Pakistan, s’était rendu au moins 13 fois à Pyongyang, une ville peu appropriée pour faire du tourisme.

L’autobiographie du président pakistanais Pervez Musharraf vient confirmer ces soupçons. Entre autres révélations fracassantes, il affirme avoir su très tôt que Qadeer Khan se livrait à des activités illégales. «J’ai reçu un rapport selon lequel des experts nucléaires nord-coréens se rendaient souvent au Pakistan pour y être formés secrètement», écrit le président pakistanais.

Après avoir nié pendant longtemps toute implication de son pays dans l’exportation de technologie nucléaire à l’Iran, à la Libye et à la Corée du Nord, cet aveu a une importance fondamentale. Il permet également de comprendre comment l’ingénieur Khan et les autorités nord-coréennes ont coopéré à partir de 1990. Grâce au père de la bombe pakistanaise, Pyongyang a pu enrichir de l’uranium en utilisant des prototypes de centrifugeuses de fabrication pakistanaise. Elles avaient été dessinées par Abdul Qadeer Khan et transportées ensuite en Corée du Nord par des avions de l’armée de l’air du Pakistan. Dans son livre, Musharraf laisse entendre que les Nord-Coréens maîtrisent depuis un bon nombre d’années l’utilisation de technologies nucléaires très avancées, notamment la mise en oeuvre des centrifugeuses de la deuxième génération appelées P2.
Pour les Etats-Unis, ces révélations sont à double tranchant. Elles prouvent que la collaboration entre le Pakistan et la Corée du Nord dans le domaine nucléaire a bel et bien existé. Mais elles pèsent déjà sur le projet de faire évoluer favorablement les relations entre Washington et Pyongyang, comme le demande avec insistance l’ancien secrétaire d’Etat adjoint Richard Armitage. Quoi qu’il en soit la Corée du Nord a annoncé il y a quelques jours qu’elle compte retirer des barres de combustible d’un réacteur pour obtenir davantage de plutonium destiné à la fabrication d’armes atomiques. Les autorités nord-coréennes veulent se servir de ce matériel comme moyen de pression contre les Etats-Unis. La Maison Blanche vient en effet de marquer des points face au régime de Kim Jong Il en persuadant des pays tiers, comme le Yémen et la Libye, de ne plus lui acheter de missiles.

par Any Bourrier

[27/09/2006]

http://www.rfi.fr/actufr/articles/081/article_46415.asp
mihou
Musharraf nuclear claims attacked
Message Lun 2 Oct - 10:59 par mihou
Musharraf nuclear claims attacked

By Gordon Corera
Security correspondent, BBC News

The daughter of disgraced Pakistani nuclear scientist AQ Khan has criticised claims made by President Pervez Musharraf in his autobiography.

In her first statement since her father's arrest in 2004, Dina Khan said she wanted to set the record straight.

She said suggestions that her father asked her to go public on Pakistan's nuclear secrets were "ludicrous".

Dr Khan was put under house arrest after admitting passing nuclear secrets to Iran, North Korea and Libya.

Perhaps the hope is to have him rot quietly at home, forgotten by all
Dina Khan

His arrest followed a tense period in which US pressure on Pakistan to act against Dr Khan was building.

But moving against Dr Khan was tricky, not least because he remained intensely popular in parts of Pakistan thanks to his role in building Pakistan's own nuclear bomb.

He also knew a lot of secrets about the country, including who at the top might have known about his illicit activities passing on technology.

'Paying the price'

It has long been assumed that one of the reasons he has never been put on trial - or interrogated by the CIA - was because of who he might be able to implicate.

In his book, President Musharraf said that Dr Khan sent a letter to his daughter, Dina, asking her to "go public on Pakistan's nuclear secrets" through British journalists.

Now, Dina Khan has hit back. In a statement provided to the BBC, she says that Gen Musharraf's claims are "ludicrous".

Instead, she claims that the letter was for her mother, Dr Khan's wife, and gave details of what had really happened.

These details were intended to be released in the event of something happening to Dr Khan.

"The letter gave his version of what actually transpired and requested my mother release those details in the event of my father being killed or made to disappear."

She says the letter mentioned "people and places" but contained no nuclear blueprints or information.

Dina Khan also says she was questioned by the British security service MI5 about the document but they were satisfied she had not committed any crimes and was not in possession of any important information.

"The mistake my father made was in being far too vocal in his opinion about those in power, and as a result he is now paying the price," she writes.

She says that her sister was forbidden from seeing her parents for a period of months, and that she was not allowed to travel to Pakistan for a year.

"Our mail is opened, our mobiles are tapped and the house is bugged."

'US pressure'

When he was placed under house arrest, pressure had been building on Dr Khan for a number of months.

International Atomic Energy Agency (IAEA) inspectors who visited the Iranian enrichment plant of Natanz in February 2003 had realised that the machines used by Iran were of the same design that Dr Khan had worked on when he was a young scientist in Europe and which he had used to build Pakistan's own programme.

At the same time, Colonel Muammar Gaddafi in Libya had opened up a secret channel with MI6 to give up his nuclear programme which had been almost entirely provided by Dr Khan and his network.

The US tried to put pressure on President Musharraf to put Dr Khan out of business in September 2003, when CIA director George Tenet confronted him in a New York hotel room with evidence of Dr Khan's activities, but Gen Musharraf still did not act and frustrations grew in Washington.

In the end it took a phone call from then US Secretary of State Colin Powell in late January to seal Dr Khan's fate.

Mr Powell warned Gen Musharraf that President Bush was about to give a speech and publicly name and shame Dr Khan.

As a result, the scientist was brought before President Musharraf and forced to publicly confess.

'Truth'

The CIA have never been allowed to interrogate Dr Khan directly, something they would very much like to do since it is still unclear how much nuclear technology he actually passed on to Iran.

In the case of Libya, Dr Khan provided an actual nuclear weapons design.

Some in Washington believe similar information may have been provided to Iran, proving Iran was after the bomb and not just peaceful nuclear power as Tehran claims, but they have never been able to prove it.

However, all questions for Dr Khan have to be filtered through Pakistan's Inter-Services Intelligence (ISI) agency, and no-one is sure they are getting the real truth.

Allowing the US access to Dr Khan would be very sensitive within Pakistan, where he still has many supporters, as well as potentially embarrassing for Gen Musharraf, who simply wants to move on from the issue.

US officials say, though, that one of the reasons Pakistan will not be offered a civilian nuclear co-operation deal of the type negotiated with India is precisely because of Dr Khan.

The scientist remains under house arrest in Islamabad. He was recently allowed out briefly for surgery for prostate cancer.

Dina Khan ends her statement with a warning.

"The investigation into the nuclear scandal was officially closed months ago, yet my father's situation remains unchanged. Perhaps the hope is to have him rot quietly at home, forgotten by all.

"That will never happen. The truth will come out eventually, it always does."
Story from BBC NEWS:
http://news.bbc.co.uk/go/pr/fr/-/2/hi/south_asia/5399158.stm

Published: 2006/10/02 12:13:07 GMT

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mihou
Khamenei defends nuclear 'right'
Message Mar 10 Oct - 20:33 par mihou
Khamenei defends nuclear 'right'
Ayatollah Ali Khamenei, the Supreme Leader of Iran, says the country will continue developing nuclear technology.

"Our policy is clear, progress with clear logic and insisting on the nation's right without any retreat," state television quoted him as saying.

His comments come as the United Nations discusses its response to North Korea's claimed nuclear test on Monday.

Iran has always maintained the technology is for peaceful purposes and not for atomic weapons.

Last week, at talks in London, the six major powers trying to persuade Iran to curtail its nuclear research agreed to consult on the possibility of imposing sanctions.

The Ayatollah's comments are his first public remarks since the meeting.

'Full confidence'

He was also quoted as saying that while Iran had previously suspended its enrichment program, it would not do so again.

"Now with steady heart and full confidence we press ahead and nobody can give a good reason that the nuclear path is wrong for the country," he said.

Iranian President Mahmoud Ahmadinejad was also quoted by state television, saying the country would continue to negotiate and cooperate in the nuclear energy field.

"Iran's proposal is an appropriate framework for cooperation in the nuclear issue and the Iranian nation will continue the path of dignity with perseverance and prudence without any fear."

Tehran had rejected a 31 August deadline set by the UN Security Council that it suspend enrichment or face possible sanctions.

At the London talks last week, the US and the UK favoured immediate punitive sanctions, but China and Russia both said diplomacy was still the best way to achieve a solution.
Story from BBC NEWS:
http://news.bbc.co.uk/go/pr/fr/-/2/hi/europe/6038932.stm

Published: 2006/10/10 22:07:27 GMT

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mihou
Q&A: Iran nuclear stand-off
Message Mar 10 Oct - 20:41 par mihou
Q&A: Iran nuclear stand-off
The Security Council is expected to discuss whether to impose sanctions on Iran following Iran's refusal to suspend its uranium enrichment.

The International Atomic Energy Agency concluded in a report that Iran had failed to suspend the programme by a UN deadline of 31 August.

What did the IAEA report say?

The report said that Iran started a new round of uranium enrichment on 24 August, just a few days before the UN deadline.

It also said that Tehran had not "provided the necessary transparency to remove uncertainties associated with some of its activities".

Iran had granted access to nuclear facilities but had not provided all the information requested, it stated.

Inspectors had been unable to "confirm the peaceful nature of Iran's nuclear programme".

What is the next step?

The three European countries that have negotiated with Iraq - Britain, France and Germany - were joined by Security Council members the US, Russia and China in London on 6 October. It was agreed that the council should discuss sanctions.

This is in line with resolution 1696 which the council passed on 31 July. The resolution set the deadline for Iranian compliance of 31 August and said that if Iran did not suspend enrichment, the council would "adopt appropriate measures under Article 41...of the UN Charter."

Article 41 allows for economic sanctions.

Will sanctions be agreed?

It will not be easy.

Russia and China have been reluctant to go down the sanctions path, and the French President Jacques Chirac on 18 September broke ranks with his allies by saying he believed Iran need not suspend enrichment until after talks resumed.

The US already imposes sanctions on Iran, especially against its oil industry.

What kind of sanctions will be considered?

They would be economic.

In the first instance, the US and its allies could push for limited sanctions such as travel and financial restrictions on Iranians involved in nuclear work.

More serious sanctions would be on some trade links with Iran, such as a ban on goods with a nuclear or ballistic missile, or dual use, application. If there was no UN agreement on these, then the US might ask others to impose them by themselves.

The one sanction that would really hurt Iran would be a ban on the export of petroleum to it. Despite its oil wealth, it imports much of its finished petroleum products. But getting suppliers to stop would be hard.

What is Iran's position on enrichment?

Under the Nuclear Non-Proliferation Treaty (NPT), a country has the right to enrich its own fuel for civil nuclear power, under IAEA inspection.

Iran says it is simply doing what it is allowed to do. It argues that it needs nuclear power and wants to control the whole process itself. It says it will not use the technology to make a nuclear bomb.

President Mahmoud Ahmadinejad has repeatedly stressed that Iran will not yield to international pressure, and he has denounced the US as "tyrannical".

"The Iranian nation will not succumb to bullying, invasion and the violation of its rights," he said after the deadline had expired.

Why is the West so worried?

Western powers fear that Iran secretly wants to develop either a nuclear bomb or the ability to make one, even if it has not decided to build one right now. So they want Iran to stop any enrichment. The same technology used for producing fuel for nuclear power can be used for producing fuel for a nuclear explosion.

The West says that Iran cannot be trusted because it long hid an enrichment programme.

What is the offer the US and other Western countries have made to Iran?

The BBC News website has seen a copy of the outlines of the offer. The document is called "Elements of a long term agreement".

It reaffirms Iran's right to develop nuclear energy for peaceful purposes but requires Iran to suspend all enrichment activities during any negotiations and seeks to establish a situation in which Iran would not enrich uranium itself.

It offers to guarantee the provision of nuclear fuel to Iran by setting up a plant for this purpose in Russia. It also offers to support the building of new light water reactors in Iran.

It states that if confidence in Iran's peaceful intentions can be re-established, then the moratorium on enrichment could be reviewed. That is seen by diplomats however as a very long term prospect.

Iran is offered trade incentives. It would be supported in joining the World Trade Organisation and offered a trade agreement with the EU.

The US, which has maintained trade sanctions on Iran since 1979, would lift its ban on the sale of civilian aircraft and parts, thereby enabling Iran to upgrade its fleet.

Restrictions on US telecom technology could also be eased and Iran might get access to EU and US agricultural technology.

How soon could Iran build a bomb if it decided to do so?

Estimates from the International Institute for Strategic Studies in London vary from between about three to five years up to about 15 years, depending on Iran's abilities and intentions. But first it would have to take the decision to go down that path. That would mean enriching uranium much more highly than it says it has done so far.

Might the US attack Iran?

The US says it wants a peaceful solution. An attack would not only risk Iranian retaliation, it would be hard to justify legally. The US is said to have plans but it has plans for many contingencies and it has not taken a decision.

What is the background to this confrontation?

The IAEA reported in 2003 that Iran had hidden a uranium enrichment programme for 18 years, and the current dispute dates back to then.

Western members of the IAEA called on Iran to commit itself to stopping all enrichment activities permanently, but it has refused to do so and has now abandoned a temporary ban as well. So these countries want Iran reported to the Security Council under the NPT on the grounds that its past behaviour broke the treaty and it cannot now be trusted.

Iran says it is now in compliance with the treaty and that it should be allowed, under inspection, to enrich uranium for peaceful purposes since the treaty allows countries to do this.

Does Iran intend to build nuclear weapons?

Iran says its policy is "Yes" to enrichment but "No" to nuclear weapons. A fatwa against nuclear weapons has been issued by the Supreme leader Ayatollah Khamenei.

One other possibility is that Iran wants to develop the capability but has left a decision on whether to actually build a nuclear weapon for the future.

The sceptics argue that Iran has no need to make its own nuclear fuel as this can be provided by others, so they conclude that Iran must be intending one day to make a bomb.

Could Iran leave the NPT?

Yes. Article X gives a member state the right to declare that "extraordinary events" have "jeopardised the supreme interests of the State." It can then give three months notice to quit. That would leave it free to do what it wanted.

And, in fact, on 7 May, its parliament threatened to force the government to withdraw if the stand-off was not resolved "peacefully".

What about fears for regional conflict?

There are fears of a broader, possibly military, crisis. The US has said publicly that it will not permit Iran to develop nuclear weapons. President Bush has said that he wants diplomacy to solve this, but that nothing is ruled out.

There have been press reports that Israel, which bombed an Iraqi reactor in 1981, has begun planning for a possible raid. But like the US, Israel says that diplomacy is the priority.

Brazil has announced that it is now enriching uranium. Is there a double standard?

Like Iran, Brazil has a right under the NPT to enrich uranium for nuclear power fuel. It is doing so under IAEA inspection as is required. However, the political background is quite different because Brazil is not seen as a threat and its peaceful intentions are believed. Nevertheless, there will be those who do see double standards here.

Do not existing nuclear powers have obligations to get rid of their weapons under the NPT?

Article VI commits them to "pursue negotiations in good faith on effective measures relating to cessation of the nuclear arms race at an early date and to nuclear disarmament." The nuclear powers claim they have done this by reducing their warheads but critics say they have not really moved towards nuclear disarmament.

Critics also argue that the US and UK have broken the treaty by transferring nuclear technology from one to another. The US and UK say that this is not affected by the NPT.

Does not Israel have a nuclear bomb?

Yes. Israel however is not a party to the NPT, so is not obliged to report to it. Neither are India or Pakistan, both of which have developed nuclear weapons. North Korea has left the treaty and has announced that it has acquired a nuclear weapon capacity.

Story from BBC NEWS:
http://news.bbc.co.uk/go/pr/fr/-/2/hi/middle_east/4031603.stm

Published: 2006/10/07 10:07:12 GMT

© BBC MMVI
mihou
Q&A: Uranium enrichment
Message Mar 10 Oct - 20:43 par mihou
Q&A: Uranium enrichment
Iran has failed to comply with a UN deadline for it to suspend its uranium enrichment programme in exchange for incentives. The Security Council is to consider possible sanctions.

Western powers are concerned because, while enriched uranium is used as fuel for nuclear reactors, highly enriched uranium can also be used to make nuclear bombs.

Iran says it is simply doing what it is entitled to do under the nuclear Non-Proliferation Treaty (NPT). It argues it needs nuclear power and insists its intentions are peaceful.

What is uranium enrichment?

Naturally-occurring uranium has two isotopes, U-235 and U-238. The first, U-235, is known as a "fissile isotope" because of its propensity to split in a chain reaction.

This process releases heat, which is harnessed in a nuclear reactor and used to generate electricity.

For uranium to work in a nuclear reactor it must be enriched to increase the proportion of fissile U-235 from 0.7% to 2-3%. Weapons-grade uranium must contain 90% or more U-235.

Two main technologies are used: gaseous diffusion and centrifuge enrichment.

Both function by exploiting difference in mass to separate the U-235 and slightly denser U-238 isotopes.

The technology needed to enrich uranium to make fuel for nuclear reactors is the same as that needed to enrich uranium for nuclear weapons.

Who is already enriching uranium?

According to the UN's nuclear watchdog, the International Atomic Energy Agency, six organisations operate commercial-scale enrichment plants.

They are:

* China National Nuclear Corporation (CNNC), which has two centrifuge plants in China
* Eurodif, a joint venture between Belgium, France, Italy and Spain, with one diffusion plant in France
* Minatom, the Russian state organisation, with four centrifuge plants
* Japan Nuclear Fuel Limited (JNFL), with one centrifuge plant
* Urenco, a joint venture between companies in Germany, the Netherlands and the UK, with centrifuge plants in each of the three countries
* The United States Enrichment Corporation (USEC), a US firm with a diffusion plant in Kentucky

Both Pakistan and India enrich uranium on a smaller scale. Argentina's enrichment programme is said by experts to be more or less dormant.

Following lengthy negotiations with the IAEA, Brazil opened a new centrifuge facility at its Resende nuclear plant in May 2006.

Iran announced in April this year it had joined the "nuclear club" by successfully enriching uranium for use as nuclear fuel.

Experts say Israel is suspected of running a uranium enrichment programme at its Dimona complex but this has not been confirmed.

North Korea is also thought to be enriching uranium, using centrifuges, but again no details are known.

What controls are there on uranium enrichment?

Nations which are signatories to the nuclear Non-Proliferation Treaty have the "inalienable right" to make nuclear fuel for peaceful purposes, through enriching uranium or separating plutonium.

This must be done under a safeguards agreement with the IAEA, under which all nuclear material is subject to routine inspection.

However, there are three states - India, Israel and Pakistan - which are known to possess nuclear weapons but have never joined the treaty.

North Korea withdrew from the treaty in 2003. Multilateral talks aimed at persuading it to give up its nuclear ambitions are currently deadlocked.

So why is Iran under pressure to suspend enrichment activities?

Western powers fear that Iran secretly wants to develop either a nuclear bomb or the ability to make one.

Jeffrey Lewis, executive director of the Managing the Atom Project at Harvard University, says their suspicion is largely based on Tehran's track record.

Iran's action in hiding a uranium enrichment programme for 18 years - its existence was only confirmed by the IAEA in 2003 - meant it had violated the trust placed in it under the NPT.

"The Iranians have failed to provide information about their nuclear activities as required under their safeguards agreement," he says.

"As a consequence, there is some considerable scepticism about their intentions. We expect states to abide by their international agreements."

By contrast, Brazil made no secret of its intention to enrich uranium and negotiate a safeguards regime, Mr Lewis says.

Fellow nations are more confident of Brazil's stability than that of Iran, he adds, and have greater trust in its assurances that it is not seeking nuclear weapons.

Do countries need to enrich uranium to run a nuclear power programme?

No - all the enriched uranium needed for use in civilian activities can be imported from the commercial-scale facilities on the open market.

As long as a country plays by the rules, Mr Lewis says, it should have no reason to fear its supply will be cut off.

From an economic point of view, it is hugely expensive and takes time to develop nuclear enrichment technology. Organisations such as Urenco have such a head-start that it would be very difficult for a country to develop a programme to compete on a cost basis.

Iran says it needs to enrich uranium itself because it wants to control the whole process for generating nuclear power.

How difficult is uranium enrichment?

Iran says it is a matter of national pride that its scientists master nuclear enrichment.

But, says Mr Lewis, the argument that the research would advance Iran's scientific progress is undermined by the fact the technology involved is "about as old as a refrigerator".

David Albright, president of the US-based Institute for Science and International Security (ISIS), says the difficulty comes in manufacturing the parts to a high enough quality and putting the centrifuges together to operate in cascades.

It typically took advanced Western nations more than a decade to develop the technology, he points out, with the first semi-commercial plant coming online in the 1970s.

Some countries have accelerated the development of their nuclear programmes by acquiring technology and expertise on the black market, he adds.

Are any other countries considering uranium enrichment?

Argentina has announced a US$3.5bn investment to restart its nuclear programme.

It plans to finish construction of its third nuclear power plant and begin building a fourth. It will also resume uranium enrichment - a process it halted during the 1980s under strong international pressure.

Australia has recently begun investigating the possibility of enriching uranium commercially and developing domestic nuclear power.

The country, which holds 40% of the world's known uranium reserves, sells uranium only to members of the NPT and insists they sign a deal guaranteeing not to divert nuclear fuel into weapons programmes.

South Africa has also recently said it will look into enriching its own uranium to supply potential new nuclear power plants. It said it would only do so within international obligations.

In the 1990s, South Africa gave up a nuclear weapons programme it had kept hidden for many years.

Libya admitted in 2003 it had secretly conducted work on nuclear fuel enrichment and renounced its efforts.

Story from BBC NEWS:
http://news.bbc.co.uk/go/pr/fr/-/2/hi/middle_east/5278806.stm

Published: 2006/09/01 12:01:00 GMT

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mihou
Iran's key nuclear sites
Message Mar 10 Oct - 20:44 par mihou
Iran's key nuclear sites
With international concerns running high over Iran's nuclear programme, use the map below to find out more about its key nuclear facilities.

BUSHEHR - Nuclear power station

Iran's nuclear programme began in 1974 with plans to build a nuclear power station at Bushehr with German assistance.

The project was abandoned because of the Islamic revolution five years later, but revived in 1992 when Tehran signed an agreement with Russia to resume work at the site.

There are two pressurised water reactors at the site - one reportedly near completion.

ISFAHAN - Uranium conversion plant

Iran is building a plant here to convert uranium ore into three forms:
# Hexafluoride gas - used in gas centrifuges
# Uranium oxide - used to fuel reactors, albeit not the type Iran is constructing
# Metal - often used in the cores of nuclear bombs. The IAEA is concerned about the metal's use, as Iran's reactors do not require it as fuel.

NATANZ - Uranium enrichment plant

Iran suspended work on an uranium enrichment plant at Natanz in 2003 - but has recently reopened the facility.

In 2003, a leaked International Atomic Energy Agency report said that weapons-grade uranium had been found in samples taken from the site, although Iran blamed contaminated imported equipment, and an independent report later confirmed this.

According to some estimates, when complete, Natanz could house some 50,000 advanced gas centrifuges, which would produce enough weapons-grade uranium to produce more than 20 weapons per year.

Other estimates suggest the plant will have a total of 5,000 centrifuges when initial stages of the project are completed. With that number, Iran would be able to produce sufficient enriched uranium to make a small number of nuclear weapons each year.

ARAK - Heavy water plant

The apparent existence of a heavy water facility near the town of Arak first emerged with the publication of satellite images by the US-based Institute for Science and International Security in December 2002.

Heavy water is used to moderate the nuclear fission chain reaction either in a certain type of reactor - albeit not the type that Iran is currently building - or produce plutonium for use in a nuclear bomb.

Story from BBC NEWS:
http://news.bbc.co.uk/go/pr/fr/-/2/hi/middle_east/4617398.stm

Published: 2006/01/16 17:28:50 GMT

© BBC MMVI
mihou
Iran: Energy overview
Message Mar 10 Oct - 20:45 par mihou
Iran: Energy overview

Iran has the world's second biggest proven oil reserves after Saudi Arabia and the second biggest gas reserves after Russia.

Iran's geo-strategic position and its already-existing network of pipelines also make it a key actor in the energy world.

But international and domestic factors have hampered optimal use by Iran of its energy resources since the 1979 revolution that toppled the Shah.

Revenues from oil exports - projected to reach at least $45bn dollars in the year to March 2007, according to reports in the Iranian press - fund about 50% of Iran's annual budget.

Iran supplies about 5% of the world's oil supply. In February 2006 an oil ministry official put crude production at 3.5-4m bpd, a figure which could be increased by 1m bpd "although it calls for major investments."

US SANCTIONS

Iran's oil and gas sector suffers from under-investment as a result of US sanctions, which have been in force for more than two decades.

The sanctions have not only kept US companies out of Iran but have also served as a disincentive to other countries' firms and multinationals because of the threat of secondary sanctions (approved by the US Congress in 1996).

PETROL SUBSIDY

Petrol is heavily subsidised in Iran. This has led both to very high consumption levels and a big smuggling problem as petrol is transported out of Iran's border areas for re-sale in neighbouring countries, where petrol prices are much higher.

Also, a shortage of refineries combined with wasteful consumption means that Iran regularly imports petrol despite being one of the world's biggest oil producers. (In the Iranian year which will end in March 2006, the cost of petrol imports is put at about 4.5bn dollars.)

PIPELINES

Iran has a vast network of pipelines and should be a major contender in regional pipeline projects. But the US has tried to ensure that any new pipelines in the Middle East/Central Asia region bypass Iran.

The US is also putting pressure on India to dissuade it from a big pipeline project that would take gas to India from Iran via Pakistan. The fate of the project still hangs in the balance.

CASPIAN SEA

Iran and the former Soviet Union observed bilateral agreements (signed in 1921 and 1940) on the division of the Caspian Sea.

But the collapse of the USSR meant the number of Caspian Sea littoral states jumped from two to five (Azerbaijan, Iran, Kazakhstan, Russia and Turkmenistan) and generated disagreements over laws governing the sea which remain unresolved.

Eventual decisions will obviously have implications for the exploitation of Caspian Sea oil.

NUCLEAR ENERGY

Iran's nuclear energy programme has proved controversial in recent years. Some international critics say that Iran does not need nuclear energy in view of its vast oil and gas reserves.


Iran responds by saying that Western opposition to its nuclear energy programme is politically-motivated, since there was no opposition to the Bushehr nuclear power plant project when it started before the 1979 revolution with German involvement.

Iran also maintains that if it can use nuclear power to meet some of its domestic energy needs, it will be able to export more oil and generate more foreign currency revenue.

It could face punitive international sanctions over its nuclear programme once the issue is in the hands of the UN Security Council.

RENEWABLE ENERGY

According to the director of Iran's New Energies Organization, 0.2% of Iran's oil revenues - amounting to millions of dollars - is to be used to develop new energy sources.

Their use is also due to increase over the next five years to 1% of domestic power generation.

The New Energies Organization is, among other things, producing a "wind atlas" and a "biomass atlas" and working to attract private-sector financial and technical support to build wind-powered power plants.

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Story from BBC NEWS:
http://news.bbc.co.uk/go/pr/fr/-/2/hi/middle_east/4688984.stm

Published: 2006/02/15 13:28:48 GMT

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Le nucléaire au PROCHE-ORIENT ET MOYEN-ORIENT

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