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 LÉGENDE DE L’ARGENT

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mihou
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mihou


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02062005
MessageLÉGENDE DE L’ARGENT

- Qui sont les propriétaire de la Banque du Canada -

Vous-êtes vous déjà demandez à qui appartient la Banque du Canada ? Cette même banque, qui imprime notre monnaie canadienne, et qui influence directement l’économie de notre pays, par le biais du taux d’intérêt et de l’inflation ! Au gouvernement canadien direz-vous, ou bien au peuple canadien ! Mais avant de répondre à cette question, transportons-nous au début du siècle, soit en 1910 plus précisément, dans un endroit appeler l’Île Jekyll. Cette petite île se situe au nord de la côte de Géorgie.

Le système de la Réserve Fédérale, soit la FED, fut conçu sur cette île, lors d’une réunion ultra secrète. Lorsque l’on opère en secret, cela signifie habituellement que l’on cache quelque chose. Tout ce dont je vous entretiendrai fut mis par écrit. Donc en 1910, un petit groupe de millionnaires de New York, dont William Rockefeller et leurs associés, possédait l’Île Jekyll en totalité. L’Île servait de lieu de vacances et on l’appelait le Club de l’Île Jekyll. Depuis, l’état de la Géorgie a acheté l’Île et on y retrouve un pavillon où se trouve une pièce spéciale. Sur la plaque de laiton fixée à la porte de cette salle, on peut lire : « Le système de la Réserve Fédérale fut créé dans cette pièce ». On peut accéder à ces informations dans les bibliothèques.

Qui étaient ces millionnaires ? On y retrouve J. P. Morgan, un riche homme d’affaire et propriétaire de la J. P. Morgan Compagny et de la J. P. Morgan’s Bankers Trust Compagny ainsi que le millionnaire William Rockefeller. Ces deux hommes invitèrent en tout premier lieu le sénateur Nelson Aldrich, chef de file républicain du Sénat (membre de la commission monétaire nationale – ce comité spécial du Congrès, créé dans le but d’émettre des recommandations relatives à la réforme législative des opérations bancaires d’Amérique). Même à cette époque, les Américains s’inquiétaient de laisser tout le pouvoir financier entre les mains d’un petit groupe de banques et de sociétés de placement new-yorkaises. Ils l’appelaient la Fiducie monétaire (le Money Trust). Les citoyens voulaient mettre un terme à l’empire de cette dernière. Plusieurs politiciens ont été élus grâce à leurs promesses d’aider à réaliser ce projet. D’ailleurs, l’un des objectifs de la Commission monétaire du sénateur Aldrich visait exactement à accomplir cela. Toutefois, le sénateur entretenait une relation commerciale avec l’homme d’affaires J. P. Morgan. Ce dernier était le beau-père de John D. Rockefeller fils et devint par conséquent, le grand-père de Nelson Rockefeller, un ancien vice-président des États-Unis.

Le deuxième homme présent à la réunion se nommait Abraham Piat Andrews, le secrétaire-assistant du Trésor américain. Plus tard, il devint un membre du Congrès et fut, tout au long de sa carrière, un homme très influent au niveau des milieux bancaires. Le troisième homme s’appelait Frank Vanderlip, le président de la National Bank de New York, la plus grande et la plus puissante banque d’Amérique. Il représentait les intérêts financiers de William Rockefeller et de la société d’investissement internationale Coon, Loeb and Compagny. Henry Davison, l’associé principal de la J. P. Morgan Compagny, était présent. Charles Norton, le président de la First National Bank de New York, participait à cette réunion. Benjamin Strong, le directeur général de la J. P. Morgan’s Bankers Trust Compagny, y assistait également. Il en devint d’ailleurs le P.D.G. , trois ans plus tard, suite à l’adoption de la loi sur la Réserve Fédéral. Enfin, Paul Warburg prenait lui aussi part à la réunion. Il était probablement l’homme le plus important en ces lieux grâce à ses connaissances bancaires européennes. Allemand de souche, il se fit éventuellement naturaliser citoyen américain. En plus d’être un partenaire de la Coon, Loeb and Compagny, il représentait également la dynastie bancaire Rothschild en Angleterre et en France. De plus, il entretenait des liens étroits avec son frère Max, le directeur en chef du consortium bancaire Warburg en Allemagne et aux Pays-Bas.

Paul Warburg était l’un des hommes les plus riches du monde. Ces neuf hommes qui se trouvaient sur l’Île Jekyll, représentaient à eux seuls en ce temps, directement et indirectement, approximativement un quart de la richesse planétaire globale.

Voici comment tout cela s’est vraiment déroulé. Frank Vandelip affirma dans un article du Saturday Evening Post du 9 février 1935 : « Je ne crois pas exagérer en considérant notre expédition secrète sur l’Île Jekyll comme une occasion en or de créer ce qui devint éventuellement le système de la Réserve Fédérale, et ce, même si le mot d’ordre voulait que l’on garde ce fait le plus secret possible ».

Pourquoi garder tout cela secret ? Et de répondre Vanderlip : « Éventer le secret du rassemblement de notre groupe et en particulier de nos travaux équivalaient à anéantir toutes chances que le Congrès vote la Loi sur le comportement des banques ».

Pourquoi ? Parce que le but de cette loi consistait à mettre un terme à l’empire de la Fiducie monétaire et croyez-le ou non, cette loi avait été écrite par les membres mêmes de la Fiducie monétaire. C’est aussi simple que cela. Si le public avait eu connaissance de cette réunion, le système de la Réserve Fédérale n’aurait jamais vu le jour. Comme si l’on demandait à un renard de construire un poulailler et d’y installer un système d’alarme ! Cette réunion devait avoir lieu dans le plus grand secret. Ni le public, ni le Congrès ne l’aurait acceptée. En d’autres termes, on créa la Réserve Fédérale secrètement parce qu’elle aurait suscité trop de déception. De plus, d’autres raisons s’ajoutent à cela. Analysons la composition du groupe.

Ici, nous avons les Warburg, Vanderlip, Morgan, Rockefeller et ainsi de suite, tous assis à discuter autour d’une table. Il se peut que vous vous demandiez ce qu’il y a de mal à cela. Et bien ! Ce qui ne va pas, c’est que tous ces gens étaient des compétiteurs, des géants de la finance mondiale qui se battaient non seulement à New York, mais également à Londres ou à Paris, entre autre. Les livres d’histoire décrivent cette époque américaine comme l’aube de la période du CARTEL BANCAIRE. À partir de cette instant, les grandes entreprises financières transformèrent leur idéologie en monopole et évitèrent la concurrence. Pour reprendre les paroles de John D. Rockefeller père : « La concurrence est un péché ».

Les dirigeants de ces entreprises consacrèrent leur vie à l’élimination de la concurrence, quel qu’en soit le prix. S’ils n’y parvenaient pas, ils l’achetaient ou, dans la mesure du possible, s’y associaient en un monopole partagé. C’est ce qu’on appelle un CARTEL. Et c’est ainsi que, le 22 décembre 1913, la Loi sur le comportement des banques, fut adoptée majoritairement, avec l’appui du Congrès et du public. La créature quitta finalement l’Île Jekyll pour s’installer dans le district fédéral de Washington.

Voyons maintenant du côté canadien. Dans le même mois de 1913, un projet explicite pour la création d’une banque centrale au Canada fut formulé en chambres des communes par W. F. MacLean, député de York-Sud. Il suggérait l’établissement d’une banque centrale privée. Mais le Premier ministre Borden déclara alors qu’il ne voyait pas la nécessité immédiate de doter d’une banque centrale, un pays dont l’économie était essentiellement rurale et la population fortement dispersée. Cependant, au début des années 30, le climat politique avait changé, la crise économique qui sévissait au Canada ainsi qu’au États-Unis, s’était aggravée et les critiques à l’égard du système financier allaient en s’amplifiant. En outre, le Premier ministre de l’époque, R. B. Bennett, se préoccupait du fait qu’il n’existait pas de moyen direct au Canada pour régler les comptes internationaux. Voir si c’était sa seule préoccupation.

Et c’est ainsi que tout les arguments en faveur de l’établissement d’une telle institution l’emportèrent. La Commission royale, présidée par Lord Macmillan, recommanda dans son rapport la création d’une banque centrale, qui se vit confier la fonction d’émission de billets de banque pour le Canada. Fondée sous la forme d’une société privée dont les actions étaient vendues au public, la Banque du Canada ouvrit ses portes en mars 1935. Les créateurs d’une telle institution, leurs conféra un statut très particulier, soit celui de société d’État, ce qui lui donne une grande autonomie dans l’exercice de ses fonctions tout en l’exemptant de produire un rapport d’impôt, donc d’être souveraine. Par contre, la Banque du Canada n’est pas une institution commerciale, elle n’offre pas les services bancaires ordinaires et n’accepte pas non plus de dépôts du public. Ses clients sont le gouvernement fédéral, les banques centrales, les banques et certaines autres institutions financières. La raison d’être de la Banque est de « réglementer le crédit et la monnaie ».

En plus d’avoir complètement donné le pouvoir de la création de l’argent à une institution bancaire privée, le Gouvernement Fédéral eut recours à des tactiques illégales pour lever de nouveau fonds pour remplacer la principale source de revenus qu’il venait de perdre et ainsi garantir ses prêts face à La Banque du Canada. L’impôt sur le revenu a été inventé pour prendre l’argent créé usurairement (valant à peu près rien), hors de la circulation. Le gouvernement pouvait maintenant emprunter tout cet argent sans valeur, basé sur la dette, qu’il voulait. Quelle merveilleuse façon d’être réélu ! Cette nouvelle source d’argent sans valeur a causé une augmentation de 400% de la dette nationale en deçà de trois (3) ans. Le gouvernement était devenu « accro » et par le fait même, nous aussi.

Maintenant, vous devriez vous rappeler que l’autorité a été donnée au Gouvernement Fédéral pour créer l’argent, selon l’Acte de l’Amérique du Nord Britannique, du moins jusqu’en 1931. Avec cette autorité, il n’avait pas besoin d’utiliser la taxation pour « augmenter son revenu ». Le Gouvernement Fédéral avait été octroyé du pouvoir de créer le nouvel argent basé sur la méthode République Romaine, telle que raffinée par « Leibnitz d’Allemagne » (début 1700) et Alexander Hamilton du début de la République des États-Unis d’Amérique. Ce système n’était pas inflationniste, l’argent était créé pour payer les items de valeur réelle (routes et autres infrastructures mises en place pour rehausser les droits et libertés des gens, principalement les droits de propriété et sécurité personnelle). Le pouvoir de taxation indirecte était en réalité le pouvoir pour protéger nos fermiers et manufacturiers contre le « dumping » étranger.

En réalité, la loi sur les banques du Canada donne à la Banque Centrale le droit d’imprimer : l’argent et la devise, et de s’approprier la responsabilité monétaire pour le Canada. Elle se vit octroyer la « tutelle » des réserves d’or du Canada (c’est notre or, les amis). En 1931, elles ont fait en sorte que le Canada, ainsi que les États-Unis, soient retranchés du titre de l’or (Gold Standard). La Banque Centrale du Canada ainsi que la FED firent des pressions pour que soit voter une loi, dans leurs pays respectif, afin d’obliger tous les citoyens, tant canadien qu’américain, à venir déposé tout leurs or et argent à la banque en prétextant ainsi pouvoir redressés l’économie. Tout citoyens refusant de se plier à cette loi était considéré comme fautif et pouvait être passible d’une amende voir même l’emprisonnement.

Qu’est-ce que cela signifie ? Oh, que maintenant les banques se sont emparé de nos réserves d’or et émettent aux simples gens du papier basé sur la valeur d’une dette communément appelé « Dollar Canadien ». Jusqu’en 1913, pour avoir le droit d’imprimer de l’argent, les banques devaient avoir les réserves d’or en garantie (en fiducie) pour que les billets du Dominion (argent canadien) puissent être converti en or, à la demande de tout citoyen Canadien. Ce qui veut dire que notre monnaie était un « crédit » garantie par l’or. Elle était une valeur réelle. Cette entente de convertibilité par les banques dura de 1913 jusqu’en… 1914. Aujourd’hui, l’obligation pour les banques de tenir une réserve mathématique a été placé à 0%, par la Loi sur les Banques.

Ceci étant dit, voyons ensemble les principaux actionnaires de la Banque du Canada. La « Federal Reserve Bank » soit la FED aux États-Unis, est actuellement propriétaire à 95% de la Banque du Canada et 53% des actions de la FED sont détenues par la « Rothschild Bank », la banque centrale d’angleterre. Donc, les actionnaires de la Banque du Canada sont : la « Rothschild Bank », les frères Lazard actionnaire de la Banque de Paris, Ïsrael Moses Seiff un homme très influent en Italie, la famille Warburg propriétaire de la Banque d’Hambourg et d’Amsterdam et les actionnaires de la Banque de New-York, les frères Lehman, Kuhn Leob, Chase Manhatan et Goldman Sachs. Maintenant la Banque du Canada, pour être « conforme » a dû se doter d’une structure administrative comparable à celle de nombreuses entités sociales, c’est-à-dire que la responsabilité générale de l’administration des affaires de l’institution incombe au Conseil d’administration et que le gouverneur de la Banque fait office de directeur général et de président du Conseil. De son côté, le Conseil de direction assume collectivement la responsabilité de la gestion de la Banque. Dans ce domaine, la tâche des administrateurs et du Gouverneur consiste à informer la Banque, donc les actionnaires, des conditions économiques qui existe dans le pays, par conséquent, la politique monétaire n’est ni formulé ni mise en œuvre par les administrateurs. Avant d’entrer en fonction les administrateurs et le Gouverneur doivent prêter serment de «fidélité et de secret professionnel».

Le Gouverneur, Monsieur David A. Dodge, a un mandat de sept ans et ses conditions d’embauche sont : ne doit pas être membre du sénat ou de la chambre des communes, ne doit pas occuper de poste au sein de la fonction publique fédéral ou provincial. Le gouvernement ne peut congédier le Gouverneur en cas de désaccord. Ensuite on retrouve sur le Conseil le Premier sous-gouverneur, M. Malcom Knight et douze (12) administrateurs représentant chacun leur région respective. Nous avons donc, Winston Baker de St-John’s (Terre-Neuve), Kit Chan de Calgary (Alberta), Walter Dubowec de Winnipeg (Manitoba), Daniel F. Gallivan d’Halifax (Nouvelle-Écosse), Raymond Garneau de Westmount (Québec), James S. Hinds de Sudbury (Ontario), Barbara Hislop de Vancouver (Colombie-Britannique), Aldéa Landry de Moncton (Nouveau-Brunswick), J. Spencer Lanthier de Mississauga (Ontario), Harold H. MacKay de Régina (Saskatchewan), Paul Massicotte de ST-Laurent (Québec) et finalement Barbara Stevenson de Charlottetown (I.P.E.). Ces douze (12) administrateurs ont un mandat de trois (3) ans. Enfin nous retrouvons sur le Conseil, le sous-ministre des finances Kevin Lynch, représentant direct du gouvernement. Les fonctions du sous-ministre sur le Conseil sont celui de représentant car il n’a aucun pouvoir décisionnel et n’a pas le droit de vote, il ne fait que rapporter au gouvernement les décisions prise par la Banque face au statut économique du pays.
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