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 Une nouvelle approche des pays pauvres

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Tite Prout
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Tite Prout


Nombre de messages : 1737
Localisation : Montréal
Date d'inscription : 01/06/2005

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23072006
MessageUne nouvelle approche des pays pauvres

Journal l'Humanité
Rubrique International
Article paru dans l'édition du 21 juillet 2006.




Monde
Une nouvelle approche des pays pauvres

Développement . Si la croissance seule ne peut lutter contre la pauvreté, la CNUCED appelle à développer les investissements productifs.

C’est à un changement radical d’approche dans la lutte contre la pauvreté que convie la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED). Dans son rapport 2006 consacré au groupe des cinquante pays les moins avancés (PMA), l’organisation constate que le taux de croissance de 5,9 % affiché en 2004 par l’ensemble des PMA, le plus fort depuis deux décennies, ne s’est « pas traduit dans les faits par une réduction de la pauvreté et une amélioration des conditions de vie ».

Pourtant saluée par tous les experts « comme les clefs de la réduction de la pauvreté », l’augmentation du commerce et des investissements étrangers directs (IED) ont eu en réalité peu d’effets, estime la CNUCED. Destinés essentiellement aux industries extractives, entre autres - l’exploitation pétrolière, ces - investissements n’ont permis ni le développement d’une consommation locale, qui reste en majorité tournée vers les biens importés, ni un effet d’entraînement sur les secteurs de l’industrie et des services. Dans ces conditions, la situation dans beaucoup de PMA est celle « d’une croissance sans création d’emplois », souligne Habib Ouane, directeur de la division PMA de l’organisation. Cette tendance est encore - accrue par le fait que l’aide au développement, bien qu’ayant doublé entre 1999 et 2004, a surtout été consacré « à un accroissement de l’allégement de la dette et de l’aide d’urgence » alors que la part destinée aux infrastructures et à la production est passée de 48 % en 1992-1994 à 24 % en 2002-2004.

La CNUCED estime qu’il est nécessaire de réorienter les stratégies de lutte contre la pauvreté vers un développement des capacités productives des pays pauvres. Or pour y parvenir, « les forces du marché seul n’y suffiront pas. Il faut les combiner avec l’action publique » rappelle Habib Ouane. Pour créer des emplois, il importe de revenir à des politiques publiques qui aident au développement d’un réseau de petites et moyennes entreprises afin de combler le gouffre qui existe actuellement entre le secteur informel et celui peu porteur des grandes compagnies internationales. Le premier impératif est le développement des infrastructures. Faute de système routier, de réseau de télécommunication et surtout d’accès à l’énergie, investir dans les PMA relève en effet à l’heure actuelle de l’exploit. La CNUCED plaide aussi pour une réforme du secteur financier qui dans les PMA n’accorde que peu de prêts au secteur productif et encore, avec de forts taux d’intérêt et après de nombreux délais administratifs. Enfin, un effort doit être mis sur l’accroissement de la demande intérieure, notamment en se penchant sur l’agriculture dont continue de dépendre la majorité de la population des pays pauvres. La CNUCED note ainsi qu’au Bangladesh « on peut observer un cercle vertueux où la demande suscitée par l’essor de l’agriculture contribue à l’investissement, l’entrepreunariat, dans les activités non agricoles ». Pourtant, les propositions de la CNUCED se heurtent au dogme en vigueur et risquent d’avoir dans un premier temps peu d’effet. Comme l’a avoué à mi-mots Habib Ouane : « Nous avons un dialogue avec les institutions - financières internationales mais pour l’instant, cela n’a pas d’effet sur leur politique. »

Camille Bauer




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