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 Quelques infos occultées en France

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AuteurMessage
Delugio
Membre confirmé
Delugio


Nombre de messages : 107
Date d'inscription : 29/05/2005

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02072006
MessageQuelques infos occultées en France

En vrac : quelques infos autrement répercutées en France où elles sont censées n’avoir aucun lien les unes avec les autres


1) GESTION DE L’APRES 30 OCTOBRE - Les trois scénarios de la France

Le Matin d’Abidjan — Vendredi 30 Juin 2006 — http://www.lematindabidjan.com/visual_article.php?num_actualite=3162

C’est demain (1er juillet) que s’ouvre à Banjul le sommet de l’UA. Paris comme de coutume essaiera d’écarter le Président Gbagbo du pouvoir avec l’adhésion des chefs d’Etat du continent. Dans un article paru dans Le Monde, les schémas de la France sont implicitement dévoilés.

A la veille du prochain sommet de l’UA à Banjul, la France active ses réseaux pour faire adopter son schéma de " sortie de crise" en Côte d’Ivoire. Un plan de sortie de crise qui en réalité se résume en l’aboutissement d’un processus de renversement du régime du Président Laurent Gbagbo amorcé depuis septembre 2002. C’est le quotidien français anti-Gbagbo sous la plume de Jean-Pierre Tuquoi qui annonce les couleurs à travers trois scenarii derrière lesquels se cache en réalité celui de l’Elysée. Tout en présentant le Président Gbagbo comme celui qui " refuse une solution intermédiaire" alors que tous les schémas envisagés l’écartent du pouvoir après le 30 octobre prochain si les élections n’ont pas lieu. Sous le couvert d’un pseudo diplomate, Jean-Pierre Tuquoi dévoile les schémas que prévoit la France pour l’après 30 octobre. Il évoque dans un premier temps une solution à la Libérienne en laquelle il n’y croit pas vraiment pour son caractère radical : " Pour sortir de l’impasse, des diplomates préconisent d’opter pour le modèle libérien : fin octobre, la Côte d’Ivoire serait mise sous tutelle de l’ONU comme le fut le Liberia au lendemain du départ du président Charles Taylor. Cette solution radicale a peu de chances d’être retenue. Elle coûterait une fortune en hommes (casques bleus, fonctionnaires onusiens...) et en argent. Surtout, la Côte d’Ivoire n’est pas comparable au Liberia. L’Etat est affaibli mais présent. L’économie ivoirienne est en crise, mais elle existe. " Ensuite, il tente le schéma congolais auquel il n’y croit pas non plus : " depuis cinq ans au Congo Kinshasa, le pouvoir réunit tous les anciens chefs de guerre dans le cadre d’une cohabitation élargie. La recette a fait ses preuves puisque, fin juillet, des élections générales vont avoir lieu. Revers de la médaille, le système nourrit l’immobilisme. Le Congo Kinshasa vivote. Aucune réforme n’a été entreprise. L’Etat est aux abonnés absents. Les Ivoiriens, dont les conditions de vie ne cessent de se dégrader, méritent mieux ". Puis vint la solution qui tient à cœur à la France et pour laquelle elle s’investira pour qu’elle soit adoptée au sommet de l’UA en Gambie. " Dernière solution, placer à la tête du pays un homme ou une équipe restreinte - des technocrates - qui s’engageraient à ne pas briguer de mandat avant plusieurs années. L’actuel premier ministre, Charles Konan Banny, est le mieux placé pour incarner cette troisième voie : il dirige le gouvernement, mais, à la demande des Nations unies, il a déjà accepté de faire une croix - sans doute provisoire - sur ses ambitions présidentielles ", écrit le Monde. " Cette solution intérimaire a les faveurs de nombre de chancelleries, explique Jean-Pierre Tuquoi, mais elle se heurte, notamment, au niet du président Gbagbo, candidat déclaré à sa propre succession ". Ainsi, la France est-elle consciente qu’il sera difficile de faire passer toutes " ses recettes" et s’en remet aux Chefs d’Etat africains à l’occasion du prochain sommet de Banjul. Là encore, il n’est pas évident car le président ivoirien et ses alliés du continent sont en branle et veillent au grain. " Début juillet, le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, sera à Banjul, en Gambie, pour participer au sommet de l’Union africaine. La Côte d’Ivoire sera au menu des discussions entre chefs d’Etat. Peut-on imaginer qu’une recette miracle en sortira ? ", s’interroge le journal. Pour en arriver là, d’abord le journal part du sombre constat que le processus de paix en Côte d’Ivoire ne pourra pas aboutir à des élections le 30 octobre prochain comme souhaité par la communauté internationale (ce qui est entièrement vrai). Et tenant pour responsable le président ivoirien qui, pendant de long mois, aura entretenu des blocages (ce qui est assurément faux). Jean-Pierre Tuquoi dans sa campagne d’intox présente en outre Laurent Gbagbo comme un président " contesté à l’intérieur comme à l’extérieur. Mal élu, il fait figure de président en sursis. Son mandat officiel est arrivé à échéance en octobre 2005, et il ne doit qu’aux Nations unies d’être encore en poste. " (Sic !). Cette hargne du quotidien français s’explique : Le Monde a été condamné il n’y a pas longtemps par la justice française dans un procès qui l’opposait au couple présidentiel ivoirien, l’ayant accusé d’être à la base des " escadrons de la mort ", qui seraient composés d’éléments des forces de sécurité ivoiriennes et qui sèmeraient la mort dans les rangs des opposants au régime en place.

ROBERT KRA



2) Le FLGO : «Que les rebelles désarment d’abord»

Le Courrier d’Abidjan — 30/6/2006 — http://news.abidjan.net/article/?n=199128

Suite aux massacres d’hier confirmés par le Front de Libération du grand Ouest (FLGO), M. Paul Nonsi, vice-président a déclaré hier : « Que Ouassénan songe à inviter les rebelles à déposer franchement les armes en quittant les villes frontalières de Man, Danané, Fakobly, Biankouma, Sémillan, Bangolo. Si nous désarmons avant eux, ce sera la catastrophe nationale. Parce que chaque fois que nous posons un pas positif vers le désarmement, les rebelles s’illustrent par des morts en série. Cela ne peut continuer ainsi. ». Le vice-président du FLGO, exige que Ouassénan Gaston Koné, président du programme national désarmement, démobilisation, réinsertion (PNDDR), désarme d’abord, les rebelles avant de faire pression sur le Front de Libération du grand Ouest. « Ces sanguinaires de rebelles continuent de tuer les villageois en semant la terreur et la désolation partout où ils passent », a poursuivi M. Paul Nonsi, complètement abattu par cette grande confusion qui règne dans les villes frontières, à l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Selon lui, en dépit des sons de cloche pour aller à la paix, à la réconciliation et au désarmement, les rebelles du grand Ouest restent fidèles à leur logique de massacre. De mémoire d’homme, pendant la dernière rencontre avec le général Ouassénan Gaston Koné, le FLGO, lui a offert un fusil de façon symbolique pour montrer sa volonté manifeste d’aller au désarmement. En espérant qu’il en serait de même pour les rebelles, qui tentent de déstabiliser impunément la Côte d’Ivoire depuis quatre années. Mais hélas ! Soupire M. Paul Nonsi qui dit ne pas comprendre l’acharnement du premier patron du PNDDR, à vouloir coûte que désarmer le FLGO d’abord, alors que des rebelles drogués ont pignon sur rue, perpètrent des crimes inqualifiables, a conclu le vice-président du FLGO, le cœur en peine, sans toutefois oublier d’évoquer l’assassinat des 9 personnes du petit village de Boho 2 dans le département de Bangolo, une zone de confiance.

Pierre Aimé Koffi


D’où :

3) Les Etats-Unis veulent contraindre les rebelles au désarmement

Le Courrier d’Abidjan — 30/6/2006 — http://news.abidjan.net/article/?n=199129

Processus de paix. Fatigué de leurs mensonges, chantages et tergiversation, les Etats-Unis ont décidé d’envoyer leur Ambassadeur en Côte d’Ivoire SEM Aubrey Hooks, à partir du jeudi prochain, en zone rebelle pour presser les rebelles à désarmer.

Par
Cyrille Djedjed :

«On a lancé le processus d’identification (Ndlr : jeudi 19 mai), la balle est dans le camp des Forces nouvelles », menaçait l’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Aubrey Hooks, au sortir d’une audience avec le président Gbagbo. En effet, le diplomate américain était allé encourager le président Gbagbo pour son respect des engagements pris pour le retour de la paix en Côte d’Ivoire non sans mettre la pression sur les rebelles qui depuis quatre ans (4) refusent de déposer les armes et endeuillent les populations ivoiriennes. Ainsi, face aux mensonges, aux chantages, en un mot aux différentes tergiversations du «petit gros » Guillaume Soro et ses hommes, l’ambassadeur américain a décidé d’y retourner, à partir du 6 juillet prochain. «L’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Aubrey Hooks, effectuera à partir du 6 juillet une tournée d’une semaine dans les zones contrôlées par la rébellion des Forces nouvelles au Nord et à l’ouest du pays », dit le communiqué de l’Ambassade américaine. « L’objectif de ce voyage est de démontrer que l’engagement des Etats-Unis dans le processus de paix en Côte d’Ivoire va au-delà de la ville et des déclarations politiques », poursuit le document diffusé hier et qui cite le porte-parole de l’Ambassade, Brett Bruen. Si le communiqué ne le dit pas ouvertement, des sources proches du diplomate américain soulignent que le représentant de Georges Bush en Côte d’Ivoire se rend pour la deuxième fois en zone rebelle - sa première visite en zone rebelle remonte au 13 février 2006 - pour contraindre les rebelles au désarmement. Pour se faire, M. Hooks et sa délégation se rendront dans plusieurs villes de la région notamment Man, Odienné et Ferkéssédougou pour faire passer le message du désarmement, étape décisive pour aller aux élections. Soulignons qu’à quatre mois de l’élection présidentielle, aucun préalable à cette échéance n’est encore satisfait. Le pays n’est toujours pas réunifié et l’administration n’est pas encore déployée sur l’ensemble du territoire. Le désarmement de la rébellion qui conditionne cette réunification est loin d’avoir commencé. La communauté internationale n’affiche pas une réelle volonté de contraindre les rebelles à déposer les armes. Tout au contraire, elle a fait sienne une autre de leurs revendications, l’identification des populations, qui conditionne le désarmement, et qui marque le pas sur place, compliquant davantage la sortie de crise. L’Ambassadeur Hooks croit qu’en impliquant tous les acteurs dans le processus de paix, il peut arriver à le faire aboutir. Selon des sources présentes en zone rebelle, l’annonce de l’arrivée du diplomate américain sonne comme un véritable ultimatum pour le chef visible de la rébellion Guillaume Soro et ses «chiens de guerre ».


Et puis, toujours utile en cette période de «mondial» et de délire franco-français sur les «bleus» en «black-black-black» :

4) Footreries

Le Courrier d’Abidjan — 23/6/2006 — http://news.abidjan.net/article/?n=197980

La Coupe du monde est terminée, du moins pour nous. Les Eléphants ont perdu avec panache malgré tout et, c’est tout à leur honneur. Guy Roux a pris notre défense ; Basile Boli s’est souvenu qu’il est Ivoirien ; Dreyfus de RFI a fait tout une affaire, pardon, un plat du fait que les supporters africains qui avaient acheté des billets n’ont pu assister aux matches faute de visas, même TFI ou France 2 s’est fendu d’un commentaire élogieux sur le nationalisme des joueurs ivoiriens qui chantent avec fierté « leur hymne qui parle de tolérance, d’espérance et de paix ». « Mention spéciale » donc leur a été décernée. Ça n’est pas tous les jours fête dans les médias métropolitains. Rassurez-vous, dès la semaine prochaine, nous serons redevenus des racistes xénophobes génocidaires, extrémistes proches de Gbagbo. Tant mieux, ça soulage, on commençait à s’ennuyer sans nos qualificatifs de fascistes menacés de sanctions et coupables de tous les maux. Dix jours sans qu’on nous crache à la gueule, c’est alarmant. On a l’impression d’être devenu fréquentable. Ça fait drôle. Heureusement, ça ne va pas durer.
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