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 L’heure de l’Amérique latine est arrivée II

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Tite Prout
Maître de Cérémonie du forum
Tite Prout


Nombre de messages : 1737
Localisation : Montréal
Date d'inscription : 01/06/2005

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04052006
MessageL’heure de l’Amérique latine est arrivée II

Après avoir fourni quelques anecdotes sur ses débuts de révolutionnaire et son engagement auprès des peuples et de la révolution cubaine, il a souligné que trois générations de révolutionnaires s’étaient réunis à La Havane, la Cubaine, celle de la République Bolivarienne du Venezuela et celle de la révolution de Bolivie pour libérer toute l’Amérique latine et le monde entier.

Il a déclaré que seule la réappropriation des ressources naturelles pourra libérer les peuples et, en ce sens, il a rappelé son appel à l’organisation d’une Assemblée constituante qui puisse permettre de refonder la Bolivie, cette Bolivie qui « doit cesser de mendier même la résistance de certains secteurs de l’oligarchie.

Il a aussi déclaré qu’il ne pensait pas seulement nationaliser les hydrocarbures mais aussi les toutes les ressources naturelles au profit du peuple.

Notre gouvernement, a-t-il souligné, n’abandonnera jamais la lutte pour rendre aux Boliviens ce qu’il leur appartient. En ce sens, il a assuré que son mandat a la responsabilité de garantir une révolution démocratique et sociale en Bolivie pour en finir avec le modèle néo-libéral et décoloniser les richesses. Je suis sûr, a-t-il affirmé, que nous vaincrons l’oligarchie exploiteuse grâce à l’unité du peuple.

Il a ajouté être convaincu que son peuple n’est pas seul, comme ne l’est pas non plus Cuba, car le Venezuela et la Bolivie sont maintenant à ses côtés, a-t-il dit.

Concernant les accords signés il a déclaré que seule l’ALBA pourra affronter et vaincre la ZLEA, comme unique solution pour venir à bout du colonialisme et du néolibéralisme.

Grâce à l’opération Milagro, qui est le fruit de l’ALBA, a-t-il souligné, plus de 7 000 Boliviens ont retrouvé la vue, et de nombreux médecins cubains offrent déjà leur collaboration dans des provinces du pays.

Finalement, il a profité de l’occasion pour au nom de son peuple féliciter Fidel pour son prochain 80e anniversaire et, devançant tout le monde, il lui a fait cadeau de trois tableaux faits avec la feuille de coca, représentant les images de José Marti, du Commandant Ernesto Che Guevara et de Fidel lui-même.

LA BOLIVIE EST UN ENGAGEMENT

A pris ensuite la parole le président Hugo Chavez qui avec son ton familier habituel et passionné nous a fourni une classe magistrale d’histoire latino-américaine.

Il a voulu commencer en parlant de la Bolivie dont il a dit « c’est un engagement, un défi, un amour effrénée de liberté, d’égalité ». C’est, a-t-il réaffirmé, « le cœur de l’Amérique et l’utopie réalisable ».

Il a rappelé que ce pays est né comme projet, comme rêve, il y a 180 ans.

La Révolution Bolivarienne qui s’est déclarée anti-impérialiste et socialiste, a-t-il exprimé, ratifie sa volonté et sa décision de soutenir la Bolivie et son gouvernement dans les efforts qu’elle a entrepris.

Il a fait l’éloge du pays andin pour avoir signé son intégration à l’ALBA cent jours à peine après avoir accédé au pouvoir.

Après qu’Evo nous ait rejoint dans cet accord « nous entrons dans une nouvelle phase de l’ALBA car c’est lui qui a proposé une nouvelle pièce tactique : le Traité de Commerce des peuples (TCP), a ajouté Chavez.

L’ALBA, a-t-il souligné, continuera d’ouvrir la voie de ce nouveau modèle d’intégration contre la ZLEA, contre le capitalisme et contre l’impérialisme.

« Ce sera à vous les jeunes d’assister de vos propres yeux à l’effondrement de l’empire nord-américain, car ce siècle est celui de sa fin, de la naissance d’une nouvelle patrie qui soit la notre, où nous serons tous libres et plus heureux », a conclu le président Chavez non sans avoir annoncé que « nos héros sont de retour en Amérique latine ».

FIDEL FUSTIGE LA DUPLICITE DE L’ADMINISTRATION BUSH

Les paroles de clôture ont été du ressort du président Fidel Castro, qui a expliqué, avec le didactisme génial qui le caractérise, ce que signifie l’ALBA concernant le développement du capital humain de nos peuples.

« Cet accord que nous avons signé aujourd’hui est la plus éthique qui n’a jamais été signé.

Ce n’est pas pour deux ou trois qu’ils veulent partager leurs richesses. Nous avons l’énorme pouvoir des idées justes », a souligné Fidel.

Il a parlé du nouveau genre de professionnel de la santé qui est en train de se former, du désintérêt qui les caractérise, du fait que ce n’est pas seulement Cuba qui forme des médecins mais qu’ils sont formés aussi au Venezuela avec une qualité indépassable et qu’ils seront des dizaines de milliers dans une dizaine d’années.

Il a insisté de nouveau sur la nécessité pour Chavez et maintenant Evo de faire attention car l’ennemi ne va pas désarmer, a-t-il souligné, ils vont tenter d’attenter à vos vies car ils savent bien comment pratiquer l’assassinat silencieux.

Plus loin en parlant de la nouvelle réalité continentale il a affirmé qu’« il n’y a aucun moyen d’empêcher le surgissement de nouveaux leaders ».

Il a rappelé les appétits de l’empire depuis ses débuts et la façon dont en 1929 ils avaient envahi le Nicaragua et assassiné le leader révolutionnaire Augusto César Sandino pour imposer Somoza, comme ils l’ont fait avec Trujillo en République Dominicaine et avec des dizaines de tyrans sanguinaires et d’auteurs de coups d’Etat à toutes les époques.

De même, a-t-il rappelé, le massacre de la population indigène qui a commencé avec la conquête et la colonisation et c’est l’empire naissant qui les a achevés.

En ce sens, il a mentionné l’importance de rappeler ces faits ce 29 avril, où l’ALBA obtient le renfort de la Bolivie, un accord qui, a-t-il signalé, constitue un frein contre la ZLEA, qui n’est rien d’autre qu’ « un instrument raffiné de domination et qui constitue la tactique du gouvernement des Etats-Unis pour soumettre nos peuples ».

Il a aussi mis en garde contre un autre ingrédient contenu dans la ZLEA et qui est le projet militaire du gouvernement nord-américain avec sa mise en place de manœuvres dans la région caribéenne, l’implantation de bases militaires, l’amplification du réseau de renseignement impérial, parmi d’autres prérogatives.

Dans une autre partie de son intervention, il a réaffirmé que les médecins cubains seront en Bolivie le temps nécessaire et que Cuba soutiendra la révolution bolivienne dans tous ses besoins.

Finalement Fidel a rappelé la duplicité, le « deux poids deux mesures » avec lequel l’administration républicaine de George W. Bush conduit sa prétendue campagne contre le terrorisme.

A ce propos il a fait allusion au dernier rapport du Département d’Etat dans lequel on affirme de manière scandaleuse que le gouvernement d’Hugo Chavez est proche d’organisations terroristes colombiennes et que Cuba, à l’image de l’Iran et de la Corée du Nord, protège ces activités terroristes.

Le chef de la Révolution a fustigé l’hypocrisie de l’empire à ce sujet, car dans le même temps qu’ils présentent Cuba et le Venezuela comme des terroristes, le gouvernement nord-américain a entrepris les démarches pour obtenir de la présidente panaméenne, Mireya Moscoso, la grâce du terroriste et criminel Luis Posada Carriles et de ses acolytes pour plus tard leur permettre d’entrer illégalement sur leur territoire, où non seulement il l’a caché mais aussi refusé de répondre aux multiples requêtes publiques de Cuba pour savoir comment et par où il est entré et pour connaître ceux qui ont participé à une opération aussi répugnante.

Il est impossible de prétendre que le sieur Negroponte et son légendaire organisme de renseignement avec plus de 30 bureaux, que les hauts fonctionnaires de ce gouvernement, ne savaient pas où était Posada, l’un des plus sanguinaires terroristes de cet hémisphère, tortureur et assassin de nombreux révolutionnaires vénézuéliens, et l’un des principaux responsables de l’explosion de l’avion cubain à la Barbade en octobre 1976, a-t-il affirmé.

Maintenant, a signalé Fidel, ils ne savent pas quoi faire de Posada Carriles, et tandis qu’ils cherchent la façon de le protéger, ils lancent ces ridicules accusations contre le Venezuela et Cuba tout en entreprenant des manœuvres militaires dans la Caraïbe pour essayer de nous intimider, une chose qu’ils ne réussiront jamais, car les deux peuples sont décidés à défendre leur liberté à tout prix, a-t-il déclaré.

Fidel a rappelé que Cuba a déjà dénoncé les préparatifs de guerre contre l’Iran entrepris par l’administration républicaine, et il a souligné que devant une telle prépotence et manque de sens commun il valait la peine de se demander dans la tête de qui pouvaient bien être les destinées de l’humanité, et l’ampleur des risques que court l’espèce humaine elle-même.

Miguel Bonasso, député argentin, et l’ex-président du Nicaragua, Daniel Ortega, candidat du Front sandiniste de libération pour les prochaines élections présidentielles de cette nation, étaient parmi les invités durant toute la journée de réaffirmation révolutionnaire continentale.

http://www.granma.cu/frances/2006/mayo/lun1/19hora-f.html
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