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 Le problème avec les grandes banques canadiennes

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mihou
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mihou


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MessageSujet: Le problème avec les grandes banques canadiennes   Le problème avec les grandes banques canadiennes EmptyLun 1 Mai - 21:37

Le problème avec les grandes banques canadiennes

6 mars 2006
Bernard Mooney , Journal Les Affaires

La performance des grandes banques canadiennes a de quoi faire rêver les investisseurs. Depuis leur creux de 2003, ces titres ont presque tous doublé. Depuis le sommet de la bulle techno en 2000, leur performance est encore plus exceptionnelle.

Par exemple, le titre de la Banque Scotia a plus que triplé alors que celui de la Banque Nationale a presque quadruplé. Ce genre de rendement est encore plus méritoire si l'on tient compte du risque encouru. Car pour obtenir de tels coups de circuit en Bourse, il faut prendre plus de risques.

Profits et évaluation

Une grande part de ces gains boursiers s'explique par la progression constante des bénéfices des banques. En 2005, la Banque de Montréal a réalisé des bénéfices de 2,5 milliards de dollars (G$). C'est plus de 1 G$ supérieurs aux bénéfices de 2001.

Une autre partie de l'appréciation provient d'une hausse des ratios cours/bénéfices. Ainsi, en 2000, le titre de la Banque Scotia se vendait à 9,7 fois ses bénéfices; aujourd'hui, il se vend 15 fois les bénéfices réalisés en 2005 et environ 14 fois ceux prévus en 2006. Ce fut le meilleur des deux mondes pour les investisseurs.

Or, il faut se demander si le phénomène ne pourrait pas s'inverser dans les prochaines années. En effet, même le secteur des banques constitue un solide oligopole, une partie de leur rentabilité demeure cyclique. Pour s'en convaincre, il s'agit de jeter un coup d'oeil à l'évolution de leurs provisions pour mauvais prêts.

Généralement, ces provisions sont établies au moment où les prêts sont consentis et elles reflètent le niveau de confiance des prêteurs et l'expérience de crédit. Lorsque l'économie va bien, ce qui est le cas depuis quelques années, ces provisions ont tendance à diminuer. Plus son état se détériore, plus les provisions augmentent.

L'histoire et la nature humaine font que lorsque l'économie est à son zénith, les provisions sont au minimum et peu conservatrices. À l'inverse, lorsque l'économie est déprimée et sur le point de se redresser, les provisions sont trop prudentes. Les banques peuvent donc les diminuer.

Impact sur les profits

L'impact sur les bénéfices est massif. En 2002, la Banque Scotia a pris des provisions totalisant 2 G$, soit à peu près le même niveau que les bénéfices de cet exercice. En 2005, ses provisions ont été de seulement 230 M$, les plus basses en plus de 10 ans.

La Banque Nationale a pris des provisions de seulement 33 M$ l'an dernier. C'est moins de 10 % des provisions de 490 M$ en 2002. La Banque de Montréal en 2004 a renversé 103 M$ de provisions (gonflant automatiquement les profits), ce qui signifie que ses provisions ont été négatives (et que celles des années précédentes étaient trop prudentes). L'an dernier, ses provisions ont atteint 179 M$, ce qui est loin de celles de 980 M$, en 2001.

Si vous êtes observateur, vous avez remarqué que le sommet des provisions arrive une année ou deux après le début d'un ralentissement économique. La débandade techno de 2000 (les banques avaient prêté beaucoup d'argent dans le secteur des télécommunications) s'est répercutée à partir de 2001 et surtout en 2002.

Ce qui veut dire que pour avoir une idée plus juste des "véritables" profits des banques, il faut normaliser ces provisions. Par exemple, lors des cinq dernières années, la Banque Toronto-Dominion a pris des provisions totalisant 3,7 G$, soit une moyenne de 740 M$ par an. Cela se compare à une provision de seulement 55 M$ en 2005. Ainsi, il y a une différence de 685 M$ entre la provision de l'an dernier et la provision moyenne depuis 2001.

Cette différence représente 30 % de ses bénéfices nets de 2005, ce qui est fort significatif. Et c'est la banque qui affiche la plus forte différence par rapport à ses profits de l'an dernier. La Banque Royale est celle qui a la différence la plus minime, soit seulement 8,3 %. La Banque Nationale a une différence de 20,5 % et la Scotia de 24,2 %.

Outre les provisions, un ralentissement économique affecterait également des activités bancaires comme la gestion d'actif, le courtage en valeurs mobilières et le "trading".
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