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 le nucléaire iranien dérange

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mihou
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mihou


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18042006
Messagele nucléaire iranien dérange

Auteur Edward N. Luttwak

Concepteur d’une théorie originale des relations internationales qui affirme la prééminence de la géoéconomie sur la géopolitique, Edward N. Luttwak est membre du National Security Study Group du département de la Défense états-unien. Il est également membre du Center for Strategic and International Studies.

Source Ha’aretz (Israel)
Référence « It could be done in one night », par Edward N. Luttwak, Ha’aretz, 24 février 2006.
Résumé Beaucoup d’analystes affirment qu’une attaque aérienne préventive contre les installations nucléaires iraniennes est infaisable. Ils affirment qu’il faudrait des milliers d’avions et que même avec ce déploiement de force, certaines installations nucléaires sont si bien cachées ou si bien défendues que l’opération pourrait échouer. Il existe de nombreuses bonnes raisons pour rejeter l’usage de la force, mais cet argument-là n’est pas bon. En effet, les chances de réussite d’une destruction des infrastructures nucléaires iraniennes via une attaque aérienne sont bonnes.
Le principal argument des sceptiques est la comparaison avec l’attaque israélienne contre le centre nucléaire d’Osirak en 1981. Les adversaires des frappes font valoir qu’on ne peut pas comparer une opération contre l’Iran à celle qui a touché l’Irak du fait de la différence d’échelle entre les programmes nucléaires. Le programme nucléaire iranien étant beaucoup plus important que celui de l’Irak au début des années 80, il ne serait pas possible de l’anéantir. C’est exact, mais c’est dans l’interprétation de cet argument qu’ils se trompent. En effet, il ne faut pas envisager une frappe aérienne des installations nucléaires iraniennes comme un plan de démolition d’un immeuble qui nécessite qu’il ne reste rien du précédent pour en construire un nouveau. La destruction non pas de l’ensemble des installations, mais de quelques installations essentielles suffirait à faire perdre des années au programme nucléaire iranien. L’Iran pourrait même ne jamais être en mesure de reconstruire son programme du fait de la méfiance qui l’entoure désormais. Il suffit de constater que l’Iran est d’ores et déjà obligé d’importer 35 % de son essence car il ne parvient pas développer ses raffineries du fait de son isolement.
« Endiguer l’Iran : admettre Israël dans l’OTAN »

Auteur Ronald Asmus
Ancien secrétaire d’État adjoint aux Affaires européennes (1997-2000), Ronald Asmus est directeur exécutif du German Marshall Fund (États-Unis).

Source Washington Post (États-Unis)
Référence « Contain Iran : Admit Israel to NATO », par Ronald Asmus, Washington Post, 24 février 2006.
Résumé Choisir comment répondre à la menace croissante que l’Iran fait peser sur l’Occident en général et sur Israël en particulier n’est pas facile. Une option est d’essayer d’empêcher l’Iran de disposer de l’arme atomique via une frappe aérienne, mais cela est peu vraisemblable d’un point de vue militaire et pourrait avoir des conséquences désastreuses. En outre, cela ne pourrait arrêter l’Iran que sur le court terme. En fait, l’Occident ne doit pas seulement chercher un moyen d’empêcher l’Iran d’acquérir l’arme atomique, il doit chercher ce qu’il pourrait faire s’il n’y parvient pas.
On a eu trop tendance à occulter le rôle que pourrait jouer l’OTAN dans cette affaire. En effet, les capitales européennes sont menacées par le développement d’armes nucléaires par l’Iran et l’alliance atlantique pourrait retrouver son rôle défensif. L’OTAN devrait se réorganiser pour faire face à la plus grande menace pour sa sécurité. Mais il serait également nécessaire de mettre en place un système protégeant Israël, directement exposé aux attaques de l’Iran et la meilleure façon de faire est de le faire se rapprocher, voire adhérer à l’OTAN. Longtemps rejeté par Israël, un débat sur ce point se développe dans l’État hébreu depuis quelques années et la visite de Jaap de Hoop Scheffer en Israël est allée dans ce sens.
L’OTAN souhaiterait un règlement du conflit israélo-palestinien avant une adhésion israélienne, mais le Hamas a pris le processus de paix en otage et la menace iranienne est réelle. Il faut que les États-Unis fassent pression en faveur de cette adhésion.
« Les risques du clash nucléaire entre les États-Unis et l’Iran »

Auteur Mohamed Nadji Amaira

Mohamed Nadji Amaira est écrivain et poète jordanien. Il est également journaliste dans le quotidien Alwatan, et correspondant de plusieurs autres journaux dont Alrai.

Source Al Watan (Koweit)
Référence « مخاطر الصدام النووي بين أميركا وإيران », par Mohamed Nadji Amaira, Alwatan, 10 Avril 2006.
Résumé Toutes les informations circulant dans la presse états-unienne et européenne renvoient à la montée des tensions autour du dossier nucléaire iranien. Le dialogue et les issues politiques ne semblent plus être valables, laissant penser qu’une frappe « nucléaire » états-uno-britannique est très probable.
La presse occidentale ne publie pas de telles informations uniquement pour semer la terreur ou se montrer menaçante. D’ailleurs Téhéran a présenté un tas de justifications menant à cette mesure américano-britannique. Une mesure soutenue et applaudie explicitement par Israël et les sionistes.
Les officiels états-uniens tels certains analystes politiques, dans leur ligne, ont tendance à accuser les Iraniens de surévaluer leurs capacités militaires. Le récent défilé militaire, en Iran, exposant des missiles et des armes iraniens très développés, illustrent sans doute la capacité militaire de Téhéran.
Dans le même cadre, Israël, présentée comme la cible privilégiée des Iraniens, ne cesse d’appeler au secours les États-uniens et leurs alliés, qui ne vont pas tarder pour leur part à mettre en œuvre leur frappe « préventive » contre le pays des ayatollahs. Surtout que ce dernier, qui a normalement le droit d’utiliser l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, ne semble pas vouloir céder à la pression occidentale, tout en poursuivant sa politique d’entêtement et de provocation vis-à-vis des occidentaux. Une politique qui donnera une légitimité, sans doute, à une ou plusieurs attaques des « gendarmes » du monde et leurs alliés.
Ce sujet pose bien des questions sur les positions arabes. Il s’agit de questions légitimes vu que les grands perdants dans une éventuelle guerre seront les pays du Golfe et l’Irak. Quant à l’État d’Israël, il n’en subira pas le contrecoup.
« Nous n’avons pas de programme d’armement nucléaire »

Auteur Javad Zarif

Ancien vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Javad Zarif est l’ambassadeur iranien à l’ONU.

Sources New York Times (États-Unis), Asharqalawsat
Référence « We Do Not Have a Nuclear Weapons Program », par Javad Zarif, New York Times, 7 avril 2004.
« إنعاشا لذاكرة مشوّشة : ليس لدى إيران برنامج تسلح نووي.. ! », par Jawad Zarif, Asharqalawsat, 07 Avril 2006.
Résumé La controverse sur le programme nucléaire pacifique de l’Iran a obscurci un point important : la crise n’est pas nécessaire et une solution est possible.
L’Iran a un grand intérêt à préserver le Traité de non-prolifération. Il y va de ses intérêts stratégiques mais aussi de sa doctrine spirituelle et idéologique. L’Ayatollah Ali Khamenei a promulgué un décret interdisant le développement et la production d’armes nucléaires. L’Iran définit sa sécurité nationale dans un cadre régional et international et considère que la stabilité régionale est indispensable à son développement et c’est pourquoi nous sommes signataires de tous les traités sur le contrôle des armes de destruction massive. Nous avons subi des attaques d’armes chimiques par le passé, mais nous n‘en avons jamais utilisé. Nous n’avons pas envahi un autre pays depuis 250 ans.
Depuis octobre 2003, nous acceptons un vaste système d’inspection et nous avons donné des réponses satisfaisantes à tous les doutes soulevés. Il n’existe pas de preuves d’un programme nucléaire iranien. Un autre point a été également obscurci à ce sujet dans la crise actuelle : l’Iran est prêt à négocier ! Depuis août 2004, l’Iran a fait huit propositions en ce sens et a fait de nombreux gestes de bonne volonté comme la suspension volontaire de son programme d’enrichissement pendant deux ans, entre autres. L’Iran a récemment proposé la constitution d’un consortium régional d’enrichissement de l’uranium qui serait placé sous le contrôle d’agences internationales.
« Le plan iranien pour affaiblir le dollar échouera »

Auteur Milton Ezrati

Milton Ezrati est responsable de la stratégie économique pour l’entreprise de gestion de portefeuille monétaire Lord Abbett.

Source Christian Science Monitor (États-Unis)
Référence « Iran’s plan to weaken the dollar will fail », par Milton Ezrati, Christian Science Monitor, 29 mars 2006.
Résumé L’Iran s’est trouvé un successeur aux contes des 1001 nuits : la bourse pétrolière iranienne. L’Iran a perdu tout contact avec la réalité quand il a développé son plan de création d’une bourse d’échanges pétroliers en euro. Un tel projet a peu de chances d’attirer beaucoup de capitaux ou d’avoir un impact sur le dollar.
Le seul mérite du plan d’attaque iranien contre le dollar est d’avoir une certaine logique économique. Les planificateurs iraniens reconnaissent que la grande utilisation du dollar dans les échanges internationaux de pétrole oblige les acteurs économiques à acheter et à garder des dollars. Cela accroît sa valeur et encourage l’emploi du dollar sur les autres marchés. En introduisant l’euro dans les échanges pétroliers, Téhéran espère que les acteurs économiques vendront leurs dollars pour acheter de l’euro et que le billet vert perdra de sa valeur, réduisant son intérêt pour les autres marchés, ce qui affectera l’économie états-unienne. C’est une analyse raisonnable d’un point de vue théorique, mais en pratique cela n’aura pas d’impact. La bourse iranienne n’est tout simplement pas attractive pour les investisseurs qui n’ont pas de raisons de délaisser New York ou Londres pour une bourse iranienne sans transparence, sans infrastructures technologiques performante et qui les obligerait à fréquenter une administration corrompue.
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