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 Sénégal:Tourisme : la Casamance dans la tourmente

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mihou
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mihou


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10042006
MessageSénégal:Tourisme : la Casamance dans la tourmente

Sénégal
Tourisme : la Casamance dans la tourmente
Sénégal:Tourisme : la Casamance dans la tourmente Carte_casamance200
La Casamance reçoit chaque année 100000 touristes sur un total de 700000 pour l'ensemble du pays.DR
La Casamance reçoit chaque année 100 000 touristes sur un total de 700 000 pour l'ensemble du pays.
DR
Après avoir souffert pendant plusieurs années d'un conflit indépendantiste, la Casamance (sud du Sénégal) est redevenue une destination touristique fréquentée à la faveur de l'accalmie constatée sur le terrain. Le 30 mars, des habitants et hôteliers de la station balnéaire du Cap Skirring ont manifesté pour exprimer leur colère, après le départ précipité d'Italiens en raison de l’offensive menée par l’armée bissau-guinéenne pour débusquer les rebelles casamançais de Salif Sadio. Une colère cachant en réalité la crainte d'une nouvelle désaffection touristique synonyme de chômage. Mais les autorités se veulent rassurantes : la Casamance a retrouvé des couleurs et n'est pas près de les reperdre.

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De notre envoyée spéciale en Casamance

La région porte le bleu de l'océan bordé par des kilomètres de plages, la blondeur du sable scintillant sous le soleil, le vert de la végétation luxuriante, le charme de l’hospitalité et de l'affabilité de ses habitants, qu'ils soient de Ziguinchor (454 Km au sud de Dakar) ou du Cap Skirring, la petite cité plus au sud-ouest à environ deux heures de mauvaise route.

Les touristes sont de plus en plus présents en Casamance « et depuis 2000/2001, il y a une véritable relance du secteur touristique. Les hôteliers de la région nous ont dit qu'ils n'ont jamais fait une saison aussi bonne que cette année », déclare à RFI Elimane Sy, directeur de cabinet du ministre du Tourisme, Ousmane Masseck Ndiaye, qui s'est rendu mercredi au Cap Skirring pour discuter avec les habitants et hôteliers. Cette visite visait, selon M. Sy, à « expliquer la situation » créée récemment par le rapatriement de touristes italiens par leur convoyeur, le tour operator (TO) italien Alpitour, arguant de «considérations sécuritaires».

Trois hôtels lésés

Selon des organisateurs de la manifestation du 30 mars, Alpitour a affirmé se fonder sur des recommandations publiées par le ministère italien des Affaires étrangères, à la suite des combats déclenchés le 15 mars dans le nord de la Guinée-Bissau, entre l'armée de ce pays et une faction de l'ex-rébellion de Casamance dirigée par Salif Sadio.

« Le 24 mars, nous avons transféré dans l'après-midi 34 Italiens sur un vol charter Milan-Cap Skirring affrété par Alpitour. Le soir, nous avons embarqué 16 Italiens dans un vol d'Air Sénégal. La déléguée d'Alpitour qui était là est partie le 27 mars au matin », raconte à RFI Claude Diatta, coordonnateur de transfert pour une agence de voyages et un des organisateurs de la manifestation du 30 mars.

Résultat : trois établissements hôteliers quasiment vidés de leurs clients, « plus de touristes italiens jusqu'à la fin de la saison » - prévue fin avril -, des annulations de réservation, « un manque à gagner important » pour les établissements désertés mais aussi pour les populations « qui vivent à 100% du tourisme » et pour qui « les Italiens sont de bons clients », indique Babacar Bernard Diatta, habitant du Cap Skirring et autre responsable du mouvement.

« Diabolisation de la destination Casamance »

« On a eu peur que ça se répercute sur le reste du tourisme, sur la venue des Espagnols, parce que ce sont surtout eux qui viennent ici pendant l'hivernage (saison pluvieuse succédant à la haute saison touristique, NDLR). Il nous est arrivé de travailler pendant six mois, et de rester chômeurs le reste de l'année », avance un bijoutier ayant requis l'anonymat.

Alors, le 30 mars, des opérateurs économiques ont fermé boutique et se sont joints à des promoteurs touristiques et « simples habitants », quelques dizaines de résidents expatriés et touristes, arborant des rubans noirs. Ils étaient entre 1 000 et 1 500 à dénoncer ce qu'ils ont qualifié de « diabolisation de la destination Casamance ». Ils ont marché sous un soleil de plomb du Rond-Point du Cap-Skirring, sur lequel donnent plein de restaurants et boutiques en tout genre, jusqu'au siège de la sous-préfecture de Kabrousse, distant de 4 kilomètres. Là, ils ont remis au sous-préfet, Ousmane Mbodjan, un mémorandum en forme de coup de gueule à transmettre « à qui de droit », peu après avoir reçu du ministre, par téléphone, l'assurance d'une discussion sur place avec eux.

Promesse respectée mercredi. A l'accueil, il y avait encore des rubans noirs, des slogans réclamant sa démission et des dirigeants de mouvement qui ont refusé de discuter avec lui, mais Ousmane Masseck Ndiaye « a rencontré les professionnels et leur a expliqué la situation », affirme son directeur de cabinet.

« Interprétation tendancieuse et erronée »

« Il y a eu une interprétation tendancieuse et erronée de la part de Alpitour. Ce n'est pas élégant. Mais derrière tout cela, il y a peut-être des raisons économiques », estime Elimane Sy, en précisant que le TO a récemment demandé par courrier aux autorités sénégalaises des exonérations pour cause de surcoûts dans l'acheminement des touristes.

Pour autant, ajoute M. Sy, à l'exception des trois hôtels désertés, le départ prématuré des Italiens, l'arrêt des voyages d'Alpitour et les annulations provoquées par cette situation ne devraient pas affecter de manière importante le tourisme et ses activités en Casamance. « Il n'y a pas plus de 1 100 touristes italiens à l'année dans la région, les Français font quinze fois plus. (...) La Casamance est toujours un site très aimé, le tourisme s'y porte bien et la nouveauté c'est que les touristes viennent toute l'année, notamment les Espagnols pendant l'hivernage », précise-t-il.

Selon les chiffres officiels, la Casamance reçoit chaque année 100 000 touristes, sur un total de 700 000 pour l'ensemble du pays, qui tire de cette activité 101,4 milliards de FCFA (plus de 154 millions d'euros) de recettes en devises.

par Coumba Sylla

Article publié le 10/04/2006 Dernière mise à jour le 10/04/2006 à 08:40 TU
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