Tandis que la présidence ivoirienne met les points sur les «i» (cf. ci-dessous) concernant le faux rapport de l’Ue exhibé par
Libération il y a deux jours, et qui n’a eu pour effet que de souligner cet aspect des motifs économiques et stratégiques de la «communauté internationale» dans sa guerre contre la Côte d’Ivoire : entre cacao et gros sous ; tandis que par la voix du commissaire européen Louis Michel, l’Ue est obligée d’admettre que ce rapport a été refusé parce qu’il était
«truffé d'erreurs, de présomptions et de jugements de valeur» — Thomas Hofnung (avant d’accorder une interview obséquieuse, qui vaut d’être lue, à son poulain Ouattara - http://www.liberation.fr/page.php?Article=352670) bredouille aujourd’hui (20.01.06) cette exquise excuse : «Louis Michel fait partie du Groupe de travail international» explique-t-il — suggérant par là qu’il serait pro-patriote ? — ( http://www.liberation.fr/page.php?Article=352669 )... Puis il fait mine de triompher en signalant que l’Onu fait les gros yeux ( http://www.liberation.fr/page.php?Article=352668 ), ce qui signifie pour lui une défaite des patriotes ! À ce stade, si le ridicule ne tue pas, c’est sans doute qu’il est bien généreux…
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Affaire détournement des fonds des paysans par Gabgbo - La présidence dénonce une cabale de l’Ue»
L'intelligent d'Abidjan (20/1/2006) - 1/19/2006 5:37:15 PM — http://news.abidjan.net/h/171092.html :
«L'Union européenne a dans un journal français révélé un détournement de fonds des producteurs de café-cacao ivoiriens par le président ivoirien.
Le détournement des fonds du cacao par le président ivoirien a servi à l'achat des armes révèle un rapport de l'Union européenne. A la présidence, cette information n'est pas prise au sérieux. Si l'on voit en ces accusations la violation d'un embargo que l'Ue veut coûte que coûte coller au président ivoirien, des proches du chef de l'Etat révèlent que les dessous de ce rapport sont ailleurs. Selon notre source, l'Union européenne a tenté à plusieurs reprises de contrôler le cacao ivoirien alors qu'elle n'accorde aucun soutien financier aux paysans ivoiriens dans la réalisation de leurs tâches quotidiennes. Comme, elle le fait au Brésil, en Asie et en Equateur. ''L'Ue a le droit de demander des comptes à ces nouveaux pays producteurs de café parce qu'elle les finance, fait savoir un collaborateur du président ivoirien. ‘’En Côte d'Ivoire, il n'y a que l'Etat qui soutient les producteurs, pourquoi nous demande t-elle des comptes ?’’ s'est-il indigné. Pour notre interlocuteur, il n'y a que la mauvaise foi de cette institution qui est révélée aujourd'hui. "C'est parce que les autorités ivoiriennes refusent d'obéir au diktat de l'Ue, qu'elle veut coûte que coûte salir le président Laurent Gbagbo. Cette façon ne l'ébranlera d'ailleurs pas’’, a fait savoir le collaborateur du chef de l'Etat ivoirien.
Huberson Digbeu»